Infarctus osseux vertébraux : description et analyse de données épidémiologiques, clinico-biologiques et radiologiques issues d'une cohorte des hôpitaux universitaires de Strasbourg et d'une revue de la littérature/thèse présentée pour le diplôme d'État d
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Jemili Charline
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (rhumatologie), Introduction : Les infarctus osseux sont le reflet radiologique d’une ischémie ostéo-médullaire prolongée aboutissant à une nécrose avasculaire du tissu osseux et de la moelle osseuse. Les infarctus osseux vertébraux sont par contre une entité souvent mal décrite, appelés confusément « ostéonécrose ». Nous avons cherché à identifier les cas d’infarctus osseux vertébraux diagnostiqués aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et effectué une revue de la littérature. Matériel et méthodes : Nous avons effectué une analyse du contenu des comptes-rendus radiologiques des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg via le logiciel Xplore. Nous avons cherché à identifier les cas d’infarctus osseux vertébraux dans la littérature. Nous avons exclu les cas de nécrose avasculaire dont l’origine n’était pas systémique. Nous avons donc exclu entres autres les cas de pseudarthroses vertébrales, les infarctus osseux liés à une ischémie de la moelle spinale isolée, la présence d’une cause locale de type infection, radiothérapie ou chirurgie. Résultats : Au total, 15 cas d’infarctus osseux vertébraux ont été recensés au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et 19 cas au sein de la revue de la littérature. 70,5 % des patients ont présenté une manifestation douloureuse rachidienne ayant mené à la réalisation d’une imagerie du rachis. Concernant les facteurs de risques mis en évidence, 29,4 % des patients atteints d’infarctus osseux vertébraux étaient atteints d’une hémopathie maligne, tous sauf un patient avaient été traités par chimiothérapie anti-cancéreuse. 26,4 % des patients étaient atteints d’une drépanocytose. 11,7 % des patients étaient d’un syndrome des antiphospholipides et 8,8 % des patients étaient atteints d’une maladie de Gaucher. Les autres facteurs de risque représentés étaient la présence d’une infection par le VIH, d’une pancréatite aigüe, d’une aortite, d’une maladie de Behçet. Dans un seul cas, aucun facteur de risque n’a été identifié. Une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose concernait 41 % des patients. 35,3 % des patients ont été touchés par la survenue antérieure ou simultanée d’une ostéonécrose ou d’un infarctus osseux sur le squelette périphérique. Enfin, 17,6 % des patients atteints d’infarctus osseux vertébraux ont présenté une complication à type de fracture vertébrale. Conclusion : Les infarctus osseux vertébraux sont rares mais possiblement sous-diagnostiqués. Les patients concernés sont généralement atteints d’une pathologie sous-jacente grave comme la drépanocytose, les hémopathies malignes lymphoïdes ou un syndrome des antiphospholipides et par ailleurs souvent traités par corticothérapie. Les mécanismes physiopathologiques peuvent différer mais tous aboutissent à la constitution d’une nécrose ostéo-médullaire d’origine vasculaire similaire aux épisodes survenant sur le squelette périphérique
Mots-clés libres : Colonne vertébrale -- Infarctus, Os -- Maladies -- Diagnostic, Analyse par cohorte, 616.7 Maladies de l'appareil locomoteur
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (rhumatologie), Introduction : Les infarctus osseux sont le reflet radiologique d’une ischémie ostéo-médullaire prolongée aboutissant à une nécrose avasculaire du tissu osseux et de la moelle osseuse. Les infarctus osseux vertébraux sont par contre une entité souvent mal décrite, appelés confusément « ostéonécrose ». Nous avons cherché à identifier les cas d’infarctus osseux vertébraux diagnostiqués aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et effectué une revue de la littérature. Matériel et méthodes : Nous avons effectué une analyse du contenu des comptes-rendus radiologiques des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg via le logiciel Xplore. Nous avons cherché à identifier les cas d’infarctus osseux vertébraux dans la littérature. Nous avons exclu les cas de nécrose avasculaire dont l’origine n’était pas systémique. Nous avons donc exclu entres autres les cas de pseudarthroses vertébrales, les infarctus osseux liés à une ischémie de la moelle spinale isolée, la présence d’une cause locale de type infection, radiothérapie ou chirurgie. Résultats : Au total, 15 cas d’infarctus osseux vertébraux ont été recensés au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et 19 cas au sein de la revue de la littérature. 70,5 % des patients ont présenté une manifestation douloureuse rachidienne ayant mené à la réalisation d’une imagerie du rachis. Concernant les facteurs de risques mis en évidence, 29,4 % des patients atteints d’infarctus osseux vertébraux étaient atteints d’une hémopathie maligne, tous sauf un patient avaient été traités par chimiothérapie anti-cancéreuse. 26,4 % des patients étaient atteints d’une drépanocytose. 11,7 % des patients étaient d’un syndrome des antiphospholipides et 8,8 % des patients étaient atteints d’une maladie de Gaucher. Les autres facteurs de risque représentés étaient la présence d’une infection par le VIH, d’une pancréatite aigüe, d’une aortite, d’une maladie de Behçet. Dans un seul cas, aucun facteur de risque n’a été identifié. Une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose concernait 41 % des patients. 35,3 % des patients ont été touchés par la survenue antérieure ou simultanée d’une ostéonécrose ou d’un infarctus osseux sur le squelette périphérique. Enfin, 17,6 % des patients atteints d’infarctus osseux vertébraux ont présenté une complication à type de fracture vertébrale. Conclusion : Les infarctus osseux vertébraux sont rares mais possiblement sous-diagnostiqués. Les patients concernés sont généralement atteints d’une pathologie sous-jacente grave comme la drépanocytose, les hémopathies malignes lymphoïdes ou un syndrome des antiphospholipides et par ailleurs souvent traités par corticothérapie. Les mécanismes physiopathologiques peuvent différer mais tous aboutissent à la constitution d’une nécrose ostéo-médullaire d’origine vasculaire similaire aux épisodes survenant sur le squelette périphérique
Mots-clés libres : Colonne vertébrale -- Infarctus, Os -- Maladies -- Diagnostic, Analyse par cohorte, 616.7 Maladies de l'appareil locomoteur
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/259477869
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-323675
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-323675
Type de ressource : Ressource documentaire