Auteur(s) : Stamile Chiara
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022

Description : Médecine générale, Alors que de nombreuses études se concentrent sur les freins à la vaccination contre les papillomavirus humains, peu d’entre elles sont consacrées aux moyens permettant de faire changer d’avis les patients en cas de réticence. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les facteurs ayant permis à des parents réticents à la vaccination contre les papillomavirus humains de changer d’avis et de faire vacciner leur enfant. Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés individuels, ayant été menée auprès de 11 mères ayant présenté une période d’hésitation et de réticence concernant ces vaccins. Cela a pu mettre en évidence que les arguments permettant la prise de décision ont été nombreux et variés, mais que le rôle des professionnels de santé est prépondérant dans la décision parentale, tout comme l’intervention d’un proche en faveur du vaccin. D’autres éléments de réflexion plus personnels interviennent dans la décision comme des antécédents familiaux de cancers du col de l’utérus, la perception positive du vaccin (rapport bénéfice risque favorable, temps depuis la mise sur le marché) ou encore l’absence de polémique médiatique entendue. Aucun père n’a pu être recruté pour ce travail, ce qui met en évidence le manque d’investissement paternel dans la prise de décision. Ce travail a permis d’ouvrir les perspectives et de susciter des questionnements chez les mères interrogées concernant la vaccination de leurs fils, Few studies have focused on how to change the minds of patients who are reluctant to vaccinate their child against HPV. The aim was to highlight the factors that enable parents who are reluctant to vaccinate against HPV to have their child vaccinated. This was a qualitative study using individual semi-structured interviews with 11 vaccine-averse mothers. Among the arguments identified, the role of health professionals is predominant in the parental decision, as is the intervention of a relative. Personal factors such as a family history of cervical cancer, the perception of a favourable benefit-risk ratio, the length of time since the vaccine was put on the market and the absence of media controversy also played a role. No fathers could be recruited for this work, which shows the lack of paternal investment in decision-making. This also raised questions among the mothers interviewed about their sons' vaccination
Mots-clés libres : Relations médecin-patient, Papillomavirus humains, Vaccination des enfants, Antivaccinalisme, Hésitation, Thèses et écrits académiques, 614.4 Incidence des maladies et mesures de prévention
Couverture : FR