Auteur(s) : Carpentier Maxime
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2018

Description : Médecine générale, Introduction : La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est une pathologie définie par une hypertrophie ventriculaire gauche - 15mm sans autres causes hémodynamiques évidente (HTA, rétrécissement aortique serré). La présence d’une obstruction sous aortique a un impact sur la qualité de vie des patients (dyspnée d’effort et de repos) et conditionne également leur pronostic. Avec la myomectomie chirurgicale, l’alcoolisation septale est une des deux techniques possibles de réduction septale pouvant faire diminuer ou disparaitre cette obstruction intra ventriculaire. Objectif : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité clinique et hémodynamique à 3 mois ainsi que les complications des procédures d’alcoolisation septale réalisées dans notre centre. Méthodes : Il s’agit d’un registre mono centrique, rétrospectif de patients ayant bénéficié d’une alcoolisation septale dans le cadre d’une CMH obstructive entre Mars 2011 et Avril 2018. Les données cliniques et échographiques ont été recueillies avant et après procédure ainsi qu’à 3 mois et 1 an. Le succès était défini par une réduction du gradient à moins de 30 mmHg. Résultats : 20 patients ayant bénéficié de 22 procédures (âge moyen 56 ans) ont été inclus. 40% des patients étaient en classe NYHA 3-4. Le gradient maximal (GM) de repos était de de 59±38 mmHg avant procédure et de 19 ±31 mmHg à 3 mois, résultat maintenu à 12 mois. Il n’y a pas eu de décès. Le taux de succès était de 60% par procédure et de 70% par patient, 3 (15%) patients ont bénéficié d’une myomectomie chirurgicale avec succès et 3 (15%) patients ont été traités médicalement. Le stade NHYA était significativement amélioré (1,7 vs 2,5 ; p=0.002). L’apparition d’un sus décalage du segment ST en V1 en post procédure immédiate ainsi qu’un score Cornell élevé à l’ECG initial tendaient à être associés à un échec à 3 mois (OR= 0,02 [0 – 1,21, p=0,06] et OR= 0,74 [0,53 – 1,04], p = 0,08, respectivement). Un pacemaker était implanté pour BAV chez 5 patients (25%). Le seul facteur prédictif de BAV complet était l’apparition d’un BAV de 1er degré post-procédure (OR=22 [1,54-314 ; p=0,023]. Conclusion : nos résultats montrent que l’alcoolisation septale est une technique sûre de réduction septale avec un taux de succès de 70%. Les troubles conductifs et l’implantation de pacemaker sont néanmoins fréquents dans notre série et représentent la principale limitation de cette technique., Introduction: Hypertrophic cardiomyopathy (HCM) is a pathology defined by left ventricular hypertrophy- 15mm without other obvious hemodynamic causes (hypertension, tight aortic stenosis). The presence of aortic obstruction has an impact on the quality of life of patients (dyspnea of ​​effort and rest) and also conditions their prognosis. With surgical myomectomy, septal alcohol is one of two possible septal reduction techniques that can reduce or eliminate this intraventricular obstruction. Objective: The objective of our study is to evaluate the clinical and hemodynamic efficacy at 3 months as well as the complications of the septal alcoholic procedures carried out in our center. METHODS: This is a mono-centric, retrospective register of patients who underwent septal alcoholization as part of an obstructive MCH between March 2011 and April 2018. Clinical and ultrasound data were collected before and after procedure as well as 3 months and 1 year. Success was defined by reducing the gradient to less than 30 mmHg. Results: 20 patients with 22 procedures (mean age 56 years) were included. 40% of patients were in NYHA class 3-4. The maximum gradient (GM) of rest was 59 ± 38 mmHg before procedure and 19 ± 31 mmHg at 3 months, a result maintained at 12 months. There was no death. The success rate was 60% per procedure and 70% per patient, 3 (15%) patients successfully underwent surgical myomectomy and 3 (15%) patients were medically treated. The NHYA stage was significantly improved (1.7 vs 2.5, p = 0.002). The appearance of an ST post-shift in V1 in immediate post procedure as well as a Cornell score elevated to the initial ECG tended to be associated with failure at 3 months (OR = 0.02 [0-1, 21, p = 0.06] and OR = 0.74 [0.53 - 1.04], p = 0.08, respectively). A pacemaker was implanted for BAV in 5 patients (25%). The only predictor of complete BAV was the appearance of a 1st degree post procedural BAV (OR = 22 [1.54-314, p = 0.023]. Conclusion: our results show that septal alcohol is a safe technique for septal reduction with a 70% success rate. Conductive disorders and pacemaker implantation are nevertheless frequent in our series and represent the main limitation of this technique.
Mots-clés libres : Alcoolisation percutanée, Cardiomyopathie hypertrophique -- Dissertation universitaire, 619
Couverture : FR