Auteur(s) : Kohout Marina
Directeur : Meyer, Laurent
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021

Description : Médecine générale, Objectifs : l'obésité et le diabète de type 2 sont des pathologies chroniques, de prévalence croissante et des facteurs majeurs de morbi-mortalité. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer I'efficacité du programme d'activité physique optimisée et d'éducation diététique de 6 semaines proposé par l'IURC d'Illkirch chez les sujets diabétiques de type 2 et en obésité sévère à 1 an et 2 ans. Les objectifs secondaires étaient de rechercher des liens de causalité entre les paramètres suivis et l'arrêt précoce de la prise en charge après la réalisation du programme et de déterminer un index de succès du programme. Méthode : Les patients atteints de diabète de type 2 et ayant un IMC ≥ 35 kg/m2 étaient inclus dans cette étude observationnelle rétrospective. Le succès du programme était défini à 2 ans selon deux niveaux de réussite définissant des sujets répondeurs et très bons répondeurs basés respectivement sur une perte de poids de 5 et 10 %, une baisse d'Hba1c de 0,5 et 1 % et l'amélioration du test de marche de 6 minutes de 5 et 10 %. Résultats : 132 patients étaient inclus entre le 01/01/2016 elle 31/12/2018. Le poids moyen à l'incluslon était de 120,69 kg et l'lMC de 43.23 kg/m2. 63 sujets étaient suivis pendant 2 ans soit 52,3 % de perdus de vue après la fin du programme. Au total, 81 % présentaient une hypertension, 64 % une dyslipidémie et le diabète était d'installation récente dans 59,8 % des cas. Aucune différence des caractéristiques initiales n était retrouvée entre la population perdue de vue et celle suivie sur 2 ans. A 2 ans, la perte de poids était de 6,99 % du poids initial el la tension artérielle diastolique diminuait de 86,9 mmHg à 80,21 mmHg (-6,69 mmHg ; p=0,01). L'Hba1c diminuait de façon non significative, mais le nombre de molécules antidiabétiques utilisées diminuait de 1,62 à 1,27 molécule par patient (p=0,01) à 1 an. Les sulfamides hypoglycémiants étaient volontairement moins prescrits avec une baisse de 83,26 % (p=0,001) à 2 ans et les analogues du GLPI augmentaient de 66,65 % (p=0,05). D'après le score composite proposé, 6 patients sur 63 étaient répondeurs et 4 très bons répondeurs. Conclusion : Notre étude manquait de puissance d'où le faible nombre de résultats significatifs, mais une amélioration sur le plan pondéral et métabolique semblait apparaître tandis que sur le plan fonctionnel, les bénéfices ne persistaient pas malgré une amélioration rapide lors de la première année de suivi
Mots-clés libres : Obésité morbide -- Dissertation universitaire, Diabète de type 2 -- Dissertation universitaire, Prise en charge de la maladie -- Dissertation universitaire
Couverture : FR