Auteur(s) : Vola Camille
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021

Description : Médecine générale, Introduction : dans un contexte de médiatisation des maltraitances gynéco-obstétricales, les groupes d’auto-gynécologie refont leur apparition. L’objectif de cette étude était de comprendre les attentes lors de la participation aux ateliers, les impacts qu’ils pouvaient avoir sur la santé globale et gynécologique et de mettre cela en relation avec un suivi gynécologique institutionnel. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés et analyse par théorisation ancrée. Résultats :12 entretiens d’une durée moyenne de 47 minutes. La participation aux ateliers a permis le questionnement du suivi institutionnel ainsi qu’une amélioration des rapports avec les soignant.es. Les groupes ont favorisé la création collective de connaissances et ont été l’occasion d’interroger la médicalisation du corps. Certains thèmes jugés tabous comme les maltraitances gynéco-obstétricales ont pu y être abordé. Ces groupes ont permis aux participant.es de s’autonomiser dans leurs soins. Ils n’étaient pas vécus comme une alternative au suivi gynécologique mais comme complémentaires. Discussion :le partage d’expériences et de connaissances en collectif permet l’amélioration de l’organisation des systèmes de santé. De plus, en réduisant les inégalités de genre en santé à travers une médecine bienveillante, la prise en charge des usagèr.es est améliorée., Background: In a context of media coverage of gynecological-obstetrical abuse, self-gynecological groups are making a comeback. The objective of this study was to understand the expectations of participating in the workshops, the impact they could have on global and gynecological health and to relate this to institutional gynecological follow-up. Methods: Qualitative study using individual semi-directed interviews and grounded theory analysis. Results: 12 interviews with an average duration of 47 minutes. Participation in the workshops allowed for the questioning of the institutional follow-up as well as an improvement of the relationship with the caregivers. The groups encouraged the collective creation of knowledge and were an opportunity to question the medicalization of the body. Certain themes considered taboo, such as gyneco-obstetrical abuse, were addressed. These groups allowed the participants to become autonomous in their care. They were not seen as an alternative to gynecological care but as complementary. Discussion: The sharing of experiences and knowledge in a group setting allows for the improvement of the organization of health systems. In addition, by reducing gender inequalities in health through caring medicine, the care of users is improved.
Mots-clés libres : Autothérapie, 617.6, Médecine de groupe, Thèses et écrits académiques, 618.1-8
Couverture : FR