Mise en place d'une IRM dédiée aux urgences en cas de diplopie binoculaire : impact sur la prise en charge des patients
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Stoessel Marie
Directeur : Lersy François
Composante : MEDECINE
Date de création : 11-09-2020
Description : Médecine. Radiodiagnostic. Imagerie médicale, Objectif : la diplopie binoculaire est un symptôme courant dans les services d’accueil et de traitement des urgences (SAU), et des investigations approfondies sont indiquées pour établir un diagnostic précis entre plusieurs étiologies. Notre objectif était d'étudier l'effet de la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences sur la prise en charge des patients admis au SAU pour une diplopie binoculaire. Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude prospective non interventionnelle monocentrique de février 2018 à février 2020, qui comparait la prise en charge des patients admis pour une diplopie binoculaire avant et après la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences. Les patients ont bénéficié d’un scanner avec injection au cours de la première étape et d’une IRM au cours de la deuxième étape. Les critères utilisés pour évaluer la nouvelle prise en charge des patients étaient les suivants : proportion de patients ayant un diagnostic étiologique de diplopie binoculaire par imagerie cérébrale, délai de réalisation de l’examen, temps de transit au SAU, taux d’hospitalisation, durée d’hospitalisation, nombre d'IRM et de scanners demandés secondairement pour la même indication, et les doses d’irradiation. Au total, 110 patients ont été inclus : 52 patients au cours de la première phase (29 femmes ; 23 hommes ; âge moyen de 65,2 ans) ; 58 patients au cours de la deuxième phase (29 femmes ; 29 hommes ; âge moyen de 51,4 ans). Résultats : respectivement 1 (1,92%) et 17 (29,31%) patients ont bénéficié d’un diagnostic étiologique lors des phases 1 et 2, avec une différence significative entre les modalités d'examen (p=0,0001). Le délai moyen d'exécution, le temps de transit au SAU, le taux d’hospitalisation et la durée d’hospitalisation, n'étaient pas significativement différents entre les deux phases. La dose d’irradiation était significativement différente entre les deux groupes (p-0,05). Conclusion : la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences peut améliorer les performances diagnostiques étiologiques des diplopies binoculaires et réduire l'exposition des patients aux rayonnements ionisants sans augmenter le délai moyen de réalisation de l’examen ni le temps de transit moyen au SAU.
Mots-clés libres : Diplopie -- Diagnostic, 617.6, Neuroimagerie, Services d'urgence médicale
Couverture : FR
Directeur : Lersy François
Composante : MEDECINE
Date de création : 11-09-2020
Description : Médecine. Radiodiagnostic. Imagerie médicale, Objectif : la diplopie binoculaire est un symptôme courant dans les services d’accueil et de traitement des urgences (SAU), et des investigations approfondies sont indiquées pour établir un diagnostic précis entre plusieurs étiologies. Notre objectif était d'étudier l'effet de la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences sur la prise en charge des patients admis au SAU pour une diplopie binoculaire. Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude prospective non interventionnelle monocentrique de février 2018 à février 2020, qui comparait la prise en charge des patients admis pour une diplopie binoculaire avant et après la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences. Les patients ont bénéficié d’un scanner avec injection au cours de la première étape et d’une IRM au cours de la deuxième étape. Les critères utilisés pour évaluer la nouvelle prise en charge des patients étaient les suivants : proportion de patients ayant un diagnostic étiologique de diplopie binoculaire par imagerie cérébrale, délai de réalisation de l’examen, temps de transit au SAU, taux d’hospitalisation, durée d’hospitalisation, nombre d'IRM et de scanners demandés secondairement pour la même indication, et les doses d’irradiation. Au total, 110 patients ont été inclus : 52 patients au cours de la première phase (29 femmes ; 23 hommes ; âge moyen de 65,2 ans) ; 58 patients au cours de la deuxième phase (29 femmes ; 29 hommes ; âge moyen de 51,4 ans). Résultats : respectivement 1 (1,92%) et 17 (29,31%) patients ont bénéficié d’un diagnostic étiologique lors des phases 1 et 2, avec une différence significative entre les modalités d'examen (p=0,0001). Le délai moyen d'exécution, le temps de transit au SAU, le taux d’hospitalisation et la durée d’hospitalisation, n'étaient pas significativement différents entre les deux phases. La dose d’irradiation était significativement différente entre les deux groupes (p-0,05). Conclusion : la mise en place d'une IRM dédiée aux urgences peut améliorer les performances diagnostiques étiologiques des diplopies binoculaires et réduire l'exposition des patients aux rayonnements ionisants sans augmenter le délai moyen de réalisation de l’examen ni le temps de transit moyen au SAU.
Mots-clés libres : Diplopie -- Diagnostic, 617.6, Neuroimagerie, Services d'urgence médicale
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/249150093
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-102184
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-102184
Type de ressource : Ressource documentaire