Freins a l'utilisation du kétofol au cours de la sédation-analgésie procédurale par les médecins urgentistes en structure d'urgence
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Thomann Xavier
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine générale, Introduction : la pathologie traumatique et sa prise en charge représente une part non négligeable de l’exercice du médecin urgentiste. Une réduction ou un réalignement de segment peut s’avérer douloureux mais est néanmoins indispensable. La pharmacopée actuelle bénéficie de thérapeutiques permettant de réduire les douleurs liées à l’intervention ainsi qu’à en faciliter l’exécution. Ces thérapeutiques sont pourtant inégales dans leurs effets et leur sécurité d’emploi. Le propofol et son association avec la kétamine, le kétofol, peu utilisé en France, semble cependant faire preuve d’une meilleure efficacité au cours de la sédation analgésie procédurale (SAP) et présenter moins de risque que les molécules plus communément utilisées. L’objectif de cette étude est de comprendre les freins à l’utilisation du kétofol en structure d’urgence au moyen de l’analyse des pratiques des médecins urgentistes et de leur représentation de l’utilisation de la SAP. Méthode : étude prospective qualitative multicentrique. Les données ont été recueillies lors d’entretiens individuels semi-dirigés auprès de 17 médecins urgentistes dont la sédation analgésie procédurale en traumatologie fait partie de leur pratique courante. Résultats : l’absence de recommandations en faveur de l’utilisation du propofol par les médecins urgentistes ainsi que la méconnaissance voire la peur de cette molécule sont les freins principaux à l’utilisation du kétofol. L’absence de protocole pour la SAP, l’utilisation d’autres molécules par habitude, le temps dédié à la surveillance après maniement de ces molécules font également partie des raisons les plus cités. Conclusion : le kétofol est peu utilisé dans la SAP aux urgences. Il est une association méconnue qui parfois fait peur et qui n’est pas dans les recommandations françaises, malgré ses avantages ainsi que sa bonne place dans les recommandations américaines. On constate que la majorité des médecins interrogés se dit cependant favorable à son utilisation. Avec l’apparition récente du DES de médecine d’urgence et l’approfondissement de la formation, particulièrement en réanimation et en anesthésie, le maniement de médicaments anesthésiques comme le propofol pourrait devenir pratique courante, notamment si de nouvelles recommandations apparaissent en sa faveur.
Mots-clés libres : Urgences médicales, Anesthésie en traumatologie, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine générale, Introduction : la pathologie traumatique et sa prise en charge représente une part non négligeable de l’exercice du médecin urgentiste. Une réduction ou un réalignement de segment peut s’avérer douloureux mais est néanmoins indispensable. La pharmacopée actuelle bénéficie de thérapeutiques permettant de réduire les douleurs liées à l’intervention ainsi qu’à en faciliter l’exécution. Ces thérapeutiques sont pourtant inégales dans leurs effets et leur sécurité d’emploi. Le propofol et son association avec la kétamine, le kétofol, peu utilisé en France, semble cependant faire preuve d’une meilleure efficacité au cours de la sédation analgésie procédurale (SAP) et présenter moins de risque que les molécules plus communément utilisées. L’objectif de cette étude est de comprendre les freins à l’utilisation du kétofol en structure d’urgence au moyen de l’analyse des pratiques des médecins urgentistes et de leur représentation de l’utilisation de la SAP. Méthode : étude prospective qualitative multicentrique. Les données ont été recueillies lors d’entretiens individuels semi-dirigés auprès de 17 médecins urgentistes dont la sédation analgésie procédurale en traumatologie fait partie de leur pratique courante. Résultats : l’absence de recommandations en faveur de l’utilisation du propofol par les médecins urgentistes ainsi que la méconnaissance voire la peur de cette molécule sont les freins principaux à l’utilisation du kétofol. L’absence de protocole pour la SAP, l’utilisation d’autres molécules par habitude, le temps dédié à la surveillance après maniement de ces molécules font également partie des raisons les plus cités. Conclusion : le kétofol est peu utilisé dans la SAP aux urgences. Il est une association méconnue qui parfois fait peur et qui n’est pas dans les recommandations françaises, malgré ses avantages ainsi que sa bonne place dans les recommandations américaines. On constate que la majorité des médecins interrogés se dit cependant favorable à son utilisation. Avec l’apparition récente du DES de médecine d’urgence et l’approfondissement de la formation, particulièrement en réanimation et en anesthésie, le maniement de médicaments anesthésiques comme le propofol pourrait devenir pratique courante, notamment si de nouvelles recommandations apparaissent en sa faveur.
Mots-clés libres : Urgences médicales, Anesthésie en traumatologie, 617.5 Chirurgie topographique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/254325769
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-322262
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-322262
Type de ressource : Ressource documentaire