Point de vue des médecins généralistes du Bas-Rhin concernant leur rôle de conseil parental dans le cadre de la prévention de l’exposition aux écrans chez les enfants, une étude qualitative:Thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine : D
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Mathis, Julie
Directeur : Claude Bronner
Composante : MEDECINE
Date de création : 2023
Description : Médecine, Introduction : La diversité, la multiplicité et l’accessibilité des écrans aux enfants quasiment dès leur naissance ainsi que les alertes de la communauté scientifique sur les effets indésirables d’une exposition précoce et répétée aux écrans en font un sujet médical à part entière. Les médecins généralistes ont un rôle primordial à tenir dans la prévention de l’exposition aux écrans mais leur action reste timide. L’objectif de cette étude était de s’appuyer sur le point de vue des médecins généralistes du Bas-Rhin quant à leur rôle auprès des parents et leur ressenti personnel face aux recommandations existantes pour trouver des pistes d’amélioration de la prévention de l’exposition aux écrans. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée, entre novembre 2020 et juin 2021, au moyen d’entretiens individuels semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes du Bas-Rhin. Résultats / Discussion : Les différents entretiens ont permis de mettre en évidence des freins communs à toutes les préventions et actions médicales. Il s’agit essentiellement du manque de temps, du manque d’habitude et du manque de formation. Cependant cette étude a fait apparaître des complexités spécifiques de la prévention de l’exposition aux écrans. Celles-ci concernent le caractère sociétal des technologies numériques, le mode de vie des familles et l’aspect éducationnel du sujet. L’applicabilité des recommandations est aussi parfois remise en cause par les médecins. La réflexion des médecins quant à ces obstacles fait émerger des pistes de développement : le carnet de santé serait un outil à étoffer pour systématiser l’intervention des médecins et interpeller les parents. Les contenus des formations devraient s’orienter vers des repères simples pour les médecins et travailler sur l’échange médecin-parents. L’action des médecins nécessite d’être soutenue par une campagne de prévention nationale et par l’investissement d’autres professionnels de l’enfance, médicaux, paramédicaux et scolaires. L’information du grand public sur le sujet reste primordiale afin de favoriser l’adhésion des parents au discours médical. Conclusion : Pour que la prévention de l’exposition aux écrans voit s’y investir les médecins et s’y ouvrir les parents, la clé serait de lui accorder une place en termes de santé publique. Des actions de prévention doivent être mises en place. La proposition de loi N°5081 déposée début 2022 entrouvre la voie d’un plan d’action national. Une réflexion est également nécessaire quant à la prise en charge et au parcours de soin à proposer aux enfants et aux familles en proie à une problématique de surexposition aux écrans., Introduction: The diversity, multiplicity and accessibility of screens to children almost from birth, as well as the warnings of the scientific community on the undesirable effects of early and repeated exposure to screens, make this a medical subject in its own right. General practitioners have an essential role to play in preventing exposure to screens, but their action remains timid. The objective of this study was to use the views of general practitioners in the Bas-Rhin region regarding their role with parents and their personal feelings about the existing recommendations to find ways to improve the prevention of exposure to screens. Method: A qualitative study was carried out between November 2020 and June 2021, using individual semi-directed interviews with 12 general practitioners in the Bas-Rhin region. Results/Discussion: The various interviews revealed common obstacles to all medical preventions and actions. These are essentially a lack of time, a lack of habit and a lack of knowledge. However, this study has revealed specific complexities in the prevention of exposure to screens. These relate to the societal nature of digital technologies, the lifestyle of families, and the educational aspect of the subject. The applicability of recommendations is also sometimes questioned by doctors. Doctors' reflections on these obstacles point to possible areas of development: the child’s health record should be developed to systematize the intervention of doctors and to question parents. The content of training courses should be oriented towards simple reference points for doctors and doctor-parent exchanges. The action of doctors need to be supported by a national prevention campaign and by the investment of other professionals in the field of childhood, e.g. medical, paramedical and teachers Information to the general public on the subject remains essential in order to encourage parents to accept the medical advices. Conclusion: In order for the prevention of exposure to screens to involve doctors and parents, the key is to give it a place in the public health care policy. Prevention actions must be put in place. The law proposal N°5081 filed at the beginning of 2022 opens the way to a national action plan. It is also necessary to think about care and treatment(s) to be offered to children and families concerned with overexposure to screens., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Prévention, Enfants, Médecine générale, Exposition écrans, Surexposition écrans, Etude qualitative, 610
