Pratiques et opinions des médecins généralistes français concernant les directives anticipées
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Gross Sophie
Directeur : Bronner Claude
Composante : MEDECINE
Date de création : 16-12-2020
Description : Médecine générale, Introduction : La fin de vie fait partie des sujets éthiques majeurs de notre société, constamment remise au coeur de l'actualité. La loi a introduit en 2005 le droit pour toute personne majeure de rédiger ses souhaits concernant sa fin de vie dans le cas où elle ne sera plus capable de s'exprimer. Ces directives anticipées, témoin d'un respect de la volonté des patients, sont pourtant peu rédigées. Les médecins généralistes sont les premiers interlocuteurs des patients quelles que soient leurs affections. L'objectif est d'évaluer leurs pratiques et opinions concernant les directives anticipées. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude quantitative, épidémiologique, observationnelle et descriptive. Le recueil des données est fait par un questionnaire via internet, adressé à tous les médecins généralistes français, installés ou remplaçants, thésés ou non. Résultats : Sur 1280 réponses, 95,7% des médecins se disent favorables aux directives anticipées. 82,3% estiment qu'ils ont une place centrale dans l'aide à leurs rédactions. 71% estiment qu'une consultation dédiée est pertinente, mais 68,7% n'en ont jamais réalisées. 49,7% des médecins abordent rarement ou jamais le sujet. 14,5% des médecins utilisent des documents mis à disposition par les campagnes d'information nationales. Conclusion : Malgré l'opinion favorable des médecins généralistes, les directives anticipées occupent une place minime dans leur pratique quotidienne. Une sensibilisation du grand public, une amélioration de la formation des médecins, une valorisation financière des consultations dédiées, amélioreraient leur rédaction. Les directives anticipées pourraient également s'intégrer dans un cadre plus général de planification anticipée des soins., Introduction : The end of life is one of the major ethical issues of our society, constantly brought back to the heart of the news. In 2005, the law introduced the right for any adult to write down their wishes regarding their end of life in the event that they will no longer be able to express themselves. These advance directives, witness to respect for the wishes of patients, are however poorly written. General practitioners are the first point of contact for patients, whatever their pathologies. The aim is to assess their practices and opinions regarding advance directives. Material and Methods: This is a quantitative, epidemiological, observational and descriptive study. The data is collected by means of a questionnaire via the Internet, sent to all French general practitioners, installed or replacing, teas or not. Results: Out of 1,280 responses, 95.7% of doctors say they are in favor of advance directives. 82.3% believe that they have a central place in helping their writing. 71% believe that a dedicated consultation is relevant, but 68.7% have never done one. 49.7% of doctors rarely or never broach the subject. 14.5% of doctors use documents made available by national information campaigns. Conclusion: Despite the favorable opinion of general practitioners, advance directives occupy a minimal place in their daily practice. Raising the awareness of the general public, improving the training of doctors, and enhancing the financial value of dedicated consultations would improve their writing. Advance directives could also be integrated into a more general framework of advance care planning
Mots-clés libres : Testaments de vie, 617.6, Fin de vie
Couverture : FR
Directeur : Bronner Claude
Composante : MEDECINE
Date de création : 16-12-2020
Description : Médecine générale, Introduction : La fin de vie fait partie des sujets éthiques majeurs de notre société, constamment remise au coeur de l'actualité. La loi a introduit en 2005 le droit pour toute personne majeure de rédiger ses souhaits concernant sa fin de vie dans le cas où elle ne sera plus capable de s'exprimer. Ces directives anticipées, témoin d'un respect de la volonté des patients, sont pourtant peu rédigées. Les médecins généralistes sont les premiers interlocuteurs des patients quelles que soient leurs affections. L'objectif est d'évaluer leurs pratiques et opinions concernant les directives anticipées. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude quantitative, épidémiologique, observationnelle et descriptive. Le recueil des données est fait par un questionnaire via internet, adressé à tous les médecins généralistes français, installés ou remplaçants, thésés ou non. Résultats : Sur 1280 réponses, 95,7% des médecins se disent favorables aux directives anticipées. 82,3% estiment qu'ils ont une place centrale dans l'aide à leurs rédactions. 71% estiment qu'une consultation dédiée est pertinente, mais 68,7% n'en ont jamais réalisées. 49,7% des médecins abordent rarement ou jamais le sujet. 14,5% des médecins utilisent des documents mis à disposition par les campagnes d'information nationales. Conclusion : Malgré l'opinion favorable des médecins généralistes, les directives anticipées occupent une place minime dans leur pratique quotidienne. Une sensibilisation du grand public, une amélioration de la formation des médecins, une valorisation financière des consultations dédiées, amélioreraient leur rédaction. Les directives anticipées pourraient également s'intégrer dans un cadre plus général de planification anticipée des soins., Introduction : The end of life is one of the major ethical issues of our society, constantly brought back to the heart of the news. In 2005, the law introduced the right for any adult to write down their wishes regarding their end of life in the event that they will no longer be able to express themselves. These advance directives, witness to respect for the wishes of patients, are however poorly written. General practitioners are the first point of contact for patients, whatever their pathologies. The aim is to assess their practices and opinions regarding advance directives. Material and Methods: This is a quantitative, epidemiological, observational and descriptive study. The data is collected by means of a questionnaire via the Internet, sent to all French general practitioners, installed or replacing, teas or not. Results: Out of 1,280 responses, 95.7% of doctors say they are in favor of advance directives. 82.3% believe that they have a central place in helping their writing. 71% believe that a dedicated consultation is relevant, but 68.7% have never done one. 49.7% of doctors rarely or never broach the subject. 14.5% of doctors use documents made available by national information campaigns. Conclusion: Despite the favorable opinion of general practitioners, advance directives occupy a minimal place in their daily practice. Raising the awareness of the general public, improving the training of doctors, and enhancing the financial value of dedicated consultations would improve their writing. Advance directives could also be integrated into a more general framework of advance care planning
Mots-clés libres : Testaments de vie, 617.6, Fin de vie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/252967178
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-105720
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-105720
Type de ressource : Ressource documentaire