Analyse des évènements indésirables chez les patients d'évolution très défavorable après retour à domicile du service des urgences : étude de cohorte rétrospective/thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'État, médecine d'urgence
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Hu Ophélie
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Introduction : Le taux de revisite des patients qui sont retournés à domicile après une consultation aux urgences est utilisé comme un indicateur qualité de la prise en charge ; il varie entre 3% et 5% dans les pays développés. Or, ce taux ne reflète pas réellement les problèmes liés aux soins. Matériel et méthode : Nous avons systématiquement analysé les dossiers médicaux de 701 patients ayant effectué une visite dans un des SAU du CHU de Strasbourg entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, qui s’est conclue par un RAD puis suivie dans les 7 jours d’une réadmission soit en SAUV, soit en USC ou USIC, soit en réanimation ou avec un passage au bloc opératoire dans les 48h. L’objectif était de suivre l’évolution du taux de PETD (patient d’évolution très défavorable) et d’identifier les pathologies et les erreurs les plus fréquentes chez ces patients. Résultats : Sur 124 115 RAD, le taux de retour des PETD était de 0,31%. Sur les 701 patients inclus dans l’étude, nous avons mis en évidence 236 erreurs diagnostiques et 237 erreurs pronostiques dont 166 EI intermédiaires et 76 EI (effet indésirable) graves. Dans ces EI intermédiaires et graves, nous avons mis en lumière une prédominance des pathologies infectieuses, en particulier les appendicites, des AVC ischémiques et des SCA (syndrome coronarien aigue). Les coliques néphrétiques hyperalgiques nécessitant une prise en charge au bloc opératoire étaient un motif de retour fréquent mais dont l’évolution était difficilement évitable ; seuls 2 patients ont évolué vers un choc septique sur pyélonéphrite obstructives. Conclusion : Dans notre étude, nous avons montré que les PETD avec EI intermédiaires et graves étaient rares et leur taux de retour serait un indicateur de qualité plus pertinent. Nous avons montré la contribution non négligeable des causes infectieuses dans la mauvaise évolution des patients, notamment dans l’appendicite débutante. La difficulté de diagnostiquer un AVC ischémique sur des tableau atypiques ou dans les prises en charge hors délai sans IRM semble être une perte de chance pour les patients. En dehors des qualités du praticien, les conditions d’exercice sont des facteurs déterminant à prendre en compte
Discipline : Médecine d'urgence
Mots-clés libres : Services d'urgence médicale, Pronostic (médecine), Visites médiatisées, Réadmission du patient -- Dissertation universitaire, Erreurs de diagnostic -- Dissertation universitaire, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Introduction : Le taux de revisite des patients qui sont retournés à domicile après une consultation aux urgences est utilisé comme un indicateur qualité de la prise en charge ; il varie entre 3% et 5% dans les pays développés. Or, ce taux ne reflète pas réellement les problèmes liés aux soins. Matériel et méthode : Nous avons systématiquement analysé les dossiers médicaux de 701 patients ayant effectué une visite dans un des SAU du CHU de Strasbourg entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, qui s’est conclue par un RAD puis suivie dans les 7 jours d’une réadmission soit en SAUV, soit en USC ou USIC, soit en réanimation ou avec un passage au bloc opératoire dans les 48h. L’objectif était de suivre l’évolution du taux de PETD (patient d’évolution très défavorable) et d’identifier les pathologies et les erreurs les plus fréquentes chez ces patients. Résultats : Sur 124 115 RAD, le taux de retour des PETD était de 0,31%. Sur les 701 patients inclus dans l’étude, nous avons mis en évidence 236 erreurs diagnostiques et 237 erreurs pronostiques dont 166 EI intermédiaires et 76 EI (effet indésirable) graves. Dans ces EI intermédiaires et graves, nous avons mis en lumière une prédominance des pathologies infectieuses, en particulier les appendicites, des AVC ischémiques et des SCA (syndrome coronarien aigue). Les coliques néphrétiques hyperalgiques nécessitant une prise en charge au bloc opératoire étaient un motif de retour fréquent mais dont l’évolution était difficilement évitable ; seuls 2 patients ont évolué vers un choc septique sur pyélonéphrite obstructives. Conclusion : Dans notre étude, nous avons montré que les PETD avec EI intermédiaires et graves étaient rares et leur taux de retour serait un indicateur de qualité plus pertinent. Nous avons montré la contribution non négligeable des causes infectieuses dans la mauvaise évolution des patients, notamment dans l’appendicite débutante. La difficulté de diagnostiquer un AVC ischémique sur des tableau atypiques ou dans les prises en charge hors délai sans IRM semble être une perte de chance pour les patients. En dehors des qualités du praticien, les conditions d’exercice sont des facteurs déterminant à prendre en compte
Discipline : Médecine d'urgence
Mots-clés libres : Services d'urgence médicale, Pronostic (médecine), Visites médiatisées, Réadmission du patient -- Dissertation universitaire, Erreurs de diagnostic -- Dissertation universitaire, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/258479612
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-320651
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-320651
Type de ressource : Ressource documentaire