Comparaison entre l'induction d'une immunosuppression par immunoglobulines anti-lymphocytes T, Basiliximab et absence d'induction en transplantation cardiaque : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Le Guillou Camille
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : La gestion de l’immunosuppression en transplantation cardiaque, essentiellement durant la première année post-transplantation, permet de limiter l’incidence de rejets, mais implique par la répression du système immunitaire un surrisque infectieux. La thérapeutique d’induction immunosuppressive en transplantation cardiaque se décline sous trois formes : absence d’induction chez les patients à risque infectieux, immunoglobulines anti-lymphocytes T pour les patients immunisés, Basiliximab pour les autres. A cette thérapeutique d’induction s’associe systématiquement une corticothérapie à forte posologie. Il existe peu d’études cliniques analysant l’utilisation d’une technique sans thérapeutique d’induction immunosuppressive et l’attitude du choix de la stratégie d’induction n’est pas uniformisée dans les centres de transplantation cardiaque en France. Au CHU de Strasbourg, l’absence d’induction immunomodulatrice est de pratique plus courante et l’étude réalisée permet de faire un point sur les résultats d’une telle pratique. Méthodes : L’étude de cohorte, rétrospective et monocentrique, incluait les patients transplantés cardiaques de plus de 15 ans entre janvier 2010 et juillet 2020 et comparait 3 sous-groupes de patients selon le type d’induction. L’analyse porte sur l’analyse de rejets et de complications infectieuses durant la première année post-transplantation. Résultats : Cent cinquante-trois patients ont été étudiés. Les résultats principaux en analyse univariée retrouvent dans le groupe sans induction une incidence plus importante de rejets aigus cellulaires, une incidence augmentée d’infections et plus de chocs septiques en réanimation. La mortalité dans le groupe absence d’induction est plus élevée. L’utilisation d’une thérapeutique anti-lymphocytaire par ATG, comparée au Basiliximab, ne semble pas exposer les patients à un sur-risque infectieux et prolongerait même le délai d’apparition d’une réplication plasmatique du virus Ebstein Barr. Discussion : L’absence d’induction semble être une technique sécuritaire en ne menant pas à une surmortalité malgré un sur-risque infectieux et plus de rejet. Cette stratégie permet d’établir une immunosuppression adaptée aux patients sous assistance longue durée. L’enjeu de la gestion de l’immunosuppression semble plus résider dans la sélection du patient en fonction de son bagage immunitaire et de sa situation infectieuse au moment de la transplantation, que dans la sélection de la molécule d’immunosuppression.
Discipline : Médecine (anesthésie réanimation)
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : La gestion de l’immunosuppression en transplantation cardiaque, essentiellement durant la première année post-transplantation, permet de limiter l’incidence de rejets, mais implique par la répression du système immunitaire un surrisque infectieux. La thérapeutique d’induction immunosuppressive en transplantation cardiaque se décline sous trois formes : absence d’induction chez les patients à risque infectieux, immunoglobulines anti-lymphocytes T pour les patients immunisés, Basiliximab pour les autres. A cette thérapeutique d’induction s’associe systématiquement une corticothérapie à forte posologie. Il existe peu d’études cliniques analysant l’utilisation d’une technique sans thérapeutique d’induction immunosuppressive et l’attitude du choix de la stratégie d’induction n’est pas uniformisée dans les centres de transplantation cardiaque en France. Au CHU de Strasbourg, l’absence d’induction immunomodulatrice est de pratique plus courante et l’étude réalisée permet de faire un point sur les résultats d’une telle pratique. Méthodes : L’étude de cohorte, rétrospective et monocentrique, incluait les patients transplantés cardiaques de plus de 15 ans entre janvier 2010 et juillet 2020 et comparait 3 sous-groupes de patients selon le type d’induction. L’analyse porte sur l’analyse de rejets et de complications infectieuses durant la première année post-transplantation. Résultats : Cent cinquante-trois patients ont été étudiés. Les résultats principaux en analyse univariée retrouvent dans le groupe sans induction une incidence plus importante de rejets aigus cellulaires, une incidence augmentée d’infections et plus de chocs septiques en réanimation. La mortalité dans le groupe absence d’induction est plus élevée. L’utilisation d’une thérapeutique anti-lymphocytaire par ATG, comparée au Basiliximab, ne semble pas exposer les patients à un sur-risque infectieux et prolongerait même le délai d’apparition d’une réplication plasmatique du virus Ebstein Barr. Discussion : L’absence d’induction semble être une technique sécuritaire en ne menant pas à une surmortalité malgré un sur-risque infectieux et plus de rejet. Cette stratégie permet d’établir une immunosuppression adaptée aux patients sous assistance longue durée. L’enjeu de la gestion de l’immunosuppression semble plus résider dans la sélection du patient en fonction de son bagage immunitaire et de sa situation infectieuse au moment de la transplantation, que dans la sélection de la molécule d’immunosuppression.
Discipline : Médecine (anesthésie réanimation)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Coeur Transplantation
- Immunoglobulines anti-lymphocytes T
- 617.5
- Immunosuppression
- Rejet de greffe
- Basiliximab
- Thérapeutique d'induction
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/266259820
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-336567
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-336567
Type de ressource : Ressource documentaire