Auteur(s) : Bibia, Inès
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2022

Résumé(s) : La canine maxillaire est la dent la plus fréquemment incluse après la troisième molaire. Classiquement, la canine incluse est tractée orthodontiquement après son dégagement chirurgical, mais ces thérapeutiques sont associées à des durées de traitement plus élevées et présentent des risques d’échec. L’autotransplantation d’une canine incluse maxillaire ou mandibulaire peut donc être une option thérapeutique quand la position de la canine ne permet pas d’envisager sa mise en place orthodontique, en cas d’échec de cette dernière ou encore si le patient refuse un traitement de longue durée. Elle est définie comme le déplacement de l’organe dentaire fonctionnel d’un site donneur vers un site receveur chez le même patient. L’espace disponible et le volume osseux du site receveur devront être adéquats pour accepter le transplant. Même si les études cliniques montrent que le taux de succès est supérieur chez le sujet jeune, le taux de succès à long terme reste faible. L’autotransplantation peut donc être considérée comme une alternative permettant de repousser de quelques années une reconstruction prothétique et/ou implantaire ultérieure. Un protocole chirurgical et un suivi rigoureux sont indispensables pour mener à bien cette alternative thérapeutique. Après avoir décrit les alternatives thérapeutiques disponibles face à des canines en situation d’inclusion, nous nous intéresserons aux indications et contre-indications de l’autotransplantation des canines incluses, à la technique chirurgicale et pour finir au devenir à long terme de ces dents transplantées.
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres : Transplantation autologue Dissertation universitaire, Canine, Dent incluse Dissertation universitaire, Chirurgie dentaire, Orthodontie, 617.6
Couverture : FR