Auteur(s) : Bernard Myriam
Date de création : 30-06-2020

Description : Médecine. Ophtalmologie, Des pathologies telles que la DMLA exsudative ou les néovaisseaux choroïdiens sur myopie forte, représentent un enjeu majeur de la consultation d’ophtalmologie. En effet ils peuvent être responsables d’une baisse d’acuité visuelle sévère et on dispose d’un traitement efficace pour ces atteintes, par le biais des injections intra-vitréennes d’anti-VEGF. On s’est longtemps basé sur l’angiographie à la fluorescéine et/ou au vert d’indocyanine pour poser le diagnostic des néovaisseaux choroïdiens. L’avènement récent de l’OCT (OCT-B) depuis quelques années a déjà révolutionné leur prise en charge, que ce soit dans le dépistage ou le suivi des néovaisseaux traités. Cependant, l’angiographie classique présente l’inconvénient d’un caractère relativement invasif, à cause de l’injection de produit de contraste et des risques d’effets indésirables (notamment allergiques) que l’on connaît. Et l’OCT-B ne donne que des signes indirects de l’activité d’un néovaisseau sans pouvoir mettre en évidence directement celui-ci, ni permettre d’exclure à lui seul sa présence. Avec l’arrivée de l’OCT-angiographie, fournissant une image directe du flux vasculaire rétinien sans injection de produit de contraste, on a envisagé que ce nouvel examen pourrait supplanter l’angiographie dans la stratégie diagnostique de la néovascularisation choroïdienne. Mais en vraie-vie il existe peu d’études qui ont démontré sans équivoque son intérêt. L’objectif de ce travail était donc d’évaluer la place de cet examen dans notre CHRU. On s’est limité dans notre étude à la pathologie néovasculaire choroïdienne.
Mots-clés libres : Dégénérescence maculaire liée à l'âge, 617.6
Couverture : FR