Étude observationnelle préliminaire de la mise en place de la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) dans le cancer de l'ovaire au sein du service de chirurgie gynécologique aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg : thèse présentée pour l
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Collin-Bund Virginie
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (gynécologie-obstétrique), Introduction : Le cancer épithélial de l’ovaire, des trompes et du péritoine primitif représente le 8ème cancer dans le monde. 75% des cancers de l’ovaire sont diagnostiqués à un stade avancé IIIC/IV selon FIGO. En France, la chimiothérapie intrapéritonéale hyperthermique (CHIP) peut être proposée dans ce type de cancer si la chimiothérapie pré-opératoire permet un résidu opératoire - 10 mm. L’objectif principal de ce travail de thèse est de réaliser une étude préliminaire analysant les composantes nécessaires à la mise en place de la CHIP au sein du service de gynécologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Strasbourg et le suivi de ces patientes. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude de cohorte descriptive monocentrique et rétrospective concernant les patientes bénéficiant d’une CHIP dans le service de gynécologie du CHU de Strasbourg.Toutes les patientes ayant bénéficié d’une CHIP depuis 2019 ont été incluses. Résultats : 16 patientes ont bénéficié d’une CHIP, 14 (87,50%) pour un cancer de l’ovaire primitif et 2 (12,50%) dans le cadre d’une récidive. Concernant ces 16 CHIP, 7 (43,7%) ont été effectués par coelioscopie exclusive et 9 (56,25%) par laparotomie. Il n’y avait pas plus de complication per ou post opératoire entre les deux groupes coelioscopie versus laparotomie (p- 0,05). Aucune patiente ayant eu une coelioscopie n’a eu une chirurgie de plus de 6 h contre 44% dans le groupe laparotomie (p=0,04). La durée d’hospitalisation était significativement (p=0,008) plus courte chez les patientes opérées par la coelioscopie (57,1% - 10 j vs 0 par laparotomie). On remarquait également une tendance même si cela n’était pas significatif (p=0,18) à une reprise de chimiothérapie adjuvante plus rapide dans le groupe coelioscopie avec 85,7% - 6semaine vs 66,7% par laparotomie. Conclusion : Cette étude nous montre la faisabilité de la CHIP dans un service de chirurgie gynécologique lors de la présence d’un plateau technique adapté et la collaboration étroite entre les différentes équipes impliquées(anesthésistes, équipes du bloc opératoire, équipes paramédicales et la pharmacie), Introduction: Epithelial ovarian, tubal and primary peritoneal cancer is the 8th most common cancer in the world. 75% of ovarian cancers are diagnosed at an advanced stage IIIC/IV according to FIGO. In France, hyperthermic intraperitoneal chemotherapy (HIPEC) can be proposed in this type of cancer if the preoperative chemotherapy allows an operative residue - 10 mm.The main objective of this thesis is to carry out a preliminary study analyzing the components necessary for the implementation of HIPC in the gynecology department of the University Hospital of Strasbourg (CHU) and the follow-up of these patients. Material and method: We conducted a monocentric and retrospective descriptive cohort study of patients who had undergone CHIP in the gynecology department of the University Hospital of Strasbourg. 16 patients had undergone CHIP, 14 (87.50%) for primary ovarian cancer and 2 (12.50%) for recurrence. Of these 16 CHIPs, 7 (43.7%) were performed by exclusive laparoscopy and 9 (56.25%) by laparotomy. There were no more per or post operative complications between the two groups laparoscopy versus laparotomy (p- 0.05). No patient who underwent laparoscopy had a surgery lasting more than 6 hours compared with 44% in the laparotomy group (p=0.04). The duration of hospitalization was significantly (p=0.008) shorter in the patients operated by laparoscopy (57.1% - 10 days vs 0 by laparotomy). There was also a tendency, although not significant (p=0.18), to a quicker resumption of adjuvant chemotherapy in the laparoscopic group with 85.7% - 6 weeks vs 66.7% by laparotomy.Conclusion: This study shows us the feasibility of CHIP in a gynaecological surgery department when there is a suitable technical platform and close collaboration between the different teams involved (anaesthetists, operating theatre teams, paramedical teams and the pharmacy)
Mots-clés libres : Ovaire -- Cancer, Chimiothérapie, Chirurgie gynécologique, Hyperthermie provoquée -- Dissertation universitaire, 618.1-8
