Prévalence de la dysplasie fibromusculaire dans la population victime d'une dissection artérielle périphérique spontanée : thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'État, mention médecine vasculaire
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Finiels Quentin
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (médecine vasculaire), La dissection d’une artère se définit par l’apparition anormale spontanée ou provoquée d’une fissure de l’intima, responsable d’un clivage de la paroi au niveau de la média ou de l’adventice par un hématome, dit hématome de paroi, et pouvant se propager de manière antérograde ou plus rarement rétrograde, et communiquant ou non avec la lumière artérielle par une brèche intimale. Il en résulte l’apparition d’un vrai chenal et d’un faux chenal qui peut par la suite être responsable de complications. Une dissection peut avoir pour conséquences la formation de sténoses, d’occlusions, de dilatations anévrismales, de thrombus intraluminal ou encore provoquer une hémorragie en cas de rupture de la paroi adventitielle. Les dissections peuvent intéresser toutes les artères du corps, que ce soient des gros troncs comme pour les dissections aortiques, ou celles de calibres moindres telles que les artères coronariennes. Toutefois les artères des troncs supra aortiques (carotidiennes et vertébrales) sont de loin les plus touchées par les dissections spontanées (1). L’incidence des dissections artérielles périphériques est faible, dépendante du territoire vasculaire concerné, concernant principalement les artères cervicales qui représentent de 2.6 à 2.9 cas par 100 000 habitants par an (2). Une origine multifactorielle est souvent évoquée, pouvant associer des facteurs environnementaux, des traumatismes mineurs ou une infection récente, à des faiblesses de la paroi artérielle. Si ces faiblesses de paroi sont parfois héréditaires, elles sont le plus souvent spontanées. Ainsi la découverte d’une dissection artérielle va souvent faire pratiquer de nombreux examens complémentaires à la recherche d’une artériopathie, d’une connectivite ou encore d’une dysplasie fibromusculaire, qui sera ici notre sujet d’étude. La dysplasie fibromusculaire est une pathologie idiopathique, segmentaire, non athéromateuse et non inflammatoire de la paroi artérielle concernant les petites et moyennes artères, particulièrement les artères rénales et cervicales, mais pouvant toucher presque tous les territoires artériels, parfois de manière synchrone (3,4). Elle peut se manifester sous forme de lésions focales ou multifocales, entrainant des lésions sténosantes isolées ou des successions de sténoses et de dilatations respectivement, mais peut également entrainer la formation d’autres lésions artérielles telles que des anévrismes ou des dissections artérielles. Cette pathologie concerne principalement les femmes avec environ 80-90% de prévalence féminine, jeunes et caucasiennes (5,6). De nombreuses études ont retrouvé une influence génétique dans la DFM, avec notamment la présence de cas familiaux dans 7 à 11% des cas dans les registres de patient américain et français (5,7). Chez certains patients, le diagnostic de DFM peut mener à la réalisation de traitements invasifs, tels qu’une angioplastie percutanée, chirurgie reconstructrice ou encore l’embolisation d’anévrismes. Ainsi cette pathologie peut avoir des répercussions significatives sur la morbidité et la mortalité (8). L’objectif de ce travail porte sur les dissections artérielles périphériques, excluant donc les atteintes aortiques, et s’est proposé d’évaluer la prévalence de dysplasie fibromusculaire diagnostiquée parmi les patients ayant présenté une dissection artérielle d’une artère périphérique, et ayant été référés au Centre de Compétence de Maladies Vasculaires Rares(CCMVR)., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Dysplasie fibromusculaire, 616.1, Anévrisme disséquant
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (médecine vasculaire), La dissection d’une artère se définit par l’apparition anormale spontanée ou provoquée d’une fissure de l’intima, responsable d’un clivage de la paroi au niveau de la média ou de l’adventice par un hématome, dit hématome de paroi, et pouvant se propager de manière antérograde ou plus rarement rétrograde, et communiquant ou non avec la lumière artérielle par une brèche intimale. Il en résulte l’apparition d’un vrai chenal et d’un faux chenal qui peut par la suite être responsable de complications. Une dissection peut avoir pour conséquences la formation de sténoses, d’occlusions, de dilatations anévrismales, de thrombus intraluminal ou encore provoquer une hémorragie en cas de rupture de la paroi adventitielle. Les dissections peuvent intéresser toutes les artères du corps, que ce soient des gros troncs comme pour les dissections aortiques, ou celles de calibres moindres telles que les artères coronariennes. Toutefois les artères des troncs supra aortiques (carotidiennes et vertébrales) sont de loin les plus touchées par les dissections spontanées (1). L’incidence des dissections artérielles périphériques est faible, dépendante du territoire vasculaire concerné, concernant principalement les artères cervicales qui représentent de 2.6 à 2.9 cas par 100 000 habitants par an (2). Une origine multifactorielle est souvent évoquée, pouvant associer des facteurs environnementaux, des traumatismes mineurs ou une infection récente, à des faiblesses de la paroi artérielle. Si ces faiblesses de paroi sont parfois héréditaires, elles sont le plus souvent spontanées. Ainsi la découverte d’une dissection artérielle va souvent faire pratiquer de nombreux examens complémentaires à la recherche d’une artériopathie, d’une connectivite ou encore d’une dysplasie fibromusculaire, qui sera ici notre sujet d’étude. La dysplasie fibromusculaire est une pathologie idiopathique, segmentaire, non athéromateuse et non inflammatoire de la paroi artérielle concernant les petites et moyennes artères, particulièrement les artères rénales et cervicales, mais pouvant toucher presque tous les territoires artériels, parfois de manière synchrone (3,4). Elle peut se manifester sous forme de lésions focales ou multifocales, entrainant des lésions sténosantes isolées ou des successions de sténoses et de dilatations respectivement, mais peut également entrainer la formation d’autres lésions artérielles telles que des anévrismes ou des dissections artérielles. Cette pathologie concerne principalement les femmes avec environ 80-90% de prévalence féminine, jeunes et caucasiennes (5,6). De nombreuses études ont retrouvé une influence génétique dans la DFM, avec notamment la présence de cas familiaux dans 7 à 11% des cas dans les registres de patient américain et français (5,7). Chez certains patients, le diagnostic de DFM peut mener à la réalisation de traitements invasifs, tels qu’une angioplastie percutanée, chirurgie reconstructrice ou encore l’embolisation d’anévrismes. Ainsi cette pathologie peut avoir des répercussions significatives sur la morbidité et la mortalité (8). L’objectif de ce travail porte sur les dissections artérielles périphériques, excluant donc les atteintes aortiques, et s’est proposé d’évaluer la prévalence de dysplasie fibromusculaire diagnostiquée parmi les patients ayant présenté une dissection artérielle d’une artère périphérique, et ayant été référés au Centre de Compétence de Maladies Vasculaires Rares(CCMVR)., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Dysplasie fibromusculaire, 616.1, Anévrisme disséquant
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/265810086
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-335835
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-335835
Type de ressource : Ressource documentaire