Auteur(s) : Bonnefoi Gaëlle, Berger Aurélien
Directeur : Suhr Cyrille
Composante : IUFM
Date de création : 30-06-2003

Description : Professorat des lycées et collèges, Il est fréquent au cours de nos pratiques enseignantes de constater le syndrome de " l’éternel débutant " ou le peu d’investissement des élèves de certaines classes en EPS. A tel point que l’institution a cru bon, persuadée que c’est en fonction de la note que l’élève s’investira, dans le cadre de l’évaluation de codifier la participation et l’investissement. Si l’argument n’est pas totalement faux, ce n’est pas en se positionnant sur une logique skinerienne, typiquement scolaire, que l’on pourra expliquer pourquoi certains élèves se trouvent, comme l’expliquent JL Martinand ou D. Bouthier, sur le " registre de la participation ". Stade immédiatement avant la dispense médicale, où l’élève est agité plus qu’il n’agit, où il est absent dans l’action bien que présent en cours, et où l’engagement de sa personne et les efforts déployés sont à la mesure du peu d’intérêt qu’il porte aux objets environnants. Ce n’est pas non plus en nous plaçant sur la logique narcissique du professeur d’EPS, qui semble être le seul à gérer et à ne pas générer de l’échec scolaire, que l’on comprendra pourquoi et comment un enfant peut se placer sur le registre de " transformation ". Alors que se passe-t-il ? Comment expliquer ces comportements ? Pourquoi un élève s’engage t’il globalement et sans réserve dans l’action et un autre pas? Pourquoi un enfant n’apprend t’il pas ce qu’on lui enseigne ? C’est pourtant son intérêt ! La construction des savoirs serait- elle autre chose qu’un problème de compréhension et d’effort réel ou de travail ? De quels artifices et de quelles stratégies un enseignant dispose-t-il pour faire passer l’enseigné du registre de participation au registre de la transformation, sans lequel il n’y a pas d’application ?
Mots-clés libres : 370, Apprentissage moteur, Débutant, Comportement, motivation, representation, progrès, Difficultés
Couverture : FR