Le diagnostic du carcinome épidermoïde oral par test salivaire : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire le 21 janvier 2021
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Bensimon Arié
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2021
Description : Le carcinome épidermoïde est un des cancers les plus répandus avec 354 864 nouveaux cas diagnostiqués en 2018. Le tabac, l’alcool, de mauvais régimes alimentaires, les infections persistantes au papillomavirus humain (HPV) sont des facteurs de risques identifiés. Les hommes, de 50 à 60 ans, sont majoritairement touchés. Le taux moyen de survie globale à 5 ans reste un des plus faible de tous les cancers (50%) malgré́ les progrès réalisés en chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie. Les chances de survie diminuent avec l’avancée du stade de la tumeur et selon le site de la tumeur. Il a été démontré́ qu’une prise en charge appropriée et précoce des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses, donne de meilleurs résultats et une chance de survie de 75 à 90%, ainsi qu’une augmentation de la qualité́ de vie avec des traitements moins invasifs et étendus. Le gold standard actuel du diagnostic des lésions orales reste la biopsie. Il s’agit néanmoins d’une méthode invasive, technique, relativement onéreuse, qui est souvent traumatique pour le patient. La salive est en passe d’offrir une autre alternative... Elle est propre à chaque individu mais est également utilisée, grâce aux technologies modernes, afin d’identifier des marqueurs spécifiques de certaines maladies bactériennes, virales ou systémiques, et dans certaines drogues ou hormones. Sa récupération est moins invasive qu’un prélèvement sanguin ou tissulaire, facile et rapide à prélever, transporter, conserver et à traiter. De plus, la salive résulte d’un filtrat du sang et se trouve au plus proche d’éventuelles tumeurs. Un biomarqueur idéal, seul ou en association, serait une molécule facile à doser, spécifique de la tumeur ou ayant une concentration différente par rapport à la population saine. Il doit être stable dans le temps et dans le prélèvement analysé, pouvant différencier des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses. Il donnerait une indication fiable quant au diagnostic, à la réponse au traitement et au potentiel de survie du patient, donc à son pronostic global, pendant et après le suivi. L’objectif de cette thèse sera donc d’essayer de prouver l’efficacité́ d’un test diagnostique rapide, qui pourra orienter au plus vite un patient atteint de carcinome épidermoïde en milieu hospitalier pour une prise en charge anticipée
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres : Carcinome épidermoïde de la tête et du cou -- Dissertation universitaire, Épithélioma spinocellulaire -- Diagnostic, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2021
Description : Le carcinome épidermoïde est un des cancers les plus répandus avec 354 864 nouveaux cas diagnostiqués en 2018. Le tabac, l’alcool, de mauvais régimes alimentaires, les infections persistantes au papillomavirus humain (HPV) sont des facteurs de risques identifiés. Les hommes, de 50 à 60 ans, sont majoritairement touchés. Le taux moyen de survie globale à 5 ans reste un des plus faible de tous les cancers (50%) malgré́ les progrès réalisés en chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie. Les chances de survie diminuent avec l’avancée du stade de la tumeur et selon le site de la tumeur. Il a été démontré́ qu’une prise en charge appropriée et précoce des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses, donne de meilleurs résultats et une chance de survie de 75 à 90%, ainsi qu’une augmentation de la qualité́ de vie avec des traitements moins invasifs et étendus. Le gold standard actuel du diagnostic des lésions orales reste la biopsie. Il s’agit néanmoins d’une méthode invasive, technique, relativement onéreuse, qui est souvent traumatique pour le patient. La salive est en passe d’offrir une autre alternative... Elle est propre à chaque individu mais est également utilisée, grâce aux technologies modernes, afin d’identifier des marqueurs spécifiques de certaines maladies bactériennes, virales ou systémiques, et dans certaines drogues ou hormones. Sa récupération est moins invasive qu’un prélèvement sanguin ou tissulaire, facile et rapide à prélever, transporter, conserver et à traiter. De plus, la salive résulte d’un filtrat du sang et se trouve au plus proche d’éventuelles tumeurs. Un biomarqueur idéal, seul ou en association, serait une molécule facile à doser, spécifique de la tumeur ou ayant une concentration différente par rapport à la population saine. Il doit être stable dans le temps et dans le prélèvement analysé, pouvant différencier des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses. Il donnerait une indication fiable quant au diagnostic, à la réponse au traitement et au potentiel de survie du patient, donc à son pronostic global, pendant et après le suivi. L’objectif de cette thèse sera donc d’essayer de prouver l’efficacité́ d’un test diagnostique rapide, qui pourra orienter au plus vite un patient atteint de carcinome épidermoïde en milieu hospitalier pour une prise en charge anticipée
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres : Carcinome épidermoïde de la tête et du cou -- Dissertation universitaire, Épithélioma spinocellulaire -- Diagnostic, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/259062502
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-322811
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-322811
Type de ressource : Ressource documentaire