Perception de la contraception hormonale féminine par les principaux prescripteurs : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention gynécologie médicale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Royer Amélie
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (gynécologie médicale), L'utilisation des contraceptions hormonales est remise en cause en raison de l’augmentation du nombre de patientes qui en sont insatisfaites. Les effets indésirables, même de faible gravité sont vécus comme une charge excessive et induisent une réticence à l’essai de nouvelles contraceptions hormonales .Dans cette optique, les représentations des prescripteurs vis-à-vis des risques liés aux contraceptions hormonales et leur gestion des effets indésirables ont été évaluées, au moyen d’un questionnaire diffusé aux membres actifs des sociétés savantes entre mai et juillet 2022. Ont été obtenues 383 réponses, avec une population caractérisée par une majorité de femmes, exerçant en gynécologie (55%), médecine générale (25%) et maïeutique (19%). On n’observe pas de crainte ou de réticence à la prescription des contraceptions hormonales dans cette étude. Le premier critère de choix pour la mise en place d’une contraception pour 41% des prescripteurs est l’efficacité basée sur l’indice de Pearl, pour 30% l’effet contraceptif ainsi que sur les symptômes en lien avec le cycle hormonal, et pour 13% la tolérance. Les prescripteurs de moins de 28 ans sont plus souvent préoccupés par les troubles de la poids et de l’humeur que leurs ainés, ainsi que par le risque accru de choix d’une contraception hormonale incompatible avec le mode de vie de la patiente. La majorité des répondants proposent un changement de la contraception si la patiente le souhaite suite à la déclaration d’effets indésirables, y compris s’ils les estiment bénins. Ce travail montre que les professionnels interrogés sont confiants dans la maitrise des risques et l’utilisation des contraceptions hormonales malgré l’augmentation des craintes des utilisatrices. Par ailleurs la prise en compte des intolérances est plus fréquente chez les plus jeunes praticiens. La limite de cette étude concernent la difficulté d’extrapolation, car la proportion est probablement non représentative des prescripteurs de contraception français, mais a pour avantage de n’étudier que les prescripteurs habituels, excluant les spécialistes qui utiliseraient ces traitements pour résoudre une problématique autre. La remise en cause de la place des contraceptions hormonales pourrait avoir comme bénéfice de relancer la recherche dans le domaine de la contraception. Il est nécessaire d’évaluer à l’avenir l’impact de ces bouleversements de l’opinion publique sur les taux de grossesses non voulues et le nombre de demande d’interruption volontaire de grossesse., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Contraception orale, 618.1-8, Facteurs de risque, Médicaments -- Effets secondaires, Perception du risque, Communication en médecine
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (gynécologie médicale), L'utilisation des contraceptions hormonales est remise en cause en raison de l’augmentation du nombre de patientes qui en sont insatisfaites. Les effets indésirables, même de faible gravité sont vécus comme une charge excessive et induisent une réticence à l’essai de nouvelles contraceptions hormonales .Dans cette optique, les représentations des prescripteurs vis-à-vis des risques liés aux contraceptions hormonales et leur gestion des effets indésirables ont été évaluées, au moyen d’un questionnaire diffusé aux membres actifs des sociétés savantes entre mai et juillet 2022. Ont été obtenues 383 réponses, avec une population caractérisée par une majorité de femmes, exerçant en gynécologie (55%), médecine générale (25%) et maïeutique (19%). On n’observe pas de crainte ou de réticence à la prescription des contraceptions hormonales dans cette étude. Le premier critère de choix pour la mise en place d’une contraception pour 41% des prescripteurs est l’efficacité basée sur l’indice de Pearl, pour 30% l’effet contraceptif ainsi que sur les symptômes en lien avec le cycle hormonal, et pour 13% la tolérance. Les prescripteurs de moins de 28 ans sont plus souvent préoccupés par les troubles de la poids et de l’humeur que leurs ainés, ainsi que par le risque accru de choix d’une contraception hormonale incompatible avec le mode de vie de la patiente. La majorité des répondants proposent un changement de la contraception si la patiente le souhaite suite à la déclaration d’effets indésirables, y compris s’ils les estiment bénins. Ce travail montre que les professionnels interrogés sont confiants dans la maitrise des risques et l’utilisation des contraceptions hormonales malgré l’augmentation des craintes des utilisatrices. Par ailleurs la prise en compte des intolérances est plus fréquente chez les plus jeunes praticiens. La limite de cette étude concernent la difficulté d’extrapolation, car la proportion est probablement non représentative des prescripteurs de contraception français, mais a pour avantage de n’étudier que les prescripteurs habituels, excluant les spécialistes qui utiliseraient ces traitements pour résoudre une problématique autre. La remise en cause de la place des contraceptions hormonales pourrait avoir comme bénéfice de relancer la recherche dans le domaine de la contraception. Il est nécessaire d’évaluer à l’avenir l’impact de ces bouleversements de l’opinion publique sur les taux de grossesses non voulues et le nombre de demande d’interruption volontaire de grossesse., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Contraception orale, 618.1-8, Facteurs de risque, Médicaments -- Effets secondaires, Perception du risque, Communication en médecine
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/26498403X
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-333146
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-333146
Type de ressource : Ressource documentaire