La toxoplasmose oculaire : immunopathologie et Virulence : l'influence de la virulence du parasite sur les caractéristiques cliniques, biologiques et immunologiques de la toxoplasmose oculaire (OT) de l'Ancien et du Nouveau monde
Langue Anglais
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Auteur : De la Torre Cifuentes, Ligia Alejandra
Date de soutenance : 18-09-2013

Directeur(s) de thèse : Candolfi, Ermanno - Gomez-Marin, Jorge

Établissement de soutenance : Strasbourg - Universidad del Quindío (Armenia, Colombie)
Laboratoire : Dynamique des interactions hôte pathogène (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
 
Discipline : Médecine translationnelle
Classification : Médecine et santé, Sciences de la vie, biologie, biochimie

Mots-clés libres : Toxoplasma gondii, Toxoplasmose oculaire, Souches, Cytokines, Humeur aqueuse
Mots-clés :
  • Toxoplasmose - Colombie
  • Toxoplasmose - France
  • Immunomodulation
  • Endophtalmie
  • Toxoplasmose oculaire - Dissertations universitaires
Résumé : Nous avons sélectionné des patients atteints d’une TO biologiquement confirmée et avons exploré les différences cliniques et biologiques de deux groupes de patients, l’un en France, l’autre en Colombie. Dans notre hypothèse de départ, les souches sud-américaines, seraient plus virulentes et elles pourraient jouer un rôle crucial dans la sévérité et l’évolution de la TO. Nous avons constaté, chez les patients colombiens, de plus grandes lésions de la rétine et une plus grande proportion de lésions maculaires, dans un contexte inflammatoire vitréen plus sévère. Le cytoquinome oculaire confirme une forte réponse inflammatoire chez les patients européens centrée sur l’IL-17, mais cette réponse Th17 est absente chez les sujets colombiens. L’IL-6 et l’IL-13 sont au contraire fortement augmentées chez ces derniers. Nous avons également démontré que certaines cytokines étaient associées à certaines caractéristiques cliniques comme la sévérité de l’inflammation ou la récurrence. Des travaux préliminaires nous ont permis de débuter une modélisation de ces affactions oculaires en employant une souche de type II et une souche atypique de T. gondii. Nous avons aussi évalué la possibilité d’effectuer des traitements ciblés en intraoculaires par transfection in vivo. Conclusion: Nous avons constaté des différences cliniques et biologiques entre les patients colombien et français. Il semble y avoir une régulation souche dépendante de la production d’IFN-y et d’IL-17. Ces différences pourraient contribuer à expliquer la plus grande sévérité des toxoplasmoses oculaires en Colombie. En se basant sur nos résultats nous pouvons envisager d’explorer des traitements immunomodulateurs plus ciblés.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2013STRAJ043
Type de ressource : Thèse