Auteur(s) : Delvaux, Romain
Directeur : Yannick Schmitt
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023

Description : Médecine (Médecine générale), Introduction : L'échographie en médecine générale peine à s'installer en France, pourtant certaines indications à son utilisation sont retenues et validées. C'est le cas du dépistage des anévrismes de l'aorte abdominale. Pourtant le taux d'adhérence de ce dépistage est médiocre. L'objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques et le ressenti des médecins généralistes équipés d’échographes concernant les dépistages des AAA. Quel est leur ressenti sur la qualité de ce dépistage ? Et le cas échéant, quelles sont les raisons du manque de dépistage ? Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés. 11 entretiens ont été réalisés auprès de médecins généralistes Français. Les résultats ont été analysés à l'aide d'un tableur excel. Résultats : Bien que ce dépistage soit perçu par les médecins généralistes interrogés comme rapide, accessible avec peu de formation, et avec un niveau de confiance élevée, il ressort que la majorité des patientèles concernées n'étaient pas dépistées. Cette étude a permis de dégager de nombreuses problématiques dressées entre le médecin et la réalisation de ce dépistage. Les médecins interrogés ne pratiquent pas ce dépistage selon les recommandations en vigueur, mais préfèrent plutôt examiner l'aorte lorsque l'occasion se présente. L’intégration au cursus initial de l’échographie, la mise en place de campagnes de dépistage organisées, la création d’une cotation et d’une consultation de prévention avec questionnaire sont des pistes pour permettre une meilleure performance dans cette indication. Alors que la seule augmentation du nombre de médecins généralistes échographistes semble être une solution insuffisante pour améliorer efficacement ce dépistage., Introduction: Ultrasound in general medicine is struggling to establish itself in France, yet certain indications for its use are retained and validated. This is the case of screening for abdominal aortic aneurysms. However, the rate of adherence to this screening is mediocre. This thesis explores the screening practices of general practitioners equipped with ultrasound scanners. How do they feel about the quality of this screening? if so, what are the reasons for the lack of screening? Method: Qualitative study by semi-directed interviews. 11 interviews were conducted with French general practitioners. The results were analyzed using an Excel spreadsheet. Results: Although this screening is perceived by the general practitioners interviewed as rapid, accessible with little training, and with a high level of confidence, it appears that the majority of the patients concerned were not screened. This study has made it possible to identify many problems raised between the doctor and the realization of this screening. The doctors interviewed do not perform this screening according to current recommendations, but rather prefer to examine the aorta when the opportunity arises. The integration of ultrasound into the initial curriculum, the implementation of organized screening campaigns, the creation of a prevention consultation with questionnaire are leads to enable better performance in this indication. Whereas simply increasing the number of general practitioners and sonographers seems to be an insufficient solution to effectively improve this screening., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Médecine générale, Échographie, Dépistage, Anévrysme de l'aorte abdominale, Médecins généralistes, 610
Couverture : FR