Le statut de l'œuvre chez Antonin Artaud et David Nebreda
Langue Français
Accéder au document

Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Modalités de diffusion de la thèse :
  • AccŽs réservé à l'ensemble de la communauté universitaire jusqu'au 03/07/2019 (communication intranet).
 
Auteur : Samacher, Jean-Yves, Olivier
Date de soutenance : 03-07-2014

Directeur(s) de thèse : Rogozinski, Jacob

Président : Lachaud, Jean-Marc
Rapporteur(s) : Lesourd, Xavier-Serge - Goddard, Jean-Christophe
Membre(s) du jury : Roesz, Germain

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
 
Discipline : Philosophie
Classification : Arts. Beaux-arts et arts décoratifs, Photographie et les photographies, art numérique, Littérature de langues romanes. Littérature française

Mots-clés libres : Art contemporain, Corps, Psychose, Art et folie, Performativité, Photographie, Scène, Oeuvres
Mots-clés :
  • Théâtre expérimental - France - 1900-1945
  • Avant-garde (esthétique) - France - 1900-1945
  • Photographie du corps humain - 20e siècle
  • Mutilations - Dans l'art
  • Art et maladies mentales
  • Psychologie de l'art
Résumé : A quelle(s) logique(s) répondent les dispositifs de création réalisés par Antonin Artaud et David Nebreda ? Quel statut attribuer à leurs « œuvres », si tant est que l’on puisse accoler cette appellation à leurs travaux ? Pour répondre à ces questions, nous mènerons une réflexion d’ordre esthétique et nous nous interrogerons parallèlement sur la spécificité du processus de création dans la psychose. Nous étudierons les productions d’Artaud et de Nebreda sous l’angle de la mise en scène et de la performativité. Nous mettrons également en lumière l’abolition de la représentation, l’effondrement de la scène et les limites du jeu / je. Nous montrerons ainsi la prédominance des registres Réel et Imaginaire conçus par Jacques Lacan. Chez ces « artistes » transgressant les frontières des genres et de l’art, les manifestations incontrôlées du corps et les conflits intrapsychiques donnent lieu à des recréations simultanées du monde et du langage, qui, en même temps qu’elles s’apparentent au déroulement d’une cérémonie de mise à mort, tracent des signes inédits, forment d’étranges parcours et s’orientent vers l’horizon d’une nouvelle naissance.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2014STRAC029
Type de ressource : Thèse