Satisfaction des patientes pendant le déclenchement artificiel du travail par maturation cervicale : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention gynécologie obstétrique
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Flament Émeline
Directeur(s) : Sananès, Nicolas
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction : Le déclenchement artificiel du travail concerne environ 22% des accouchements en France. Lorsque le status cervical s’avère défavorable, cette intervention nécessite une première phase dite de maturation cervicale. Les études les plus récentes favoriseraient la sonde à ballonnet et le misoprostol per os mais peu se sont intéressées à la satisfaction et au choix des patientes. Cette étude a pour objectif d’évaluer la satisfaction des patientes lors d’un déclenchement artificiel du travail, après avoir choisi par elles-mêmes la méthode de maturation cervicale, entre sonde à ballonnet ou misoprostol per os. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée du premier février 2020 au 28 février 2021 au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Les patientes éligibles devaient présenter un status cervical défavorable, au-delà de 37 semaines d’aménorrhées, sans antécédent de césarienne, sur grossesse singleton avec un foetus en présentation céphalique, indemne de pathologie sévère. Après explications des bénéfices et risques, les patientes étaient invitées à choisir l’une des deux méthodes lorsque la situation clinique le permettait. La satisfaction était évaluée en maternité au deuxième jour du post-partum. Le critère de jugement principal était la propension à choisir la même méthode de maturation cervicale si un déclenchement du travail était nécessaire lors d’une future grossesse d’une part, et la propension à recommander cette méthode à une amie d’autre part. Résultats : 575 patientes étaient éligibles à l’étude, parmi lesquelles 365 ont répondu au questionnaire de satisfaction (63,5%) : 236 (64.7%) d’entre elles ont choisi une maturation cervicale par sonde à ballonnet, et 129 (35.3%) par misoprostol per os. Concernant le critère de jugement principal, les patientes étaient satisfaites de leur méthode de maturation cervicale sans différence significative retrouvée entre les deux groupes, et étaient très satisfaites d’avoir la possibilité de choisir leur méthode de maturation cervicale. Discussion : Cette étude est la première dans la littérature à s’intéresser à la satisfaction des patientes ainsi qu’à leur choix lors de la maturation cervicale, et présente un taux élevé de participation. Bien que plus de patientes se soient orientées vers la sonde à ballonnet, nous n’avons pas retrouvé de différence significative quant à la satisfaction globale des patientes entre ces deux méthodes. Malgré une information écrite et orale homogène, le choix a pu être influencé par le discours tenu à la patiente par l’équipe médicale. Il est cependant difficile de déterminer, pour des raisons éthiques, si la satisfaction est en lien avec le fait de choisir la méthode de maturation ou avec le type de méthode lui-même. Conclusion : Lorsque les patientes choisissent le mode de maturation cervicale, la satisfaction est globalement bonne, quelle que soit la méthode, par sonde à ballonnet ou par misoprostol. Il n’y a pas lieu d’imposer, pour des arguments de satisfaction, une méthode de maturation plutôt qu’une autre
Discipline : Médecine (gynécologie-obstétrique)
Directeur(s) : Sananès, Nicolas
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction : Le déclenchement artificiel du travail concerne environ 22% des accouchements en France. Lorsque le status cervical s’avère défavorable, cette intervention nécessite une première phase dite de maturation cervicale. Les études les plus récentes favoriseraient la sonde à ballonnet et le misoprostol per os mais peu se sont intéressées à la satisfaction et au choix des patientes. Cette étude a pour objectif d’évaluer la satisfaction des patientes lors d’un déclenchement artificiel du travail, après avoir choisi par elles-mêmes la méthode de maturation cervicale, entre sonde à ballonnet ou misoprostol per os. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée du premier février 2020 au 28 février 2021 au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Les patientes éligibles devaient présenter un status cervical défavorable, au-delà de 37 semaines d’aménorrhées, sans antécédent de césarienne, sur grossesse singleton avec un foetus en présentation céphalique, indemne de pathologie sévère. Après explications des bénéfices et risques, les patientes étaient invitées à choisir l’une des deux méthodes lorsque la situation clinique le permettait. La satisfaction était évaluée en maternité au deuxième jour du post-partum. Le critère de jugement principal était la propension à choisir la même méthode de maturation cervicale si un déclenchement du travail était nécessaire lors d’une future grossesse d’une part, et la propension à recommander cette méthode à une amie d’autre part. Résultats : 575 patientes étaient éligibles à l’étude, parmi lesquelles 365 ont répondu au questionnaire de satisfaction (63,5%) : 236 (64.7%) d’entre elles ont choisi une maturation cervicale par sonde à ballonnet, et 129 (35.3%) par misoprostol per os. Concernant le critère de jugement principal, les patientes étaient satisfaites de leur méthode de maturation cervicale sans différence significative retrouvée entre les deux groupes, et étaient très satisfaites d’avoir la possibilité de choisir leur méthode de maturation cervicale. Discussion : Cette étude est la première dans la littérature à s’intéresser à la satisfaction des patientes ainsi qu’à leur choix lors de la maturation cervicale, et présente un taux élevé de participation. Bien que plus de patientes se soient orientées vers la sonde à ballonnet, nous n’avons pas retrouvé de différence significative quant à la satisfaction globale des patientes entre ces deux méthodes. Malgré une information écrite et orale homogène, le choix a pu être influencé par le discours tenu à la patiente par l’équipe médicale. Il est cependant difficile de déterminer, pour des raisons éthiques, si la satisfaction est en lien avec le fait de choisir la méthode de maturation ou avec le type de méthode lui-même. Conclusion : Lorsque les patientes choisissent le mode de maturation cervicale, la satisfaction est globalement bonne, quelle que soit la méthode, par sonde à ballonnet ou par misoprostol. Il n’y a pas lieu d’imposer, pour des arguments de satisfaction, une méthode de maturation plutôt qu’une autre
Discipline : Médecine (gynécologie-obstétrique)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Parturition
- Accouchement provoqué
- Patients -- Satisfaction
- Misoprostol
- Sonde à ballonnet
- 618.1-8
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/257957081
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-212169
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-212169
Type de ressource : Ressource documentaire