Étude prospective comparative des complications entre les interruptions volontaires de grossesse par méthode médicamenteuse et par méthode chirurgicale entre 9 et 14 semaines d'aménorrhées : thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Deshaies Anne
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (gynécologie-obstétrique), En France, il possible de réaliser une IVG selon deux modalités, médicamenteuse ou chirurgicale. L’HAS recommande de réaliser les IVG de manière chirurgicale entre 9 et 14 SA. Or à Strasbourg nous avons fait le choix de laisser le choix à nos patientes, puisque les complications ne semblent pas différentes entre les 2 méthodes. L’objectif de ce travail est donc de comparer le taux de complications entre les 2 méthodes entre 9 et 14 SA. Nous avons mené une étude prospective pendant un an dans les maternités de Strasbourg concernant les IVG médicamenteuses et chirurgicales entre 9 et 14 SA. Les données ont été enregistrées à partir de questionnaires remplis par les patientes au moment des consultations et à l’aide du dossier médical. Notre critère de jugement principal était la survenue de complications en fonction de la méthode choisie par la patiente. Nos critères de jugement secondaire s’intéressaient aux types de complications rencontrées (douleurs non soulagées par les antalgiques, nécessité d’un soutien psychologique, échec de la méthode ou survenue d’infection). Notre population comprenait 159 patientes : 112 patientes pour la méthode médicamenteuse et 47 pour la méthode chirurgicale. On ne retrouvait pas différence significative entre nos deux groupes pour le critère de jugement principal (8% de complications dans le groupe méthode médicamenteuse contre 15% de complication dans le groupe méthode chirurgicale ; p = 0,25) Pour les critères secondaires, il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes mis à part pour la nécessité d’un soutien psychologique pendant ou après la réalisation de l’IVG (3.6% des patientes pour la méthode médicamenteuse et 15 % des patientes pour la méthode chirurgicale ; p = 0.033). Le taux de complications étant similaire entre 9 et 14 semaines d’aménorrhée, il paraît légitime de laisser le choix de la méthode aux patientes, sous réserve d’une organisation dédiée et spécifique à chaque méthode afin de maîtriser au mieux ces complications
Mots-clés libres : Avortement, Femmes enceintes -- Usage des médicaments, Chirurgie obstétricale, Thèses et écrits académiques, 618.1-8
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (gynécologie-obstétrique), En France, il possible de réaliser une IVG selon deux modalités, médicamenteuse ou chirurgicale. L’HAS recommande de réaliser les IVG de manière chirurgicale entre 9 et 14 SA. Or à Strasbourg nous avons fait le choix de laisser le choix à nos patientes, puisque les complications ne semblent pas différentes entre les 2 méthodes. L’objectif de ce travail est donc de comparer le taux de complications entre les 2 méthodes entre 9 et 14 SA. Nous avons mené une étude prospective pendant un an dans les maternités de Strasbourg concernant les IVG médicamenteuses et chirurgicales entre 9 et 14 SA. Les données ont été enregistrées à partir de questionnaires remplis par les patientes au moment des consultations et à l’aide du dossier médical. Notre critère de jugement principal était la survenue de complications en fonction de la méthode choisie par la patiente. Nos critères de jugement secondaire s’intéressaient aux types de complications rencontrées (douleurs non soulagées par les antalgiques, nécessité d’un soutien psychologique, échec de la méthode ou survenue d’infection). Notre population comprenait 159 patientes : 112 patientes pour la méthode médicamenteuse et 47 pour la méthode chirurgicale. On ne retrouvait pas différence significative entre nos deux groupes pour le critère de jugement principal (8% de complications dans le groupe méthode médicamenteuse contre 15% de complication dans le groupe méthode chirurgicale ; p = 0,25) Pour les critères secondaires, il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes mis à part pour la nécessité d’un soutien psychologique pendant ou après la réalisation de l’IVG (3.6% des patientes pour la méthode médicamenteuse et 15 % des patientes pour la méthode chirurgicale ; p = 0.033). Le taux de complications étant similaire entre 9 et 14 semaines d’aménorrhée, il paraît légitime de laisser le choix de la méthode aux patientes, sous réserve d’une organisation dédiée et spécifique à chaque méthode afin de maîtriser au mieux ces complications
Mots-clés libres : Avortement, Femmes enceintes -- Usage des médicaments, Chirurgie obstétricale, Thèses et écrits académiques, 618.1-8
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/258443227
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-320417
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-320417
Type de ressource : Ressource documentaire