Auteur(s) : Roth Jean-Baptiste
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021

Description : Médecine générale, Introduction et but de l’étude : les bénéfices de l’activité physique dans la prise en charge de certaines pathologies chroniques ont été démontrés par plusieurs études depuis plus de vingt ans. La promotion et le développement de cette thérapeutique non médicamenteuse constitue un véritable enjeu de santé publique. De nombreuses structures dédiées à l’encadrement et à la dispensation de l’activité physique adaptée se sont développées ces dernières années dont le Réseau Cardio Prévention Obésité Alsace (RCPO). L’objectif de l’étude était d’évaluer l’impact du programme d’activité physique adaptée du RCPO sur la qualité de vie et la condition physique des patients. Matériel et méthode : 81 patients du RCPO ont été inclus dans cette recherche entre janvier et avril 2021. Les participants présentaient des pathologies chroniques (diabète, artériopathie oblitérante des membres inférieurs, maladies cardio-pulmonaires, cancer du sein, colo-rectal ou de la prostate) et/ou une obésité. Ils ont été orientés vers le RCPO pour y suivre un programme d’activité physique adaptée. Nous avons évalué leur condition physique au travers de 8 tests, déterminé leur niveau d’activité physique par le questionnaire de Ricci et Gagnon et évaluer leur qualité de vie par le questionnaire SF-12 à leur inclusion dans le dispositif et après 3 mois de suivi au RCPO. Résultats et analyse statistique : après 3 mois de suivi du programme d’activité physique du RCPO, les scores du questionnaire de Ricci et Gagnon et de la composante psychique de la qualité de vie évaluée par le SF-12 ont été significativement amélioré. La condition physique des participants a également été augmentée. Les patients ont perdu en moyenne 2,3 kg durant cette période. Conclusion : l’évaluation de la qualité de vie et de la condition physique des patients à 3 mois de suivi du programme d’activité physique adaptée du RCPO a permis d’obtenir des résultats prometteurs qui nécessiteraient d’être confirmés à plus long terme. Ces résultats confortent les bienfaits de l’activité physique sur la santé et participent à la promotion de cette thérapeutique non médicamenteuse. Nous espérons via cette étude inciter tous les médecins à intégrer dans leur pratique quotidienne le dépistage de l’inactivité et de la sédentarité et de développer la prescription systématique d’activité physique adaptée chez leurs patients qui y sont éligibles
Mots-clés libres : Activité physique adaptée -- Alsace (France), Sports -- Ordonnances médicales, Éducation des patients, Qualité de la vie, Autonomie personnelle -- Dissertation universitaire, 619
Couverture : FR