Auteur(s) : Meyer Valérie
Directeur : Nicoue-Beglah Marc
Composante : MEDECINE
Date de création : 16-12-2020

Description : Médecine générale, Aujourd’hui, malgré l’évolution des campagnes de préventions, des connaissances en médecine, des mœurs, les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes (FSF) restent en grande partie dans l’ombre. Ce travail s’intéresse aux conséquences de cette invisbilisation des FSF, sur leur santé sexuelle, leur santé en général, ainsi que sur leur suivi médical et gynécologique. L’étude qualitative directive réalisée « online » auprès de femmes vivant en France, ayant des rapports sexuels avec des femmes, montre qu’il existe encore dans les esprits de ces femmes de nombreuses idées reçues. Celles-ci souvent relatées par la société voir des professionnels de santé, eux même trop peu (voir mal) informés sur le sujet, n’ayant pas de formation dédiée . Ces idées reçues concernant notamment le risque d’infections sexuellement transmissible et la nécessité d’un suivi gynécologique des FSF. En effet, elles/ils sont encore trop nombreux(ses) à penser, à tort, que n’ayant pas de rapports sexuels avec des hommes elles ne sont pas à risque d’IST et/ou ne nécessitent pas de suivi gynécologique. Elles ne se protègent donc pas lors des rapports sexuels et n’ont souvent aucun suivi médical, du moins sur le plan gynécologique, alors qu’elles sont avant tout des femmes., Today, despite the evolution of prevention campaigns, medical knowledge and manners, women who have sex with women (WSW) remain largely in the shadows. This work examines the consequences of this invisbilisation of WSW on their sexual health, their health in general, as well as on their medical and gynecological monitoring. The qualitative directive study carried out "online" with women living in France who have sex with women shows that there are still many misconceptions in the minds of these women. These often reported by society see health professionals, themselves too little (or even poorly) informed on the subject, not having dedicated training. These ideas concern in particular the risk of sexually transmitted infections and the need for gynecological monitoring of WSW. Indeed, they are still too many to think, wrongly, that not having sex with men they are not at risk of STIs and / or do not require gynecological follow-up. They therefore do not protect themselves during sexual intercourse and often have no medical follow-up, at least on the gynecological level, although they are above all women.
Mots-clés libres : Maladies sexuellement transmissibles -- Prévention, 617.6, Lesbienne, Consultation médicale
Couverture : FR