Couverture : FR
Directeur : Claude Bronner
Composante : MEDECINE
Date de création : 2023
Description : Médecine, Introduction : La diversité, la multiplicité et l’accessibilité des écrans aux enfants quasiment dès leur naissance ainsi que les alertes de la communauté scientifique sur les effets indésirables d’une exposition précoce et répétée aux écrans en font un sujet médical à part entière. Les médecins généralistes ont un rôle primordial à tenir dans la prévention de l’exposition aux écrans mais leur action reste timide. L’objectif de cette étude était de s’appuyer sur le point de vue des médecins généralistes du Bas-Rhin quant à leur rôle auprès des parents et leur ressenti personnel face aux recommandations existantes pour trouver des pistes d’amélioration de la prévention de l’exposition aux écrans. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée, entre novembre 2020 et juin 2021, au moyen d’entretiens individuels semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes du Bas-Rhin. Résultats / Discussion : Les différents entretiens ont permis de mettre en évidence des freins communs à toutes les préventions et actions médicales. Il s’agit essentiellement du manque de temps, du manque d’habitude et du manque de formation. Cependant cette étude a fait apparaître des complexités spécifiques de la prévention de l’exposition aux écrans. Celles-ci concernent le caractère sociétal des technologies numériques, le mode de vie des familles et l’aspect éducationnel du sujet. L’applicabilité des recommandations est aussi parfois remise en cause par les médecins. La réflexion des médecins quant à ces obstacles fait émerger des pistes de développement : le carnet de santé serait un outil à étoffer pour systématiser l’intervention des médecins et interpeller les parents. Les contenus des formations devraient s’orienter vers des repères simples pour les médecins et travailler sur l’échange médecin-parents. L’action des médecins nécessite d’être soutenue par une campagne de prévention nationale et par l’investissement d’autres professionnels de l’enfance, médicaux, paramédicaux et scolaires. L’information du grand public sur le sujet reste primordiale afin de favoriser l’adhésion des parents au discours médical. Conclusion : Pour que la prévention de l’exposition aux écrans voit s’y investir les médecins et s’y ouvrir les parents, la clé serait de lui accorder une place en termes de santé publique. Des actions de prévention doivent être mises en place. La proposition de loi N°5081 déposée début 2022 entrouvre la voie d’un plan d’action national. Une réflexion est également nécessaire quant à la prise en charge et au parcours de soin à proposer aux enfants et aux familles en proie à une problématique de surexposition aux écrans., Introduction: The diversity, multiplicity and accessibility of screens to children almost from birth, as well as the warnings of the scientific community on the undesirable effects of early and repeated exposure to screens, make this a medical subject in its own right. General practitioners have an essential role to play in preventing exposure to screens, but their action remains timid. The objective of this study was to use the views of general practitioners in the Bas-Rhin region regarding their role with parents and their personal feelings about the existing recommendations to find ways to improve the prevention of exposure to screens. Method: A qualitative study was carried out between November 2020 and June 2021, using individual semi-directed interviews with 12 general practitioners in the Bas-Rhin region. Results/Discussion: The various interviews revealed common obstacles to all medical preventions and actions. These are essentially a lack of time, a lack of habit and a lack of knowledge. However, this study has revealed specific complexities in the prevention of exposure to screens. These relate to the societal nature of digital technologies, the lifestyle of families, and the educational aspect of the subject. The applicability of recommendations is also sometimes questioned by doctors. Doctors' reflections on these obstacles point to possible areas of development: the child’s health record should be developed to systematize the intervention of doctors and to question parents. The content of training courses should be oriented towards simple reference points for doctors and doctor-parent exchanges. The action of doctors need to be supported by a national prevention campaign and by the investment of other professionals in the field of childhood, e.g. medical, paramedical and teachers Information to the general public on the subject remains essential in order to encourage parents to accept the medical advices. Conclusion: In order for the prevention of exposure to screens to involve doctors and parents, the key is to give it a place in the public health care policy. Prevention actions must be put in place. The law proposal N°5081 filed at the beginning of 2022 opens the way to a national action plan. It is also necessary to think about care and treatment(s) to be offered to children and families concerned with overexposure to screens., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Prévention, Enfants, Médecine générale, Exposition écrans, Surexposition écrans, Etude qualitative, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/268112053
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-339747
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-339747
Type de ressource : Ressource documentaire