Performances de la mammographie, de l’échographie et de l’IRM dans la détection des ruptures d’implants mammaires : étude rétrospective observationnelle à propos de 367 cas
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Goldammer Fiona
Directeur : Pelissier Philippe
Composante : MEDECINE
Date de création : 18-09-2020
Description : Médecine. Chirurgie générale, Objectif : le but de cette étude était d’étudier les performances de la mammographie, de l’échographie et de l’IRM mammaire pour le diagnostic des ruptures d’implants mammaires. Méthode : une étude rétrospective incluait toutes les révisions d’implant. L’intégrité de l’implant à la mammographie, échographie et IRM préopératoires était consigné. Le critère de jugement principal était l’état peropératoire. Ont été calculé la sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative, rapport de vraisemblance positif et négatif des examens. Résultats : 234 patients étaient inclus ; 213 mammographies, 295 échographies et 160 IRM réalisées. 114 implants étaient rompus, 253 intacts. L’IRM est le plus sensible (99%) ; devançant la mammographie (sensibilité : 70%). La mammographie est la plus apte à détecter les implants intacts (spécificité : 93%), devant l’IRM (spécificité : 78%). L’échographie présente des propriétés intermédiaires. Une mammographie positive affirme la rupture dans 84% des cas, alors que l’IRM (valeur prédictive positive : 78%) est prise en défaut dans 20% des cas. Une échographie et une IRM normales écartent une rupture (valeur prédictive négative de 93% et 99% respectivement). La mammographie et l’échographie sont plus efficaces que l’IRM pour détecter une rupture (rapport de vraisemblance positif de respectivement 9.78, 8.24 et 4.44). L’IRM en affirme l’intégrité (rapport de vraisemblance négatif : 0.02). Conclusion : l’échographie serait le meilleur examen chez les patientes de moins de 50 ans. En cas de doute, une mammographie complète le bilan. Après 50 ans, mammographie et échographie devraient être réalisés d’emblée. Au besoin, une IRM élimine une rupture., Introduction: The purpose of this study was to evaluate the efficacy of magnetic resonance imaging, ultrasound and mammography in detecting breast implant rupture. Methods: This retrospective study included all cases of breast implant revision. The implant integrity was determined preoperatively by magnetic resonance imaging, ultrasound and mammography. The primary study endpoint was the surgical finding. Were evaluated sensitivity, specificity, positive and negative predictive value, positive and negative likelihood ratio. Results: 234 patients were included; 213 mammographies, 295 ultrasounds and 160 magnetic resonance imagings achieved. 114 clinical ruptures were confirmed, 253 implants were intact. Magnetic resonance imaging was the most sensitive (99%); outstripping mammography (sensitivity 70%). Mammography is the most accurate modality in diagnosing intact implant (sensitivity 93%), prior to magnetic resonance imaging (sensitivity 78%). Ultrasound has intermediate properties. A positive mammography asserts a rupture in 84% of cases, whereas magnetic resonance imaging (positive predictive value of 78%) can mistook in 20% of cases. Negative ultrasound and magnetic resonance imaging eliminate a rupture (respective negative predictive value of 93% and 99%). Mammography and ultrasound are more accurate than magnetic resonance imaging in diagnosing implant rupture (respective positive likelihood ratio of 9.78, 8.24 and 4.44). Magnetic resonance imaging asserts implant integrity (negative likelihood ratio of 0.02). Conclusion: Ultrasound seems to be the best imaging method for patients younger than 50 years. In case of doubt, mammography supplements the assessment modalities. After 50 years of age, mammography and ultrasound should be done from the outset. If necessary, magnetic resonance imaging rules out a rupture.
Mots-clés libres : Prothèses mammaires -- Rupture, 617.6, Mammographie
Couverture : FR
Directeur : Pelissier Philippe
Composante : MEDECINE
Date de création : 18-09-2020
Description : Médecine. Chirurgie générale, Objectif : le but de cette étude était d’étudier les performances de la mammographie, de l’échographie et de l’IRM mammaire pour le diagnostic des ruptures d’implants mammaires. Méthode : une étude rétrospective incluait toutes les révisions d’implant. L’intégrité de l’implant à la mammographie, échographie et IRM préopératoires était consigné. Le critère de jugement principal était l’état peropératoire. Ont été calculé la sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative, rapport de vraisemblance positif et négatif des examens. Résultats : 234 patients étaient inclus ; 213 mammographies, 295 échographies et 160 IRM réalisées. 114 implants étaient rompus, 253 intacts. L’IRM est le plus sensible (99%) ; devançant la mammographie (sensibilité : 70%). La mammographie est la plus apte à détecter les implants intacts (spécificité : 93%), devant l’IRM (spécificité : 78%). L’échographie présente des propriétés intermédiaires. Une mammographie positive affirme la rupture dans 84% des cas, alors que l’IRM (valeur prédictive positive : 78%) est prise en défaut dans 20% des cas. Une échographie et une IRM normales écartent une rupture (valeur prédictive négative de 93% et 99% respectivement). La mammographie et l’échographie sont plus efficaces que l’IRM pour détecter une rupture (rapport de vraisemblance positif de respectivement 9.78, 8.24 et 4.44). L’IRM en affirme l’intégrité (rapport de vraisemblance négatif : 0.02). Conclusion : l’échographie serait le meilleur examen chez les patientes de moins de 50 ans. En cas de doute, une mammographie complète le bilan. Après 50 ans, mammographie et échographie devraient être réalisés d’emblée. Au besoin, une IRM élimine une rupture., Introduction: The purpose of this study was to evaluate the efficacy of magnetic resonance imaging, ultrasound and mammography in detecting breast implant rupture. Methods: This retrospective study included all cases of breast implant revision. The implant integrity was determined preoperatively by magnetic resonance imaging, ultrasound and mammography. The primary study endpoint was the surgical finding. Were evaluated sensitivity, specificity, positive and negative predictive value, positive and negative likelihood ratio. Results: 234 patients were included; 213 mammographies, 295 ultrasounds and 160 magnetic resonance imagings achieved. 114 clinical ruptures were confirmed, 253 implants were intact. Magnetic resonance imaging was the most sensitive (99%); outstripping mammography (sensitivity 70%). Mammography is the most accurate modality in diagnosing intact implant (sensitivity 93%), prior to magnetic resonance imaging (sensitivity 78%). Ultrasound has intermediate properties. A positive mammography asserts a rupture in 84% of cases, whereas magnetic resonance imaging (positive predictive value of 78%) can mistook in 20% of cases. Negative ultrasound and magnetic resonance imaging eliminate a rupture (respective negative predictive value of 93% and 99%). Mammography and ultrasound are more accurate than magnetic resonance imaging in diagnosing implant rupture (respective positive likelihood ratio of 9.78, 8.24 and 4.44). Magnetic resonance imaging asserts implant integrity (negative likelihood ratio of 0.02). Conclusion: Ultrasound seems to be the best imaging method for patients younger than 50 years. In case of doubt, mammography supplements the assessment modalities. After 50 years of age, mammography and ultrasound should be done from the outset. If necessary, magnetic resonance imaging rules out a rupture.
Mots-clés libres : Prothèses mammaires -- Rupture, 617.6, Mammographie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/249274647
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-102535
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-102535
Type de ressource : Ressource documentaire