Quels sont les pratiques et les freins à la consultation préconceptionnelle chez les internes et remplaçant(e)s non thésé(e)s d’Alsace en médecine générale ?:Thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine.Diplôme d'État mention médecine gén
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Lutz, Delphine
Directeur : Marion Moreau
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine, Introduction : La consultation préconceptionnelle est une consultation pour la femme ou le couple qui exprime un désir de grossesse afin de délivrer des informations, des messages de prévention et proposer des interventions adaptées pour éviter d’éventuelles complications obstétricales. L’objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux de la prévention préconceptionnelle réalisée par les étudiants de médecine générale en Alsace. L’objectif secondaire est d’identifier les facteurs influençant la pratique du bilan préconceptionnel, afin d’améliorer ensuite la prise en charge des femmes ayant un désir de grossesse. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude quantitative observationnelle descriptive par le biais d’un questionnaire anonyme menée du 14 novembre 2021 au 15 avril 2022. Résultats : 120 réponses ont pu être recueillies. La majorité des participants sont des femmes (87%), sans enfant (96%). L’âge médian des étudiants est de 27 ans. 70% d’entre eux sont des internes et 30% sont des remplaçant(e)s non thésé(e)s de médecine générale en Alsace. La majorité des interrogés (57%) déclare avoir participé à une formation complémentaire en gynécologie. Concernant leurs connaissances, 90% des étudiants déclarent savoir ce qu’on appelle « bilan préconceptionnel ». 15% jugent leurs connaissances sur cette consultation « mauvaises », 50% « moyennes » et 35% « bonnes ». 68% déclarent connaître l’existence d’une recommandation de la HAS. Concernant leurs pratiques, 72% des participants n’ont pas réalisé de gynécologie régulièrement lors de leur stage ou remplacement. Seulement 30% des étudiants ont pu assister ou proposer un bilan préconceptionnel à leurs patientes, alors que 98% trouvent un intérêt à cette consultation. Lors d’une consultation pour un désir de grossesse, 98% des étudiants réalisent un interrogatoire, 98% un examen clinique classique, 93% prescrivent une mise à jour vaccinale, 87% de l’acide folique, 68% une prise de sang, 59% donnent des recommandations concernant l’hygiène de vie pendant la grossesse et 42% réalisent un examen gynécologique. Les principaux freins à la pratique de la consultation préconceptionnelle sont la méconnaissance de la bonne pratique de cette consultation (59%), une formation insuffisante (47%), un manque de temps en consultation (45%), une consultation non demandée par les patientes (44%) et une consultation déjà réalisée par un autre professionnel (42%). Les participants mettent en avant la formation pratique lors des stages d’internat (92%) et la diffusion médiatique (82%) comme solutions à apporter pour améliorer la prise en charge des patientes. Conclusion : Cette étude montre que la consultation préconceptionnelle est connue des étudiants mais est pourtant très peu pratiquée du fait de nombreux freins qui mériteraient d’être levés pour permettre une meilleure prise en charge d’un couple ayant un désir de grossesse, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Consultation préconceptionnelle, Couples, Femmes, Résidents (médecine), Alsace (France), désir de grossesse, 610
Couverture : FR
Directeur : Marion Moreau
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine, Introduction : La consultation préconceptionnelle est une consultation pour la femme ou le couple qui exprime un désir de grossesse afin de délivrer des informations, des messages de prévention et proposer des interventions adaptées pour éviter d’éventuelles complications obstétricales. L’objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux de la prévention préconceptionnelle réalisée par les étudiants de médecine générale en Alsace. L’objectif secondaire est d’identifier les facteurs influençant la pratique du bilan préconceptionnel, afin d’améliorer ensuite la prise en charge des femmes ayant un désir de grossesse. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude quantitative observationnelle descriptive par le biais d’un questionnaire anonyme menée du 14 novembre 2021 au 15 avril 2022. Résultats : 120 réponses ont pu être recueillies. La majorité des participants sont des femmes (87%), sans enfant (96%). L’âge médian des étudiants est de 27 ans. 70% d’entre eux sont des internes et 30% sont des remplaçant(e)s non thésé(e)s de médecine générale en Alsace. La majorité des interrogés (57%) déclare avoir participé à une formation complémentaire en gynécologie. Concernant leurs connaissances, 90% des étudiants déclarent savoir ce qu’on appelle « bilan préconceptionnel ». 15% jugent leurs connaissances sur cette consultation « mauvaises », 50% « moyennes » et 35% « bonnes ». 68% déclarent connaître l’existence d’une recommandation de la HAS. Concernant leurs pratiques, 72% des participants n’ont pas réalisé de gynécologie régulièrement lors de leur stage ou remplacement. Seulement 30% des étudiants ont pu assister ou proposer un bilan préconceptionnel à leurs patientes, alors que 98% trouvent un intérêt à cette consultation. Lors d’une consultation pour un désir de grossesse, 98% des étudiants réalisent un interrogatoire, 98% un examen clinique classique, 93% prescrivent une mise à jour vaccinale, 87% de l’acide folique, 68% une prise de sang, 59% donnent des recommandations concernant l’hygiène de vie pendant la grossesse et 42% réalisent un examen gynécologique. Les principaux freins à la pratique de la consultation préconceptionnelle sont la méconnaissance de la bonne pratique de cette consultation (59%), une formation insuffisante (47%), un manque de temps en consultation (45%), une consultation non demandée par les patientes (44%) et une consultation déjà réalisée par un autre professionnel (42%). Les participants mettent en avant la formation pratique lors des stages d’internat (92%) et la diffusion médiatique (82%) comme solutions à apporter pour améliorer la prise en charge des patientes. Conclusion : Cette étude montre que la consultation préconceptionnelle est connue des étudiants mais est pourtant très peu pratiquée du fait de nombreux freins qui mériteraient d’être levés pour permettre une meilleure prise en charge d’un couple ayant un désir de grossesse, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Consultation préconceptionnelle, Couples, Femmes, Résidents (médecine), Alsace (France), désir de grossesse, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/270888349
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-347499
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-347499
Type de ressource : Ressource documentaire