Choc septique chez les patients onco-hématologiques : caractéristiques cliniques, prise en charge, survie et comparaison avec les patients immunocompétents/thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'État, mention médecine d'urgence
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Feuillassier Léa
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Intro : De plus en plus de patients vivent avec un cancer, ainsi le nombre d’hospitalisation en réanimation pour des complications infectieuses ou toxiques liées aux immunothérapies ou aux chimiothérapies ne cesse d’augmenter avec toutefois une amélioration de la survie au cours des dernières années. Objectif : Comparer les caractéristiques cliniques, prise en charge et surie des malades en choc septique d’onco-hématologie et les malades non atteints par une affection cancéreuse en termes. MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique (2013-2019) sur une cohorte issue du service de réanimation médicale de Hautepierre chez les patients en choc septique recueillis grâce au PMSI. Résultats : Au total, 239 séjours ont été analysés, 146 séjours onco-hématologique (121 patients, 21 patients multi-séjours) et 93 chocs septiques (90 patients, 3 double séjours). Ma population onco-hématologique comprend 53,4% de cancers solides dont 66% métastatiques et 45,2% hématologiques dont 40% avec une greffe de moelle. Seulement 17% des cancers étaient considérés comme contrôlés et 63% des patients avaient une chimiothérapie en cours. Il n’y avait pas de différences significatives en terme de caractéristiques cliniques, de comorbidités, de sévérité à l’admission en réanimation (IGS II), de caractéristiques d’admission (cliniques et biologiques) entre les deux sous populations. Les séjours étaient plus longs avec des moyens thérapeutiques similaires en dehors des transfusions plus fréquentes chez les patients onco-hématologiques (71,9% contre 50,5%). Le remboursement par la sécurité sociale était comparable dans les deux sous-populations pour l’ensemble du séjour en réanimation (13325±23602 ; p=0,736). La mortalité en réanimation était comparable entre les deux groupes 30,8% et 29,4% respectivement pour les malades onco-hématologiques et les autres patients (p+0,810). Du fait de la pathologie sous-jacente, la mortalité au cours du temps augmentait chez les patients atteints de cancers. En analyse multivariée, le facteurs de risque de mortalité étaient la ventilation mécanique (OR=7,790, IC 95% : [2.945-21.571]) et la survenue d’une coagulation intravasculaire disséminée (OR=5,873, IC 95% : [2.486-13.876]) sans différence entre les deux populations. Conclusion : On ne retrouvait pas de différence significative en termes de mortalité en réanimation en cas de choc septique chez les patients onco-hématologiques et les malades non oncologiques
Discipline : Médecine d'urgence
Mots-clés libres : Choc septique, Réanimation, 617.5, Survie (médecine), Patients onco-hématologiques, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Intro : De plus en plus de patients vivent avec un cancer, ainsi le nombre d’hospitalisation en réanimation pour des complications infectieuses ou toxiques liées aux immunothérapies ou aux chimiothérapies ne cesse d’augmenter avec toutefois une amélioration de la survie au cours des dernières années. Objectif : Comparer les caractéristiques cliniques, prise en charge et surie des malades en choc septique d’onco-hématologie et les malades non atteints par une affection cancéreuse en termes. MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique (2013-2019) sur une cohorte issue du service de réanimation médicale de Hautepierre chez les patients en choc septique recueillis grâce au PMSI. Résultats : Au total, 239 séjours ont été analysés, 146 séjours onco-hématologique (121 patients, 21 patients multi-séjours) et 93 chocs septiques (90 patients, 3 double séjours). Ma population onco-hématologique comprend 53,4% de cancers solides dont 66% métastatiques et 45,2% hématologiques dont 40% avec une greffe de moelle. Seulement 17% des cancers étaient considérés comme contrôlés et 63% des patients avaient une chimiothérapie en cours. Il n’y avait pas de différences significatives en terme de caractéristiques cliniques, de comorbidités, de sévérité à l’admission en réanimation (IGS II), de caractéristiques d’admission (cliniques et biologiques) entre les deux sous populations. Les séjours étaient plus longs avec des moyens thérapeutiques similaires en dehors des transfusions plus fréquentes chez les patients onco-hématologiques (71,9% contre 50,5%). Le remboursement par la sécurité sociale était comparable dans les deux sous-populations pour l’ensemble du séjour en réanimation (13325±23602 ; p=0,736). La mortalité en réanimation était comparable entre les deux groupes 30,8% et 29,4% respectivement pour les malades onco-hématologiques et les autres patients (p+0,810). Du fait de la pathologie sous-jacente, la mortalité au cours du temps augmentait chez les patients atteints de cancers. En analyse multivariée, le facteurs de risque de mortalité étaient la ventilation mécanique (OR=7,790, IC 95% : [2.945-21.571]) et la survenue d’une coagulation intravasculaire disséminée (OR=5,873, IC 95% : [2.486-13.876]) sans différence entre les deux populations. Conclusion : On ne retrouvait pas de différence significative en termes de mortalité en réanimation en cas de choc septique chez les patients onco-hématologiques et les malades non oncologiques
Discipline : Médecine d'urgence
Mots-clés libres : Choc septique, Réanimation, 617.5, Survie (médecine), Patients onco-hématologiques, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/258836121
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-321488
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-321488
Type de ressource : Ressource documentaire