Évaluation de l’impact du confinement imposé par la pandémie à SARS-CoV2 sur la pratique de l’activité physique et sportive chez des patients présentant une pathologie cardio-métabolique chronique et chez des sujets sains sportifs
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Fellous Etienne
Directeur : Schultz Magali
Composante : MEDECINE
Date de création : 14-10-2020
Description : Médecine physique et de réadaptation, L’efficacité de la pratique d’une activité physique régulière n’est plus à démontrer pour la prise en charge de nombreuses pathologies chroniques. De par le confinement imposé par l’épidémie à SARS-CoV2, les interactions sociales ainsi que la pratique d’une grande partie des activités physiques et sportives ont été limitées. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact du confinement chez les patients atteints d’une pathologie chronique cardio-métabolique telle que le diabète de type 2, et de les comparer à une population sportive, dite « saine ». Puis, secondairement, nous recherchions d’éventuelles différences quant aux niveaux d’anxiété et de dépression, à la qualité du sommeil, aux habitudes alimentaires. Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique (CHU de Strasbourg et Toulouse), incluant des patients atteints d’une pathologie chronique et suivis dans le cadre d’un programme SPORT SANTE, et des sujets sains pratiquant une activité sportive régulière, hors sportifs professionnels. Le recueil des données était fait en deux temps : un entretien téléphonique avec un médecin puis une série d’auto-questionnaires à compléter. Du 11 juin au 5 juillet 2020, 499 sujets ont été inclus dans l’étude : 269 sportifs et 230 patients, dont 32 atteints de pathologies cardio-métaboliques. Les patients CM ont globalement maintenu leur niveau d’APS. Parmi eux, ceux pratiquant une APS seul avant le confinement ont majoré leur nombre de séances hebdomadaires. En revanche, les patients CM qui pratiquaient une APS encadrée avant ont réduit leur pratique, et seule la moitié l’a reprise après le confinement. Les sportifs ont quant à eux majoré leur nombre de séances hebdomadaires pendant le confinement, puis sont revenus par la suite à un niveau d’APS similaire à la période pré-confinement. Un retentissement à court et moyen terme sur l’activité physique a été mis en évidence chez les personnes ayant respecté le confinement. Il serait intéressant de poursuivre le suivi afin d’évaluer un éventuel retentissement sur le long terme.
Mots-clés libres : SARS-CoV-2 (virus), 617.6, Épidémie, Quarantaine, Sports -- Pratique, Appareil cardiovasculaire -- Maladies, Troubles du métabolisme
Couverture : FR
Directeur : Schultz Magali
Composante : MEDECINE
Date de création : 14-10-2020
Description : Médecine physique et de réadaptation, L’efficacité de la pratique d’une activité physique régulière n’est plus à démontrer pour la prise en charge de nombreuses pathologies chroniques. De par le confinement imposé par l’épidémie à SARS-CoV2, les interactions sociales ainsi que la pratique d’une grande partie des activités physiques et sportives ont été limitées. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact du confinement chez les patients atteints d’une pathologie chronique cardio-métabolique telle que le diabète de type 2, et de les comparer à une population sportive, dite « saine ». Puis, secondairement, nous recherchions d’éventuelles différences quant aux niveaux d’anxiété et de dépression, à la qualité du sommeil, aux habitudes alimentaires. Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique (CHU de Strasbourg et Toulouse), incluant des patients atteints d’une pathologie chronique et suivis dans le cadre d’un programme SPORT SANTE, et des sujets sains pratiquant une activité sportive régulière, hors sportifs professionnels. Le recueil des données était fait en deux temps : un entretien téléphonique avec un médecin puis une série d’auto-questionnaires à compléter. Du 11 juin au 5 juillet 2020, 499 sujets ont été inclus dans l’étude : 269 sportifs et 230 patients, dont 32 atteints de pathologies cardio-métaboliques. Les patients CM ont globalement maintenu leur niveau d’APS. Parmi eux, ceux pratiquant une APS seul avant le confinement ont majoré leur nombre de séances hebdomadaires. En revanche, les patients CM qui pratiquaient une APS encadrée avant ont réduit leur pratique, et seule la moitié l’a reprise après le confinement. Les sportifs ont quant à eux majoré leur nombre de séances hebdomadaires pendant le confinement, puis sont revenus par la suite à un niveau d’APS similaire à la période pré-confinement. Un retentissement à court et moyen terme sur l’activité physique a été mis en évidence chez les personnes ayant respecté le confinement. Il serait intéressant de poursuivre le suivi afin d’évaluer un éventuel retentissement sur le long terme.
Mots-clés libres : SARS-CoV-2 (virus), 617.6, Épidémie, Quarantaine, Sports -- Pratique, Appareil cardiovasculaire -- Maladies, Troubles du métabolisme
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/250023202
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-103799
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-103799
Type de ressource : Ressource documentaire