Représentations actuelles des menstruations et rapports sociaux de sexe:Diplôme d'État de sage-femme. Mémoire présenté et soutenu
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Perini, Marie
Directeur(s) : Polesi, Hervé, Royer, Fanny
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : Le sang des règles autrefois considéré comme étant bien moins noble que celui qui s’écoule des veines des valeureux guerriers a longtemps permis de justifier de l’exclusion sociale des femmes. Aujourd’hui la parole des femmes se libère et les croyances se déconstruisent. Le principal objectif de cette étude était de connaître le vécu actuel des menstruations par les femmes ainsi que celui des rapports sociaux de sexe. Nous voulions ensuite déterminer si le vécu des rapports sociaux de sexe pouvait influer sur celui des menstruations. Notre hypothèse principale est que les femmes éprouvent encore de la honte au sujet de leurs règles. Méthodes : Nous avons mené une étude qualitative à l’aide d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de patientes majeures effectuant leur suivi gynécologique à l’hôpital public de Saverne. Résultats: Les femmes ont majoritairement un discours sur les règles chargé de représentations négatives : le tabou, le besoin d’invisibiliser leurs règles et le sentiment de honte à leur égard persiste. Elles ont bien conscience qu’il existe des inégalités de sexe défavorables à la gente féminine mais ont du mal à percevoir les inégalités qui les touchent personnellement. Il semblerait que les femmes ayant une réflexion très aboutie sur les rapports sociaux de sexe ont également un meilleur vécu menstruel. Mais le lien entre ces deux éléments reste à prouver par une étude quantitative. Conclusion : Le tabou et les représentations négatives des menstruations subsistent malgré la grande évolution des libertés féminines depuis les années 60. Il serait intéressant pour faire reculer les préjugés sur les menstruations, d’organiser des consultations auprès des jeunes filles juste avant l’arrivé de la puberté afin de leur expliquer la normalité du phénomène, sa raison d’être et leur détailler les limites de la physiologie menstruelle. Cela leur permettrait de consulter sans craintes lorsque leurs règles leur sembleront anormales ou si elles désirent plus d’informations fiables.
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Menstruation, Relations humaines, Témoins, Sociologie, Vécu, 618
Couverture : FR
Directeur(s) : Polesi, Hervé, Royer, Fanny
Date de création : 30-06-2022
Résumé(s) : Introduction : Le sang des règles autrefois considéré comme étant bien moins noble que celui qui s’écoule des veines des valeureux guerriers a longtemps permis de justifier de l’exclusion sociale des femmes. Aujourd’hui la parole des femmes se libère et les croyances se déconstruisent. Le principal objectif de cette étude était de connaître le vécu actuel des menstruations par les femmes ainsi que celui des rapports sociaux de sexe. Nous voulions ensuite déterminer si le vécu des rapports sociaux de sexe pouvait influer sur celui des menstruations. Notre hypothèse principale est que les femmes éprouvent encore de la honte au sujet de leurs règles. Méthodes : Nous avons mené une étude qualitative à l’aide d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de patientes majeures effectuant leur suivi gynécologique à l’hôpital public de Saverne. Résultats: Les femmes ont majoritairement un discours sur les règles chargé de représentations négatives : le tabou, le besoin d’invisibiliser leurs règles et le sentiment de honte à leur égard persiste. Elles ont bien conscience qu’il existe des inégalités de sexe défavorables à la gente féminine mais ont du mal à percevoir les inégalités qui les touchent personnellement. Il semblerait que les femmes ayant une réflexion très aboutie sur les rapports sociaux de sexe ont également un meilleur vécu menstruel. Mais le lien entre ces deux éléments reste à prouver par une étude quantitative. Conclusion : Le tabou et les représentations négatives des menstruations subsistent malgré la grande évolution des libertés féminines depuis les années 60. Il serait intéressant pour faire reculer les préjugés sur les menstruations, d’organiser des consultations auprès des jeunes filles juste avant l’arrivé de la puberté afin de leur expliquer la normalité du phénomène, sa raison d’être et leur détailler les limites de la physiologie menstruelle. Cela leur permettrait de consulter sans craintes lorsque leurs règles leur sembleront anormales ou si elles désirent plus d’informations fiables.
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Menstruation, Relations humaines, Témoins, Sociologie, Vécu, 618
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/271579900
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-348107
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-348107
Type de ressource : Ressource documentaire