Évaluation du score phénotypique par cytométrie en flux dans le diagnostic de la leucémie myélo-monocytaire chronique aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Lefebvre Thomas Vincent
Directeur : Mayeur-Rousse Caroline
Composante : MEDECINE
Date de création : 26-10-2020
Description : Médecine. Biologie médicale, Introduction : la leucémie myélo-monocytaire chronique (LMMC) est une hémopathie maligne clonale rare acquise classée dans les néoplasies myéloprolifératives/syndromes myélodysplasiques (NMP/SMD) de la classification OMS 2016. Elle est caractérisée par une monocytose -1G/L et -10 % de l’ensemble des leucocytes, persistante depuis plus de trois mois. Cependant, la monocytose est une situation clinico-biologique fréquente et peu spécifique. Aucun argument clinique ou biologique n’est à la fois sensible et spécifique de la LMMC. C’est dans ce contexte qu’un test en cytométrie en flux est élaboré en 2015 par l’équipe de Selimoglu-Buet, basé sur la répartition des sous-populations monocytaires (Mo1, Mo2, Mo3). Méthodes : nous avons étudié sur une cohorte de 82 patients les performances du panel LMMC en comparant les profils monocytaires chez des patients malades et contrôles. Résultats : nous retrouvons une augmentation des monocytes classiques (Mo1) chez les patients souffrant de LMMC et une diminution des monocytes intermédiaires (Mo2) et non classiques (Mo3) par rapport aux patients contrôles. Grâce aux courbes de ROC, nous avons établi qu’un seuil de Mo1 ≥ 95 %, proche de celui de 94 % recommandé par Selimoglu-Buet et al., est en faveur du diagnostic ; de même qu’un seuil de Mo3 ≤ 2.7 %. Conclusion : ces résultats corroborent ceux des études déjà menées qui ont montré que l’accumulation de Mo1 (- 94 %) est à la fois sensible et spécifique de la LMMC. Ils montrent également que la diminution des Mo3 est un argument supplémentaire en faveur du diagnostic. Finalement, nous avons intégré ces deux paramètres (Mo1 et Mo3) dans une stratégie diagnostique globale de la LMMC au sein du laboratoire d’hématologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg., Introduction : chronic myelomonocytic leukemia (CMML) is a rare acquired clonal hematologic malignancy classified as myelodysplastic/myeloproliferative neoplasm according to the WHO classification 2016. The major diagnostic criterion is a sustained (more than three months) monocytosis -1G/L with monocytes accounting -10 % of the total white blood cell. However, monocytosis is a frequent situation and not specific of CMML. There are no clinical or biological arguments that are both highly sensitive and specific for the diagnosis. In this context, Selimoglu-Buet et al developed a flow cytometry test in 2015, based on the monocyte subsets distribution (Mo1, Mo2, Mo3) in peripheral blood. Methods : a cohort of 82 patients was studied with the CMML panel. Monocyte subsets in affected and control patients were compared. Results: we found an increase in classical monocytes (Mo1) in patients suffering from CMML and a decrease in intermediate (Mo2) and non-classical (Mo3) monocytes compared to control patients. We found a threshold value of Mo1 ≥ 95%, close to that of 94% recommended by Selimoglu-Buet et al., in favor of the diagnosis of CMML as well as a threshold value of Mo3 ≤ 2.7%. Conclusion : Our results are conform with previous studies which have shown that the accumulation of Mo1 (- 94%) is both sensitive and specific for CMML. We also demonstrate that the decrease in Mo3 is a supplementary argument for the diagnosis. Finally, we now use these two parameters (Mo1 and Mo3) in a global diagnostic strategy of CMML.
Mots-clés libres : Maladies myélodysplasiques-myéloprolifératives, 617.6, Cytométrie de flux, Leucémie myélomonocutaire chronique
Couverture : FR
Directeur : Mayeur-Rousse Caroline
Composante : MEDECINE
Date de création : 26-10-2020
Description : Médecine. Biologie médicale, Introduction : la leucémie myélo-monocytaire chronique (LMMC) est une hémopathie maligne clonale rare acquise classée dans les néoplasies myéloprolifératives/syndromes myélodysplasiques (NMP/SMD) de la classification OMS 2016. Elle est caractérisée par une monocytose -1G/L et -10 % de l’ensemble des leucocytes, persistante depuis plus de trois mois. Cependant, la monocytose est une situation clinico-biologique fréquente et peu spécifique. Aucun argument clinique ou biologique n’est à la fois sensible et spécifique de la LMMC. C’est dans ce contexte qu’un test en cytométrie en flux est élaboré en 2015 par l’équipe de Selimoglu-Buet, basé sur la répartition des sous-populations monocytaires (Mo1, Mo2, Mo3). Méthodes : nous avons étudié sur une cohorte de 82 patients les performances du panel LMMC en comparant les profils monocytaires chez des patients malades et contrôles. Résultats : nous retrouvons une augmentation des monocytes classiques (Mo1) chez les patients souffrant de LMMC et une diminution des monocytes intermédiaires (Mo2) et non classiques (Mo3) par rapport aux patients contrôles. Grâce aux courbes de ROC, nous avons établi qu’un seuil de Mo1 ≥ 95 %, proche de celui de 94 % recommandé par Selimoglu-Buet et al., est en faveur du diagnostic ; de même qu’un seuil de Mo3 ≤ 2.7 %. Conclusion : ces résultats corroborent ceux des études déjà menées qui ont montré que l’accumulation de Mo1 (- 94 %) est à la fois sensible et spécifique de la LMMC. Ils montrent également que la diminution des Mo3 est un argument supplémentaire en faveur du diagnostic. Finalement, nous avons intégré ces deux paramètres (Mo1 et Mo3) dans une stratégie diagnostique globale de la LMMC au sein du laboratoire d’hématologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg., Introduction : chronic myelomonocytic leukemia (CMML) is a rare acquired clonal hematologic malignancy classified as myelodysplastic/myeloproliferative neoplasm according to the WHO classification 2016. The major diagnostic criterion is a sustained (more than three months) monocytosis -1G/L with monocytes accounting -10 % of the total white blood cell. However, monocytosis is a frequent situation and not specific of CMML. There are no clinical or biological arguments that are both highly sensitive and specific for the diagnosis. In this context, Selimoglu-Buet et al developed a flow cytometry test in 2015, based on the monocyte subsets distribution (Mo1, Mo2, Mo3) in peripheral blood. Methods : a cohort of 82 patients was studied with the CMML panel. Monocyte subsets in affected and control patients were compared. Results: we found an increase in classical monocytes (Mo1) in patients suffering from CMML and a decrease in intermediate (Mo2) and non-classical (Mo3) monocytes compared to control patients. We found a threshold value of Mo1 ≥ 95%, close to that of 94% recommended by Selimoglu-Buet et al., in favor of the diagnosis of CMML as well as a threshold value of Mo3 ≤ 2.7%. Conclusion : Our results are conform with previous studies which have shown that the accumulation of Mo1 (- 94%) is both sensitive and specific for CMML. We also demonstrate that the decrease in Mo3 is a supplementary argument for the diagnosis. Finally, we now use these two parameters (Mo1 and Mo3) in a global diagnostic strategy of CMML.
Mots-clés libres : Maladies myélodysplasiques-myéloprolifératives, 617.6, Cytométrie de flux, Leucémie myélomonocutaire chronique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/250024527
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-103817
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-103817
Type de ressource : Ressource documentaire