Fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez les patients traités par anticoagulants oraux directs aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg : étude rétrospective
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Arat Thomas
Directeur : Noll Eric
Composante : MEDECINE
Date de création : 29-10-2020
Description : Médecine. Anesthésie-réanimation, Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont un problème majeur de santé publique mondiale. Une prise en charge chirurgicale s’impose dans un délai de 48 heures au risque d’une augmentation de la mortalité ou morbidité. Or la présence d’un des anticoagulant oral direct dans le traitement habituel du patient peut limiter cette prise en charge à cause du risque hémorragique augmenté par ce traitement. Ce risque impose des reports chirurgicaux dépassant les délais recommandés de prise en charge. Se dresse alors un challenge pour les professionnels quant à l’estimation du rapport risque bénéfice. Notre étude propose de caractériser la prévalence des traitements par anticoagulants oraux direct et souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur. Nous avons mené une étude observationnelle descriptive, rétrospective sur données au sein de notre établissement, les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Les données ont été extraites rétrospectivement à partir du 1er Janvier 2015 jusqu’au 31 Décembre 2019. Sur la période observée, 3700 patients ont été pris en charge pour FESF. 6,4% de ces patients était sous anticoagulant oral direct. Le taux annuel de patient sous AOD n’a cessé d’augmenter à partir de 2015 jusqu’à atteindre 12,4% des patients souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur. Notre étude confirme que les patients traités par anticoagulants oraux directs et présentant une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont une population d’importance significative et en croissance constante d’année en année. En plus de l’absence d’antidote spécifique disponible pour certaines de ces molécules, nos travaux mettent en évidence une problématique supplémentaire pour aboutir à une prise en charge chirurgicale rapide. Une difficulté se présente alors pour le respect d’un délai admission intervention court pour les patients traités par anticoagulants oraux directs souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Mots-clés libres : Fémur -- Fractures, Anticoagulants oraux directs, 617.6
Couverture : FR
Directeur : Noll Eric
Composante : MEDECINE
Date de création : 29-10-2020
Description : Médecine. Anesthésie-réanimation, Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont un problème majeur de santé publique mondiale. Une prise en charge chirurgicale s’impose dans un délai de 48 heures au risque d’une augmentation de la mortalité ou morbidité. Or la présence d’un des anticoagulant oral direct dans le traitement habituel du patient peut limiter cette prise en charge à cause du risque hémorragique augmenté par ce traitement. Ce risque impose des reports chirurgicaux dépassant les délais recommandés de prise en charge. Se dresse alors un challenge pour les professionnels quant à l’estimation du rapport risque bénéfice. Notre étude propose de caractériser la prévalence des traitements par anticoagulants oraux direct et souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur. Nous avons mené une étude observationnelle descriptive, rétrospective sur données au sein de notre établissement, les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Les données ont été extraites rétrospectivement à partir du 1er Janvier 2015 jusqu’au 31 Décembre 2019. Sur la période observée, 3700 patients ont été pris en charge pour FESF. 6,4% de ces patients était sous anticoagulant oral direct. Le taux annuel de patient sous AOD n’a cessé d’augmenter à partir de 2015 jusqu’à atteindre 12,4% des patients souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur. Notre étude confirme que les patients traités par anticoagulants oraux directs et présentant une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont une population d’importance significative et en croissance constante d’année en année. En plus de l’absence d’antidote spécifique disponible pour certaines de ces molécules, nos travaux mettent en évidence une problématique supplémentaire pour aboutir à une prise en charge chirurgicale rapide. Une difficulté se présente alors pour le respect d’un délai admission intervention court pour les patients traités par anticoagulants oraux directs souffrant d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Mots-clés libres : Fémur -- Fractures, Anticoagulants oraux directs, 617.6
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/250172011
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-104038
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-104038
Type de ressource : Ressource documentaire