Les troubles perturbateurs du comportement compliquant l’accompagnement à domicile des patients âgés avec troubles cognitifs évalués GIR 1 et 2. : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention DES de
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Muller Luc
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction et Contexte. Le vieillissement de la population mondiale, et donc l’augmentation du nombre de patients à pathologies avec des troubles neurocognitifs sont des défis auxquels nous allons être de plus en plus confrontés dans l’avenir. Parmi les conséquences de ces troubles neurocognitifs, les troubles perturbateurs du comportement (TPC) peuvent sévèrement compliquer la prise en charge des patients atteints vivant à leur domicile. L’objectif de ce travail est de déterminer la proportion de patients qui présentent des troubles perturbateurs du comportement parmi ceux ayant des troubles neurocognitifs majeurs et vivant à domicile. Matériel et Méthode. Nous avons mené une étude quantitative, épidémiologique, descriptive, en série de cas. Une liste de dossiers contenant les demandes d’APA du Haut-Rhin faites à la collectivité européenne d’Alsace a été constituée à l’été 2021. Nous avons recueilli et analysé les certificats médicaux réalisés par les médecins traitants contenus dans ces demandes. Le critère de jugement principal a été l’échelle comportementale NPI. Résultats. Sur les 66 dossiers de patients analysés, 41 présentaient au moins un TPC (soit 62%). Les patients avec des TPCs étaient en moyenne plus jeunes de quatre ans que ceux qui n’en présentaient aucun. Nous avons constaté un grand nombre de données manquantes pour le diagnostic étiologique des troubles neurocognitifs majeurs et pour le score MMSE. Les TPCs de la NPI les plus fréquents étaient dans l’ordre : le comportement moteur aberrant, puis l’agitation/agressivité, puis l’instabilité/irritabilité de l’humeur. Conclusion. La proportion de patients avec des troubles neurocognitifs majeurs vivant à domicile et avec au moins un TPC est loin d’être négligeable. Le besoin de solutions pour ces patients en unités adaptées (UHR, etc) est bien réel, et va augmenter dans l’avenir. L’épidémie au Covid 19 a probablement impacté ce besoin, mais nous ignorons dans quelle mesure..
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Troubles de la cognition, GIR, 618.93, Médecine générale, Neuropsychiatrie, Recherche quantitative
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction et Contexte. Le vieillissement de la population mondiale, et donc l’augmentation du nombre de patients à pathologies avec des troubles neurocognitifs sont des défis auxquels nous allons être de plus en plus confrontés dans l’avenir. Parmi les conséquences de ces troubles neurocognitifs, les troubles perturbateurs du comportement (TPC) peuvent sévèrement compliquer la prise en charge des patients atteints vivant à leur domicile. L’objectif de ce travail est de déterminer la proportion de patients qui présentent des troubles perturbateurs du comportement parmi ceux ayant des troubles neurocognitifs majeurs et vivant à domicile. Matériel et Méthode. Nous avons mené une étude quantitative, épidémiologique, descriptive, en série de cas. Une liste de dossiers contenant les demandes d’APA du Haut-Rhin faites à la collectivité européenne d’Alsace a été constituée à l’été 2021. Nous avons recueilli et analysé les certificats médicaux réalisés par les médecins traitants contenus dans ces demandes. Le critère de jugement principal a été l’échelle comportementale NPI. Résultats. Sur les 66 dossiers de patients analysés, 41 présentaient au moins un TPC (soit 62%). Les patients avec des TPCs étaient en moyenne plus jeunes de quatre ans que ceux qui n’en présentaient aucun. Nous avons constaté un grand nombre de données manquantes pour le diagnostic étiologique des troubles neurocognitifs majeurs et pour le score MMSE. Les TPCs de la NPI les plus fréquents étaient dans l’ordre : le comportement moteur aberrant, puis l’agitation/agressivité, puis l’instabilité/irritabilité de l’humeur. Conclusion. La proportion de patients avec des troubles neurocognitifs majeurs vivant à domicile et avec au moins un TPC est loin d’être négligeable. Le besoin de solutions pour ces patients en unités adaptées (UHR, etc) est bien réel, et va augmenter dans l’avenir. L’épidémie au Covid 19 a probablement impacté ce besoin, mais nous ignorons dans quelle mesure..
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Troubles de la cognition, GIR, 618.93, Médecine générale, Neuropsychiatrie, Recherche quantitative
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/263466256
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-330684
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-330684
Type de ressource : Ressource documentaire