Les améloblastomes : démarche diagnostique et prise en charge chirurgicale/thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire le 06.01.2022
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Abensour Michael
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : L’améloblastome est une tumeur bénigne odontogénique des maxillaires, dont l’origine est l’épithélium impliqué dans la formation des dents notamment l’organe de l’émail, les restes épithéliaux de Malassez, la paroi de kystes odontogéniques (dentigères) ou les cellules épithéliales basales de la muqueuse orale. Il présente un fort potential infiltrant, évolutif et invasif localement. Il est caractérisé par son haut pouvoir de récidive, particulièrement au maxillaire, et par de nombreuses variétés morphologiques. Malgré son caractère bénin, il conserve un risque de dégénérescence maligne. D’après la classification histologique des tumeurs de la tête et du cou de l’Organisation Mondiale de la Santé de 2005, l’améloblastome est placé dans les « tumeurs odontogènes bénignes » et dans la sous-catégorie « tumeurs épithéliales sans induction de mésenchyme ». L’étiopathogénie est toujours mal élucidée bien que quelques thèses étiologiques aient été avancées concernant les extractions, les caries, les traumatismes, l’inflammation et les déficits nutritionnels. Cliniquement, les améloblastomes peuvent rester asymptomatiques avant la découverte d’une tuméfaction faciale. En revanche, sur le plan radiologique, ils se présentent sous la forme d’une lésion ostéolytique radiotransparente uni ou multiloculaire d’allure kystique. L’expansion corticale, aussi bien vestibulaire que linguale, est plus fréquente par rapport aux tumeurs kératokystiques odontogéniques et la résorption radiculaire est un signe important mais inconstant. Le diagnostic différentiel se pose avec les kystes odontogéniques, les tumeurs kératokystiques odontogéniques, les myxomes et également avec des tumeurs non odontogéniques tels que les granulomes centraux à cellules géantes et les kystes solitaires. La précocité du diagnostic facilitera la prise en charge thérapeutique pour la réparation osseuse, évitant ainsi les préjudices esthétiques qui peuvent être importants. Le traitement, quant à lui, doit assurer au patient un faible risque de récidive ainsi qu’un résultat esthétique et fonctionnel optimal, d’où la réflexion sur le choix de l’option thérapeutique : traitement radical ou conservateur ?
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres : Améloblastome, Radiodiagnostic, Tumeurs odontogènes -- Dissertation universitaire, Traitement conservateur -- Dissertation universitaire, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : L’améloblastome est une tumeur bénigne odontogénique des maxillaires, dont l’origine est l’épithélium impliqué dans la formation des dents notamment l’organe de l’émail, les restes épithéliaux de Malassez, la paroi de kystes odontogéniques (dentigères) ou les cellules épithéliales basales de la muqueuse orale. Il présente un fort potential infiltrant, évolutif et invasif localement. Il est caractérisé par son haut pouvoir de récidive, particulièrement au maxillaire, et par de nombreuses variétés morphologiques. Malgré son caractère bénin, il conserve un risque de dégénérescence maligne. D’après la classification histologique des tumeurs de la tête et du cou de l’Organisation Mondiale de la Santé de 2005, l’améloblastome est placé dans les « tumeurs odontogènes bénignes » et dans la sous-catégorie « tumeurs épithéliales sans induction de mésenchyme ». L’étiopathogénie est toujours mal élucidée bien que quelques thèses étiologiques aient été avancées concernant les extractions, les caries, les traumatismes, l’inflammation et les déficits nutritionnels. Cliniquement, les améloblastomes peuvent rester asymptomatiques avant la découverte d’une tuméfaction faciale. En revanche, sur le plan radiologique, ils se présentent sous la forme d’une lésion ostéolytique radiotransparente uni ou multiloculaire d’allure kystique. L’expansion corticale, aussi bien vestibulaire que linguale, est plus fréquente par rapport aux tumeurs kératokystiques odontogéniques et la résorption radiculaire est un signe important mais inconstant. Le diagnostic différentiel se pose avec les kystes odontogéniques, les tumeurs kératokystiques odontogéniques, les myxomes et également avec des tumeurs non odontogéniques tels que les granulomes centraux à cellules géantes et les kystes solitaires. La précocité du diagnostic facilitera la prise en charge thérapeutique pour la réparation osseuse, évitant ainsi les préjudices esthétiques qui peuvent être importants. Le traitement, quant à lui, doit assurer au patient un faible risque de récidive ainsi qu’un résultat esthétique et fonctionnel optimal, d’où la réflexion sur le choix de l’option thérapeutique : traitement radical ou conservateur ?
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres : Améloblastome, Radiodiagnostic, Tumeurs odontogènes -- Dissertation universitaire, Traitement conservateur -- Dissertation universitaire, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/261623419
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-329301
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-329301
Type de ressource : Ressource documentaire