Impact du COVID-19 sur la prise en charge des IVG par les médecins généralistes du Grand Est : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention Médecine Générale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Ruzza Laura
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (médecine générale), Introduction. En avril 2020, pour s’adapter à l’épidémie de COVID-19, la HAS élabore un protocole permettant la prise en charge des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier jusqu’à 9 SA. La pérennisation de ces recommandations hors état d’urgence sanitaire introduit indéniablement des questionnements concernant la place du médecin généraliste dans la prise en charge d’une IVG en région Grand Est où la pratique en cabinet libéral est habituellement l’une des plus faibles de France. Matériel et méthode. Étude quantitative, transversale et descriptive réalisée à partir d’un questionnaire fermé à réponses multiples diffusé auprès des médecins généralistes. Résultats. 145 médecins généralistes ont participé à notre enquête. Le COVID-19 semble avoir été responsable d’une hausse des demandes d’IVG auprès des médecins généralistes en raison notamment de difficultés de prise en charge dans les centres de référence. La quasi-totalité de ces requêtes respectait le délai légal pour l’IVG médicamenteuse en ambulatoire (-9 SA). La situation est cependant contrastée selon les régions et les départements. Les patientes étaient désireuses d’inclure le médecin généraliste dans leur prise en charge. On ne retrouvait pas d’augmentation du nombre d’IVG médicamenteuses réalisées en cabinet libéral, probablement liée en partie à un effectif toujours restreint de médecins généralistes conventionnés avec un établissement de santé. Cependant les médecins interrogés entre 25 et 60 ans souhaitent intégrer des formations pour la prise en charge de l’IVG médicamenteuse en cabinet libéral. Ils estiment que les nouvelles recommandations de la HAS auront un impact indéniable sur leurs pratiques futures. Conclusions. Il existe un véritable potentiel de développement dans la prise en charge des IVG médicamenteuses par les médecins généralistes. Sur le plan organisationnel, il est envisageable d’inclure le médecin généraliste dans la prise en charge globale d’une IVG lors de toutes les étapes clés en fonction des possibilités individuelles. L’articulation entre médecine de ville et médecine hospitalière est plus que jamais fondamentale pour créer une fluidité et une continuité dans les prises en charges de l’IVG en cabinet de médecine générale. D’autres études méritent d’être développées pour évaluer les conséquences à distance de l’épidémie et cibler davantage les actions à l’échelle locale., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Avortement médicamenteux, 618.1-8, Covid-19, Grand Est (France)
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (médecine générale), Introduction. En avril 2020, pour s’adapter à l’épidémie de COVID-19, la HAS élabore un protocole permettant la prise en charge des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier jusqu’à 9 SA. La pérennisation de ces recommandations hors état d’urgence sanitaire introduit indéniablement des questionnements concernant la place du médecin généraliste dans la prise en charge d’une IVG en région Grand Est où la pratique en cabinet libéral est habituellement l’une des plus faibles de France. Matériel et méthode. Étude quantitative, transversale et descriptive réalisée à partir d’un questionnaire fermé à réponses multiples diffusé auprès des médecins généralistes. Résultats. 145 médecins généralistes ont participé à notre enquête. Le COVID-19 semble avoir été responsable d’une hausse des demandes d’IVG auprès des médecins généralistes en raison notamment de difficultés de prise en charge dans les centres de référence. La quasi-totalité de ces requêtes respectait le délai légal pour l’IVG médicamenteuse en ambulatoire (-9 SA). La situation est cependant contrastée selon les régions et les départements. Les patientes étaient désireuses d’inclure le médecin généraliste dans leur prise en charge. On ne retrouvait pas d’augmentation du nombre d’IVG médicamenteuses réalisées en cabinet libéral, probablement liée en partie à un effectif toujours restreint de médecins généralistes conventionnés avec un établissement de santé. Cependant les médecins interrogés entre 25 et 60 ans souhaitent intégrer des formations pour la prise en charge de l’IVG médicamenteuse en cabinet libéral. Ils estiment que les nouvelles recommandations de la HAS auront un impact indéniable sur leurs pratiques futures. Conclusions. Il existe un véritable potentiel de développement dans la prise en charge des IVG médicamenteuses par les médecins généralistes. Sur le plan organisationnel, il est envisageable d’inclure le médecin généraliste dans la prise en charge globale d’une IVG lors de toutes les étapes clés en fonction des possibilités individuelles. L’articulation entre médecine de ville et médecine hospitalière est plus que jamais fondamentale pour créer une fluidité et une continuité dans les prises en charges de l’IVG en cabinet de médecine générale. D’autres études méritent d’être développées pour évaluer les conséquences à distance de l’épidémie et cibler davantage les actions à l’échelle locale., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Avortement médicamenteux, 618.1-8, Covid-19, Grand Est (France)
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/264991893
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-333155
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-333155
Type de ressource : Ressource documentaire