Médecins généralistes et immunothérapie anti-tumorale - état des lieux des connaissances et besoins de formation : une étude prospective
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Kmoch Aline
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine générale, L’arrivée des immunothérapies anti-tumorales ces dernières années représente une avancée majeure en cancérologie, en améliorant significativement le pronostic et la survie globale de nombreux patients. Les agents d’immunothérapie connaissent un développement intense, dans de nombreux types tumoraux, conduisant sans aucun doute à un élargissement des indications thérapeutiques et donc une augmentation du nombre de patients exposés à ces traitement dans les années à venir. Les médecins généralistes se verront donc exposés à un plus grand nombre de patients sous immunothérapie anti-tumorale et donc aux effets secondaires immuno-médiés. Or, du fait du développement récent de ces traitement, les médecins généralistes sont peu ou pas informés. Objectifs : l’objectif principal est d’évaluer le niveau de connaissance des médecins généralistes en Alsace sur l’immunothérapie anti-tumorale et ses toxicités. L’objectif secondaire est de comparer le niveau de connaissance entre les médecins généralistes d’Alsace et les médecins généralistes dit « experts », c’est-à-dire ayant eu un patient sous immunothérapie anti-tumorale dans leur patientèle et d’évaluer les besoins en formation. Matériel et méthode : une étude prospective descriptive a été réalisée en deux parties. Un premier questionnaire a été envoyé par mail aux médecins généralistes libéraux d’Alsace le 9 juillet 2020 ; une relance par mail a été faite le 2 octobre 2020. Un deuxième questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes ayant eu un patient suivi en oncologie à Strasbourg et ayant reçu de l’immunothérapie anti-tumorale. . La liste des patients sous immunothérapie anti-tumorale d’octobre 2016 à septembre 2020 a été récupérée via la pharmacie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et celle de l’ICANS. Les médecins ont ensuite été contactés individuellement par téléphone ; le lien du deuxième questionnaire a été envoyé par mail aux médecins acceptant de participer. Résultats : sur les 1181 médecins généralistes ayant reçu le questionnaire n’1, 136 réponses ont été enregistrées soit un taux de réponses de 11,5%. Sur les 739 patients traités par immunothérapie anti-tumorale à Strasbourg depuis 2016, 510 médecins généralistes ont été répertoriés et inclus dans l’étude. Parmi ces 510 médecins, 342 ont manifesté leur envie de participer à l’étude et ont eu accès au deuxième questionnaire. Au final, 152 réponses au questionnaire n°2 ont été obtenues, soit un taux de réponses de 29,8%. Les médecins du groupe 1 évaluent leur niveau de connaissances générales à 3/10 contre 3,7/10 dans le groupe 2. Concernant la connaissance des effets secondaires, 86,7% des médecins du groupe 1 se disent non informés contre 82,9% dans le groupe 2. 93,4% des médecins du groupe 1 ne se sentent pas capables de reconnaître une toxicité immunologique. Concernant le traitement d’une diarrhée immuno-induite, 28,3% des médecins du groupe 2 savaient que le traitement adapté était la corticothérapie. 95,6% des praticiens du groupe 1 estiment avoir besoin de formation sur le sujet. Conclusion : L’étude montre un réel manque de connaissances des médecins généralistes en matière d’immunothérapie anti-tumorale. Les médecins du groupe 2 semblent plus informés. Tous déclarent leur volonté d’être formés. L’inscription des immunothérapies anti-tumorale au programme universitaire, des articles dans les revues médicales, des infirmières de coordination sont des pistes à explorer pour informer les médecins généralistes.
Mots-clés libres : Cancer -- Thérapeutique -- Effets secondaires, Immunothérapie anticancéreuse -- Inflammation, Communication en médecine, Enseignement médical, 616.99 Tumeurs et maladies diverses
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine générale, L’arrivée des immunothérapies anti-tumorales ces dernières années représente une avancée majeure en cancérologie, en améliorant significativement le pronostic et la survie globale de nombreux patients. Les agents d’immunothérapie connaissent un développement intense, dans de nombreux types tumoraux, conduisant sans aucun doute à un élargissement des indications thérapeutiques et donc une augmentation du nombre de patients exposés à ces traitement dans les années à venir. Les médecins généralistes se verront donc exposés à un plus grand nombre de patients sous immunothérapie anti-tumorale et donc aux effets secondaires immuno-médiés. Or, du fait du développement récent de ces traitement, les médecins généralistes sont peu ou pas informés. Objectifs : l’objectif principal est d’évaluer le niveau de connaissance des médecins généralistes en Alsace sur l’immunothérapie anti-tumorale et ses toxicités. L’objectif secondaire est de comparer le niveau de connaissance entre les médecins généralistes d’Alsace et les médecins généralistes dit « experts », c’est-à-dire ayant eu un patient sous immunothérapie anti-tumorale dans leur patientèle et d’évaluer les besoins en formation. Matériel et méthode : une étude prospective descriptive a été réalisée en deux parties. Un premier questionnaire a été envoyé par mail aux médecins généralistes libéraux d’Alsace le 9 juillet 2020 ; une relance par mail a été faite le 2 octobre 2020. Un deuxième questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes ayant eu un patient suivi en oncologie à Strasbourg et ayant reçu de l’immunothérapie anti-tumorale. . La liste des patients sous immunothérapie anti-tumorale d’octobre 2016 à septembre 2020 a été récupérée via la pharmacie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et celle de l’ICANS. Les médecins ont ensuite été contactés individuellement par téléphone ; le lien du deuxième questionnaire a été envoyé par mail aux médecins acceptant de participer. Résultats : sur les 1181 médecins généralistes ayant reçu le questionnaire n’1, 136 réponses ont été enregistrées soit un taux de réponses de 11,5%. Sur les 739 patients traités par immunothérapie anti-tumorale à Strasbourg depuis 2016, 510 médecins généralistes ont été répertoriés et inclus dans l’étude. Parmi ces 510 médecins, 342 ont manifesté leur envie de participer à l’étude et ont eu accès au deuxième questionnaire. Au final, 152 réponses au questionnaire n°2 ont été obtenues, soit un taux de réponses de 29,8%. Les médecins du groupe 1 évaluent leur niveau de connaissances générales à 3/10 contre 3,7/10 dans le groupe 2. Concernant la connaissance des effets secondaires, 86,7% des médecins du groupe 1 se disent non informés contre 82,9% dans le groupe 2. 93,4% des médecins du groupe 1 ne se sentent pas capables de reconnaître une toxicité immunologique. Concernant le traitement d’une diarrhée immuno-induite, 28,3% des médecins du groupe 2 savaient que le traitement adapté était la corticothérapie. 95,6% des praticiens du groupe 1 estiment avoir besoin de formation sur le sujet. Conclusion : L’étude montre un réel manque de connaissances des médecins généralistes en matière d’immunothérapie anti-tumorale. Les médecins du groupe 2 semblent plus informés. Tous déclarent leur volonté d’être formés. L’inscription des immunothérapies anti-tumorale au programme universitaire, des articles dans les revues médicales, des infirmières de coordination sont des pistes à explorer pour informer les médecins généralistes.
Mots-clés libres : Cancer -- Thérapeutique -- Effets secondaires, Immunothérapie anticancéreuse -- Inflammation, Communication en médecine, Enseignement médical, 616.99 Tumeurs et maladies diverses
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/254288243
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-322253
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-322253
Type de ressource : Ressource documentaire