FR Obellianne, Jules 2022-06-30 Médecine (radiologie et imagerie médicale) Objectif : évaluer si la variation de la volumétrie de la zone d’ablation, la distance minimale entre la berge externe de la zone d’ablation et le fantôme tumoral, ou la valeur du coefficient apparent de diffusion (ADC) au sein de la zone d’ablation, mesurées sur les IRM de suivi à 1 et à 3 mois après cryothérapie rénale, peuvent être associées à la survenue d’une récidive tumorale. Matériels - méthodes : une cohorte de 132 patients avec 136 tumeurs malignes du rein, traitées par cryothérapie au CHU de Strasbourg entre février 2009 et août 2019 a été identifiée. Les caractéristiques du patient et de la tumeur, les variables liées à la procédure, et les données relatives au suivi (présence d’un résidu tumoral ; présence d’une récidive tumorale ; diamètre et volume de la zone d’ablation ; diamètre et volume du fantôme tumoral ; distance minimale entre la périphérie de la zone d’ablation et le fantôme tumoral ; valeurs de l’ADC moyen et minimum dans la zone d’ablation ; durée du suivi) ont été récoltées et analysées. Des analyses uni- et multivariées ont été réalisées afin d’évaluer l’association des valeurs d'ADC de la zone d’ablation, de la variation du volume de la zone d’ablation et de la distance minimale entre la zone d'ablation et le fantôme tumoral avec la survenue d’une récidive tumorale. Résultats : La durée moyenne de suivi par IRM était de 27,7±21.9 mois.Sur l’IRM de contrôle à 1 mois, le pourcentage moyen de variation entre le volume de la zone d’ablation et le volume tumoral initial était de +577.5±511.3 % chez les patients sans récidive tumorale contre +251.4±209.8 % chez les patients avec récidive tumorale (p = 0.003). A 3 mois, la variation était de +268.8±291.1% chez les patients sans récidive tumorale contre +103.8±94.6 % chez les patients avec récidive tumorale (p = 0.023). La distance minimale entre le fantôme tumoral et la périphérie de la zone d’ablation à 1 mois était de 3.4±2.5 mm chez les patients n’ayant pas de récidive tumorale contre 1.8±1.9 mm chez les patients ayant une récidive tumorale (p = 0.019). La même distance à 3 mois était de 2.4±2.3 mm chez les patients n’ayant pas de récidive tumorale contre 1.4±1.8 mm chez les patients ayant une récidive tumorale (p = 0.13). L’analyse des valeurs d’ADC ne montrait pas de différence significative entre les patients sans et avec récidive tumorale. Après définition de seuils optimaux et analyse multivariée, seule la variation volumique de la zone d’ablation par rapport à la tumeur initiale était associée à l’absence de récidive tumorale (seuils optimaux de +235.5% à 1 mois (OR 14.1 ; p = 0.001) et de +133.1% (OR 8.2 ; p = 0.01) à 3 mois).Conclusion : l’évaluation du volume de la zone d’ablation par rapport au volume tumoral initial sur les IRM de contrôle précoce (< 3 mois) pourrait permettre d’identifier les patients à risque de récidive tumorale. Thèses et écrits académiques PDF https://publication-theses.unistra.fr/public/theses_exercice/MED/2022/2022_OBELLIANNE_Jules.pdf fr MEDECINE http://www.sudoc.fr/266375421 Rein Cancer Cryothérapie Imagerie médicale Surveillance post-thérapeutique Récidive (médecine) Ablation percutanée Zone d'ablation 616.075 Apports de l'imagerie post-thérapeutique à 1 mois et à 3 mois dans la prédiction de la survenue d'une récidive tumorale après cryothérapie percutanée d'une tumeur du rein:thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'État, mention radi Thèse d’exercice Roberto Luigi Cazzato Diffusion publique sur Internet Impression non autorisée