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (gynécologie-obstétrique), Introduction : Le cancer épithélial de l’ovaire, des trompes et du péritoine primitif représente le 8ème cancer dans le monde. 75% des cancers de l’ovaire sont diagnostiqués à un stade avancé IIIC/IV selon FIGO. En France, la chimiothérapie intrapéritonéale hyperthermique (CHIP) peut être proposée dans ce type de cancer si la chimiothérapie pré-opératoire permet un résidu opératoire - 10 mm. L’objectif principal de ce travail de thèse est de réaliser une étude préliminaire analysant les composantes nécessaires à la mise en place de la CHIP au sein du service de gynécologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Strasbourg et le suivi de ces patientes. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude de cohorte descriptive monocentrique et rétrospective concernant les patientes bénéficiant d’une CHIP dans le service de gynécologie du CHU de Strasbourg.Toutes les patientes ayant bénéficié d’une CHIP depuis 2019 ont été incluses. Résultats : 16 patientes ont bénéficié d’une CHIP, 14 (87,50%) pour un cancer de l’ovaire primitif et 2 (12,50%) dans le cadre d’une récidive. Concernant ces 16 CHIP, 7 (43,7%) ont été effectués par coelioscopie exclusive et 9 (56,25%) par laparotomie. Il n’y avait pas plus de complication per ou post opératoire entre les deux groupes coelioscopie versus laparotomie (p- 0,05). Aucune patiente ayant eu une coelioscopie n’a eu une chirurgie de plus de 6 h contre 44% dans le groupe laparotomie (p=0,04). La durée d’hospitalisation était significativement (p=0,008) plus courte chez les patientes opérées par la coelioscopie (57,1% - 10 j vs 0 par laparotomie). On remarquait également une tendance même si cela n’était pas significatif (p=0,18) à une reprise de chimiothérapie adjuvante plus rapide dans le groupe coelioscopie avec 85,7% - 6semaine vs 66,7% par laparotomie. Conclusion : Cette étude nous montre la faisabilité de la CHIP dans un service de chirurgie gynécologique lors de la présence d’un plateau technique adapté et la collaboration étroite entre les différentes équipes impliquées(anesthésistes, équipes du bloc opératoire, équipes paramédicales et la pharmacie), Introduction: Epithelial ovarian, tubal and primary peritoneal cancer is the 8th most common cancer in the world. 75% of ovarian cancers are diagnosed at an advanced stage IIIC/IV according to FIGO. In France, hyperthermic intraperitoneal chemotherapy (HIPEC) can be proposed in this type of cancer if the preoperative chemotherapy allows an operative residue - 10 mm.The main objective of this thesis is to carry out a preliminary study analyzing the components necessary for the implementation of HIPC in the gynecology department of the University Hospital of Strasbourg (CHU) and the follow-up of these patients. Material and method: We conducted a monocentric and retrospective descriptive cohort study of patients who had undergone CHIP in the gynecology department of the University Hospital of Strasbourg. 16 patients had undergone CHIP, 14 (87.50%) for primary ovarian cancer and 2 (12.50%) for recurrence. Of these 16 CHIPs, 7 (43.7%) were performed by exclusive laparoscopy and 9 (56.25%) by laparotomy. There were no more per or post operative complications between the two groups laparoscopy versus laparotomy (p- 0.05). No patient who underwent laparoscopy had a surgery lasting more than 6 hours compared with 44% in the laparotomy group (p=0.04). The duration of hospitalization was significantly (p=0.008) shorter in the patients operated by laparoscopy (57.1% - 10 days vs 0 by laparotomy). There was also a tendency, although not significant (p=0.18), to a quicker resumption of adjuvant chemotherapy in the laparoscopic group with 85.7% - 6 weeks vs 66.7% by laparotomy.Conclusion: This study shows us the feasibility of CHIP in a gynaecological surgery department when there is a suitable technical platform and close collaboration between the different teams involved (anaesthetists, operating theatre teams, paramedical teams and the pharmacy)
Mots-clés libres : Ovaire -- Cancer, Chimiothérapie, Chirurgie gynécologique, Hyperthermie provoquée -- Dissertation universitaire, 618.1-8
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/258652381
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-321047
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-321047
Type de ressource : Ressource documentaire