Auteur(s) : Akatbach Fatima
Directeur : Bisch Olivier
Composante : MEDECINE
Date de création : 04-09-2020

Description : Médecine générale, Introduction : le stress quotidien est un motif de consultation fréquent en médecine générale. Pour améliorer sa prise en charge, le médecin généraliste a la possibilité de recourir aux thérapies complémentaires. La méditation de pleine conscience a montré son intérêt dans la réduction du stress et le contrôle des émotions. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la capacité des patients à entrer en pleine conscience après un programme d’initiation mené en consultation et reposant sur une pratique informelle. Les objectifs secondaires étaient de mettre en évidence l’existence de profils de patients plus réceptifs à la pleine conscience et d’explorer l’intérêt des patients stressés pour cette technique. Méthodes : nous avons réalisé une étude pilote interventionnelle, mono centrique auprès d’une population de patients stressés d’un cabinet de médecine générale du Bas-Rhin. Le critère d’inclusion était la présence d’un stress quotidien. Les critères d’exclusions étaient l’âge inférieur à 18 ans et supérieur à 65 ans, la présence d’une pathologie psychiatrique décompensée et la prise de psychotropes. Un questionnaire de recrutement a servi à l’inclusion. Les patients ont rempli l’échelle de Cungi stress et stresseurs avant l’initiation et l’échelle du FMI-14 avant et après. L’initiation s‘est déroulée sur 4 consultations avec introduction successive à 3 types d’exercices informels de pleine conscience. Résultats : 16 patients inclus sur 44 questionnaires recueillis. Le delta FMI-14 a montré une tendance significative à l’augmentation après initiation (p=0.057). Le sexe féminin (p=0.047), l’antécédent de thérapie complémentaire (p=0.03) et un score élevé à l’échelle de Cungi stress (p=0.01) ont montré une corrélation significative avec la variation du delta FMI-14. Seul 25.93% des questionnaires recueillis ont rapporté un désintérêt vis-à-vis de la méditation de pleine conscience. Conclusion : l’initiation à travers des exercices informels instaurés en consultation apparait être une bonne introduction à la pleine conscience en médecine générale. Certains profils de patients semblent être plus sensibles à cette technique. Une étude plus puissante pourrait être envisagée pour confirmer ces observations., Introduction: Daily stress is a frequent reason for consultation in general medicine. To improve his care, the general practitioner has the possibility of resorting to complementary therapies. Mindfulness meditation has shown its interest in reducing stress and controlling emotions. The main objective of this study was to assess the ability of patients to come into full consciousness after an initiation program conducted in consultation and based on informal practice. The secondary objectives were to highlight the existence of patient profiles more receptive to mindfulness and to explore the interest of stressed patients in this technique. Methods: We carried out an interventional, mono-centric pilot study on a population of stressed patients in a general practice in Bas-Rhin. The inclusion criterion was the presence of daily stress. The exclusion criteria were age under 18 and over 65, the presence of a decompensated psychiatric condition and the use of psychotropic drugs. A recruitment questionnaire was used for inclusion. Patients completed the Cungi stress and stressors scale before initiation and the IMF-14 scale before and after. The initiation took place over 4 consultations with successive introduction to 3 types of informal mindfulness exercises. Results: 16 patients included out of 44 questionnaires collected. The IMF-14 delta showed a significant increasing trend after initiation (p = 0.057). Female gender (p = 0.047), history of complementary therapy (p = 0.03) and a high Cungi stress score (p = 0.01) showed a significant correlation with the change in the IMF-14 delta. Only 25.93% of the questionnaires collected reported a lack of interest in mindfulness meditation. Conclusion: Initiation through informal exercises introduced in consultation appears to be a good introduction to mindfulness in general medicine. Certain patient profiles seem to be more sensitive to this technique. A more powerful study could be considered to confirm these observations.
Mots-clés libres : Pleine conscience, 617.6
Couverture : FR