Les facteurs favorisant la rédaction d'une Information préoccupante ou d'un signalement au procureur pour suspicion de maltraitance sur mineur par les médecins libéraux:Une étude qualitative dans le Grand Est:Thèse présentée pour le diplôme d'État de doct
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Padova, Khadija di
Directeur(s) : Hélène Maginot
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Résumé(s) : Introduction : La Haute Autorité de Santé estime que 10% des mineurs sont victimes de maltraitance. En cas de suspicion, les médecins peuvent rédiger une Information Préoccupante ou un Signalement direct au Procureur de la République. Or, on estime que moins de 15% des premières et moins de 2% des seconds sont rédigés par le « domaine de la santé ». De nombreuses thèses ont étudié les craintes des médecins à déclarer leurs doutes. En miroir, on peut s'interroger sur ceux qui ont déjà rédigé et transmis ces documents. L'objectif principal de cette étude était de déterminer les éléments qui les ont motivé à signaler leur(s) cas de suspicion de maltraitance sur mineur. Méthode : Étude qualitative menée par entretiens semi-dirigés avec six médecins généralistes et deux pédiatres, qui ont déjà réalisé au moins une Information Préoccupante ou un Signalement au Procureur, en cas de suspicion de maltraitance sur mineur, au cours de leur activité libérale. Résultats : Les facteurs favorisant trouvés sont le savoir clinique du praticien ainsi que ses connaissances de l'environnement de l'enfant et le lien thérapeutique avec la famille. Les médecins mobilisent leurs ressources externes et internes afin de résoudre les problèmes posés par la suspicion de maltraitance sur mineur. Enfin, chacun avait sa propre vision et un espoir vis-à-vis de cette déclaration, qui renforçaient leur décision. Conclusion : Médecins généralistes et pédiatres, en tant qu'acteurs privilégiés du suivi des enfants, ont un rôle essentiel à jouer dans le dépistage de la maltraitance. Peu de recherches directement orientées sur les facteurs favorisants, plutôt que limitants, de la déclaration d'une maltraitance semblent exister. Elles pourraient servir à orienter les futures formations des professionnels qui tâcheraient de proposer des leviers concrets aux difficultés des praticiens., Introduction : The French National Autority of Health estimates that about 10% of underage are victims of child abuse. If a doctor suspects it, he can write a referral to the local children's service or to the prosecutor. But less than 15% of the former and less than 2% of the latter are written by the "healthcare professionals ". A lot of thesis have studied doctor's fears to report their doubts. We can ask ourselves about those who did it. The objective of this study was to determine what motivated them to report suspected child abuse. Method : A qualitative study by interviewing six general practitioners and two paediatricians who made at least one report to the local children's services or to the prosecutor in case of suspected abuse of a minor during their liberal activity. Results : We found that clinical and child's environnement knowledge of the doctor and his therapeutic bond with the family are determining factors. Physicians use their external and internal ressources to solve the issues by the underage mistreatment. Finally, each had his own view and hope abut this declaration reinforcing their decision. Conclusion : General practicioners and paediatricians, in charge of the follow-up of the children, have a crucial role to play in the screening of child abuse. Few studies about child abuse reporting focused on the contributing factors, instead of limiting factors, seem to exist. They could be helpful to guide the future professional's training to offer solutions to the difficulties they might face.
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Violence, Mineurs, Enfants, Information préoccupante, Signalement au procureur, 610
Couverture : FR
Directeur(s) : Hélène Maginot
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Résumé(s) : Introduction : La Haute Autorité de Santé estime que 10% des mineurs sont victimes de maltraitance. En cas de suspicion, les médecins peuvent rédiger une Information Préoccupante ou un Signalement direct au Procureur de la République. Or, on estime que moins de 15% des premières et moins de 2% des seconds sont rédigés par le « domaine de la santé ». De nombreuses thèses ont étudié les craintes des médecins à déclarer leurs doutes. En miroir, on peut s'interroger sur ceux qui ont déjà rédigé et transmis ces documents. L'objectif principal de cette étude était de déterminer les éléments qui les ont motivé à signaler leur(s) cas de suspicion de maltraitance sur mineur. Méthode : Étude qualitative menée par entretiens semi-dirigés avec six médecins généralistes et deux pédiatres, qui ont déjà réalisé au moins une Information Préoccupante ou un Signalement au Procureur, en cas de suspicion de maltraitance sur mineur, au cours de leur activité libérale. Résultats : Les facteurs favorisant trouvés sont le savoir clinique du praticien ainsi que ses connaissances de l'environnement de l'enfant et le lien thérapeutique avec la famille. Les médecins mobilisent leurs ressources externes et internes afin de résoudre les problèmes posés par la suspicion de maltraitance sur mineur. Enfin, chacun avait sa propre vision et un espoir vis-à-vis de cette déclaration, qui renforçaient leur décision. Conclusion : Médecins généralistes et pédiatres, en tant qu'acteurs privilégiés du suivi des enfants, ont un rôle essentiel à jouer dans le dépistage de la maltraitance. Peu de recherches directement orientées sur les facteurs favorisants, plutôt que limitants, de la déclaration d'une maltraitance semblent exister. Elles pourraient servir à orienter les futures formations des professionnels qui tâcheraient de proposer des leviers concrets aux difficultés des praticiens., Introduction : The French National Autority of Health estimates that about 10% of underage are victims of child abuse. If a doctor suspects it, he can write a referral to the local children's service or to the prosecutor. But less than 15% of the former and less than 2% of the latter are written by the "healthcare professionals ". A lot of thesis have studied doctor's fears to report their doubts. We can ask ourselves about those who did it. The objective of this study was to determine what motivated them to report suspected child abuse. Method : A qualitative study by interviewing six general practitioners and two paediatricians who made at least one report to the local children's services or to the prosecutor in case of suspected abuse of a minor during their liberal activity. Results : We found that clinical and child's environnement knowledge of the doctor and his therapeutic bond with the family are determining factors. Physicians use their external and internal ressources to solve the issues by the underage mistreatment. Finally, each had his own view and hope abut this declaration reinforcing their decision. Conclusion : General practicioners and paediatricians, in charge of the follow-up of the children, have a crucial role to play in the screening of child abuse. Few studies about child abuse reporting focused on the contributing factors, instead of limiting factors, seem to exist. They could be helpful to guide the future professional's training to offer solutions to the difficulties they might face.
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Violence, Mineurs, Enfants, Information préoccupante, Signalement au procureur, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/26989683X
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-346155
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-346155
Type de ressource : Ressource documentaire