Evaluation de l'impact du scanner thoracique ultra-low-dose sur la prescription d'antibiotiques chez les patients pris en charge pour une pneumopathie aux urgences:thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'Etat, mention médecine d'
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Hoffbeck, Louise
Directeur(s) : Sabrina Garnier Kepka
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : La pneumopathie est une pathologie à l’incidence élevée, touchant principalement une population âgée avec des comorbidités cardiaques et représente une des premières causes d’hospitalisation en Europe. Un diagnostic correct et rapide est essentiel pour la prise en charge thérapeutique et notamment la mise en place d’une antibiothérapie. Le diagnostic clinique seul est incertain et le recours à une imagerie est quasi systématique dans les services d’accueil des urgences. La radiographie thoracique est l’examen d’imagerie le plus utilisé mais elle entraine souvent un sur diagnostic notamment dans la population d’insuffisants cardiaque, étant ainsi responsable d’une surconsommation d’antibiotiques. Nous avons donc cherché à mettre en évidence la supériorité du scanner thoracique ULD dans le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies aux urgences. Matériel et Méthode : Pour cela nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, non randomisée et monocentrique, comparant 2 stratégies diagnostic concernant la prise en charge des pneumopathies aux urgences. Nous avons inclus des patients majeurs consultant aux urgences avec un diagnostic finale de pneumopathie et réalisation d’une imagerie thoracique, du 01/03/2019 eu 29/02/2020. Les informations ont été recueillis au travers des dossiers médicaux des urgences, des dossiers d’hospitalisation et de consultation. Une analyse statistique multivariée a été réalisée dans la population de base ainsi que dans la sous population d’insuffisants cardiaque et nous avons utilisé une méthode de pondération par l’inverse de la probabilité de « traitement » afin de réduire les potentiels facteurs de confusion. Résultats : Parmi les 2270 dossiers identifiés, 1609 ont été inclus dans notre étude. 1476 patients ont eu une radiographie comme imagerie initiale et 133 un scanner ULD. L’âge moyen des patients était respectivement de 76 et 71 ans avec un sex ratio de 1,3 et 1,2. Plus d’images compatibles avec une bronchiolite ou une pneumopathie bilatérale ont été mis en évidence dans le groupe scanner. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant la durée totale de passage au SAU entre les 2 groupes comparés. Mais nous avons pu mettre en évidence une diminution du délai entre la réalisation de l’imagerie et la décision d’orientation dans le groupe scanner. La concordance diagnostique entre la sortie des urgences et la sortie d’hospitalisation était plus élevée dans le groupe scanner, dans la population générale et dans le sous-groupe insuffisance cardiaque. Enfin plus de patients ont reçus une antibiothérapie au décours d’un diagnostic après radio du thorax qu’après scanner, respectivement 89% et 83%.Conclusion : En améliorant la qualité diagnostic permettant ainsi une meilleure utilisation des antibiotiques et en de réduisant le délai entre la réalisation de l’imagerie et la décision d’orientation, le scanner thoracique low dose semble être une alternative intéressante à la radio du thorax dans le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies aux urgences.
Discipline : Médecine (médecine d'urgence)
Directeur(s) : Sabrina Garnier Kepka
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : La pneumopathie est une pathologie à l’incidence élevée, touchant principalement une population âgée avec des comorbidités cardiaques et représente une des premières causes d’hospitalisation en Europe. Un diagnostic correct et rapide est essentiel pour la prise en charge thérapeutique et notamment la mise en place d’une antibiothérapie. Le diagnostic clinique seul est incertain et le recours à une imagerie est quasi systématique dans les services d’accueil des urgences. La radiographie thoracique est l’examen d’imagerie le plus utilisé mais elle entraine souvent un sur diagnostic notamment dans la population d’insuffisants cardiaque, étant ainsi responsable d’une surconsommation d’antibiotiques. Nous avons donc cherché à mettre en évidence la supériorité du scanner thoracique ULD dans le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies aux urgences. Matériel et Méthode : Pour cela nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, non randomisée et monocentrique, comparant 2 stratégies diagnostic concernant la prise en charge des pneumopathies aux urgences. Nous avons inclus des patients majeurs consultant aux urgences avec un diagnostic finale de pneumopathie et réalisation d’une imagerie thoracique, du 01/03/2019 eu 29/02/2020. Les informations ont été recueillis au travers des dossiers médicaux des urgences, des dossiers d’hospitalisation et de consultation. Une analyse statistique multivariée a été réalisée dans la population de base ainsi que dans la sous population d’insuffisants cardiaque et nous avons utilisé une méthode de pondération par l’inverse de la probabilité de « traitement » afin de réduire les potentiels facteurs de confusion. Résultats : Parmi les 2270 dossiers identifiés, 1609 ont été inclus dans notre étude. 1476 patients ont eu une radiographie comme imagerie initiale et 133 un scanner ULD. L’âge moyen des patients était respectivement de 76 et 71 ans avec un sex ratio de 1,3 et 1,2. Plus d’images compatibles avec une bronchiolite ou une pneumopathie bilatérale ont été mis en évidence dans le groupe scanner. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant la durée totale de passage au SAU entre les 2 groupes comparés. Mais nous avons pu mettre en évidence une diminution du délai entre la réalisation de l’imagerie et la décision d’orientation dans le groupe scanner. La concordance diagnostique entre la sortie des urgences et la sortie d’hospitalisation était plus élevée dans le groupe scanner, dans la population générale et dans le sous-groupe insuffisance cardiaque. Enfin plus de patients ont reçus une antibiothérapie au décours d’un diagnostic après radio du thorax qu’après scanner, respectivement 89% et 83%.Conclusion : En améliorant la qualité diagnostic permettant ainsi une meilleure utilisation des antibiotiques et en de réduisant le délai entre la réalisation de l’imagerie et la décision d’orientation, le scanner thoracique low dose semble être une alternative intéressante à la radio du thorax dans le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies aux urgences.
Discipline : Médecine (médecine d'urgence)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Scanographie
- Thorax Radiographie
- Poumon Maladies
- Services d'urgence médicale
- Antibiothérapie
- Insuffisance cardiaque
- Scanner ULD
- 616.2
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/266069290
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-341713
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-341713
Type de ressource : Ressource documentaire