Retours d'expérience de médecins généralistes sur le partenariat avec les infirmiers de coordination dans le suivi de patients atteints d'adénocarcinome du pancréas
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Tabatabai Julien
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction : en France, l'incidence du cancer du pancréas a augmenté de 3,25% par an entre 1990 et 2018. Le médecin généraliste a une place importante, aussi bien dans le dépistage et le diagnostic des cancers que dans le suivi des patients. Les difficultés de coopération entre la médecine de ville et l’hôpital peuvent être un frein à la bonne prise en charge des patients. Pour fluidifier ces échanges, depuis 2014, des infirmières de coordination ont été mises en place à la suite du Plan Cancer. En 2015, le projet « IDEC » évaluant le partenariat dans les soins des patients atteints d'adénocarcinome du pancréas, a été promu par l’INCa. Objectifs : l’objectif de ce travail est d'évaluer la satisfaction des médecins généralistes ayant participé au projet de coordination des patients atteints d'adénocarcinome du pancréas L’objectif secondaire est d'évaluer la formation en oncologie des médecins généralistes. Méthodologie : enquête d’opinion auprès des médecins généralistes ayant participé au projet « IDEC » Le questionnaire envoyé à 61 médecins comprenait 22 questions fermées. Résultats : 48 médecins ont répondu à notre questionnaire. Parmi ces médecins, 32 (66,7%) d'entre eux ont trouvé le rôle de l'IOEC utile. Le degré de satisfaction variait en fonction du domaine d'intervention de l'lDEC. Les améliorations les plus citées ont été la prise en charge du patient, par 31 médecins (64.5%) et la communication avec l'équipe hospitalière, par 33 médecins (68.7%). 44 médecins (91.7%) ont apprécié l'aspect peu chronophage de cette prise en charge et 34 d’entre eux (70.8%) ont été favorables à l'extension de ce suivi renforcé à d’autres cancers. 32 médecins (66.7%) interrogés ont estimé que la formation en oncologie est insuffisante en médecine générale. Pour la majorité d’entre eux (70,8%) la dernière formation remontait à plus de 5 ans. Ces formations étaient appréciées par 83.3% des médecins. Conclusion : l’implication plus importante des médecins généralistes dans le suivi des patients atteints de cancer, par le biais de l'IDEC, est largement appréciée. Certains aspects restent cependant à améliorer, notamment l'accès aux soins de support. L’amélioration de la formation en oncologie des médecins généralistes pourrait également renforcer leur implication dans cette prise en charge et optimiser la complémentarité entre la ville et l’hôpital.
Discipline : Médecine générale
Mots-clés libres : Pancréas -- Cancer, Relations infirmière-médecin, Coopération médicale, 616.99 Tumeurs et maladies diverses
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction : en France, l'incidence du cancer du pancréas a augmenté de 3,25% par an entre 1990 et 2018. Le médecin généraliste a une place importante, aussi bien dans le dépistage et le diagnostic des cancers que dans le suivi des patients. Les difficultés de coopération entre la médecine de ville et l’hôpital peuvent être un frein à la bonne prise en charge des patients. Pour fluidifier ces échanges, depuis 2014, des infirmières de coordination ont été mises en place à la suite du Plan Cancer. En 2015, le projet « IDEC » évaluant le partenariat dans les soins des patients atteints d'adénocarcinome du pancréas, a été promu par l’INCa. Objectifs : l’objectif de ce travail est d'évaluer la satisfaction des médecins généralistes ayant participé au projet de coordination des patients atteints d'adénocarcinome du pancréas L’objectif secondaire est d'évaluer la formation en oncologie des médecins généralistes. Méthodologie : enquête d’opinion auprès des médecins généralistes ayant participé au projet « IDEC » Le questionnaire envoyé à 61 médecins comprenait 22 questions fermées. Résultats : 48 médecins ont répondu à notre questionnaire. Parmi ces médecins, 32 (66,7%) d'entre eux ont trouvé le rôle de l'IOEC utile. Le degré de satisfaction variait en fonction du domaine d'intervention de l'lDEC. Les améliorations les plus citées ont été la prise en charge du patient, par 31 médecins (64.5%) et la communication avec l'équipe hospitalière, par 33 médecins (68.7%). 44 médecins (91.7%) ont apprécié l'aspect peu chronophage de cette prise en charge et 34 d’entre eux (70.8%) ont été favorables à l'extension de ce suivi renforcé à d’autres cancers. 32 médecins (66.7%) interrogés ont estimé que la formation en oncologie est insuffisante en médecine générale. Pour la majorité d’entre eux (70,8%) la dernière formation remontait à plus de 5 ans. Ces formations étaient appréciées par 83.3% des médecins. Conclusion : l’implication plus importante des médecins généralistes dans le suivi des patients atteints de cancer, par le biais de l'IDEC, est largement appréciée. Certains aspects restent cependant à améliorer, notamment l'accès aux soins de support. L’amélioration de la formation en oncologie des médecins généralistes pourrait également renforcer leur implication dans cette prise en charge et optimiser la complémentarité entre la ville et l’hôpital.
Discipline : Médecine générale
Mots-clés libres : Pancréas -- Cancer, Relations infirmière-médecin, Coopération médicale, 616.99 Tumeurs et maladies diverses
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/254139086
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-322190
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-322190
Type de ressource : Ressource documentaire