La septante et le targoum d'Esaïe 15-17, modèles d'interprétation et de traduction de la bible dans les temps intertestamentaires
Langue Français
Langue Français
Auteur : Diab, Issa
Date de soutenance : 28-06-2013
Directeur(s) de thèse : Joosten, Jan
Président : Bons, Eberhard
Rapporteur(s) : De Regt, Lenart
Membre(s) du jury : Rey, Frédérique
Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Théologie protestante (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....)
Date de soutenance : 28-06-2013
Directeur(s) de thèse : Joosten, Jan
Président : Bons, Eberhard
Rapporteur(s) : De Regt, Lenart
Membre(s) du jury : Rey, Frédérique
Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Théologie protestante (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....)
Discipline : Théologie protestante
Classification : Bible
Mots-clés libres : Ésaie (Bible), Philologie biblique, Exégèse, Traduction de la Bible, Septante, Targoum
Résumé : La problématique de la thèse est : la détermination de la méthode de traduction de la Septante et du Targoum d’Ésaïe. La recherche s’est faite dans les limites d’Ésaïe 15-17 : l’Oracle sur Moab, et l’Oracle sur Damas. Nous avons procédé au traitement de la problématique présentée ci-dessus en trois étapes progressives: (1). Étudier le contexte littéraire du texte choisi dans sa langue source (LS), i.e. le texte massorétique (TM) et dans ses deux langues cibles (LC); c’est, en fait, élaborer une étude générale sur les documents sources : la Septante, le Targoum, et le livre d’Ésaïe. Ceci consiste d’extraire les données scientifiques et généralement acceptées par les spécialistes en vu de poser des fondements solides au traitement du corps de la problématique. (2). Faire l’exégèse du texte biblique choisi. Ceci est indispensable pour l’examen d’une traduction : il faut tout d’abord « comprendre » le texte biblique dont la traduction est à examiner. (3). Examiner les deux traductions du texte biblique choisi. C’est, en fait, le corps du sujet, et le sommet de la recherche. C’est cette partie qui nous donne « la thèse » à établir et à soutenir, i.e., les principes de traduction appliqués. L’examen des deux traductions du texte d’Es 15-17 s’est fait à la base des langues originales : hébreu, grec et araméen. Il comprend les tâches suivantes : 1. Traduire le texte massorétique (TM) en français et comparer cette traduction avec les autres traductions disponibles. 2. Souligner les écarts et entre la langue source (TS) et la langue cible (TC) et tenter de découvrir les raisons qui ont conduit à produire ces écarts en essayant de déterminer l’agenda idéologique du traducteur. 3. Déterminer les types, méthodes, et principes de traduction. L’examen de ces deux anciennes traductions nous a permis de conclure le suivant : 1. La traduction de la Septante est généralement une traduction littérale au sens positif ; le traducteur a transmis le sens de la LS à la LC tout en gardant les convenances linguistiques de celle-ci. Les écarts trouvés proviennent surtout de deux lectures et/ou compréhensions différentes de la Vorlage faites par le traducteur grec et les Massorètes. Les écarts provenant de l’agenda idéologique du traducteur sont peu nombreux. 2., La traduction du Targoum est parfois littérale, parfois interprétative ; celle-ci est adoptée quand le sens du TS est peu clair ou il contient des mots difficiles. Le traducteur araméen a soumis la traduction de certains termes à son idéologie : David, traduit par Messie, la Parole de Dieu par Mamreh, et « Dieu » par Shékinah, etc. 3. Nous n’avons pas trouvé d’effet de la traduction targoumique sur la traduction de la Septante et vice versa. Les principes et méthodes de traductions de chacune de ces deux traductions sont différents.
Classification : Bible
Mots-clés libres : Ésaie (Bible), Philologie biblique, Exégèse, Traduction de la Bible, Septante, Targoum
Résumé : La problématique de la thèse est : la détermination de la méthode de traduction de la Septante et du Targoum d’Ésaïe. La recherche s’est faite dans les limites d’Ésaïe 15-17 : l’Oracle sur Moab, et l’Oracle sur Damas. Nous avons procédé au traitement de la problématique présentée ci-dessus en trois étapes progressives: (1). Étudier le contexte littéraire du texte choisi dans sa langue source (LS), i.e. le texte massorétique (TM) et dans ses deux langues cibles (LC); c’est, en fait, élaborer une étude générale sur les documents sources : la Septante, le Targoum, et le livre d’Ésaïe. Ceci consiste d’extraire les données scientifiques et généralement acceptées par les spécialistes en vu de poser des fondements solides au traitement du corps de la problématique. (2). Faire l’exégèse du texte biblique choisi. Ceci est indispensable pour l’examen d’une traduction : il faut tout d’abord « comprendre » le texte biblique dont la traduction est à examiner. (3). Examiner les deux traductions du texte biblique choisi. C’est, en fait, le corps du sujet, et le sommet de la recherche. C’est cette partie qui nous donne « la thèse » à établir et à soutenir, i.e., les principes de traduction appliqués. L’examen des deux traductions du texte d’Es 15-17 s’est fait à la base des langues originales : hébreu, grec et araméen. Il comprend les tâches suivantes : 1. Traduire le texte massorétique (TM) en français et comparer cette traduction avec les autres traductions disponibles. 2. Souligner les écarts et entre la langue source (TS) et la langue cible (TC) et tenter de découvrir les raisons qui ont conduit à produire ces écarts en essayant de déterminer l’agenda idéologique du traducteur. 3. Déterminer les types, méthodes, et principes de traduction. L’examen de ces deux anciennes traductions nous a permis de conclure le suivant : 1. La traduction de la Septante est généralement une traduction littérale au sens positif ; le traducteur a transmis le sens de la LS à la LC tout en gardant les convenances linguistiques de celle-ci. Les écarts trouvés proviennent surtout de deux lectures et/ou compréhensions différentes de la Vorlage faites par le traducteur grec et les Massorètes. Les écarts provenant de l’agenda idéologique du traducteur sont peu nombreux. 2., La traduction du Targoum est parfois littérale, parfois interprétative ; celle-ci est adoptée quand le sens du TS est peu clair ou il contient des mots difficiles. Le traducteur araméen a soumis la traduction de certains termes à son idéologie : David, traduit par Messie, la Parole de Dieu par Mamreh, et « Dieu » par Shékinah, etc. 3. Nous n’avons pas trouvé d’effet de la traduction targoumique sur la traduction de la Septante et vice versa. Les principes et méthodes de traductions de chacune de ces deux traductions sont différents.
Type de contenu : Text
Format : PDF
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Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2013STRAK006
Type de ressource : Thèse
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