Identification et étude des patients présentant un carcimone bronchique non à petites cellules au stade précoce avec mutation du gène de l'EGFR au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg:thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Dumont, Justine
Directeur : Céline Mascaux
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (pneumologie), Contexte : Les thérapies ciblées anti-EGFR constituent actuellement un des traitements majeurs en termes d’efficacité et de pronostic dans le cadre des carcinomes bronchiques mutés au stade métastatique. Des progrès thérapeutiques récents ont changé l’ensemble de la prise en charge des cancers bronchiques de stades précoces avec mutation d’EGFR. Nous nous sommes intéressés au pronostic et au devenir de ces patients ayant eu une résection complète. Méthode : Au total, sur une période s’étendant de 2015 à 2021, au sein du CHRU de Strasbourg, nous avons identifié 69 patients atteints de CBNPC EGFR mutés traités par chirurgie. Une analyse pronostique est réalisée afin de déterminer la médiane de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) au sein de notre population tout stade confondu, puis en fonction du stade tumoral et du type de mutation d’EGFR. Les taux de SG et de SSP à 1 an, 3 ans et 5 ans sont également calculés. Enfin, une comparaison aux données actuelles de la littérature est effectuée. Résultats : Les médianes de SSP et de SG sont respectivement de 19,58 mois (1,63 ans) et 125,31 mois (10,4 ans). Les taux de SSP à 1 an, 3 ans et 5 ans sont de 75,76%, 21,21% et 6,06%. Quant à la SG, ils sont de 95,43%, 81,12% et 68%. Les taux de survie ne diffèrent significativement selon stade tumoral initial ou le type d’altération du gène de l’EGFR. Il semblerait néanmoins que les stades I ont une meilleure SG par rapport aux autre stades réunis. La présence d’une mutation d’EGFR n’apparait pas comme un facteur pronostic. Conclusion : Nos résultats de SSP et de SG diffèrent de celles décrites de la littérature. Les CBNPC de stade I semblent avoir un meilleur pronostic que les stades II-III et IV confondus. La présence d’une mutation d’EGFR n’apparait pas comme un facteur pronostic de survie. Ainsi, une nouvelle étude d’effectif plus important semble nécessaire afin de vérifier et de préciser davantage ces résultats., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Carcinome pulmonaire non à petites cellules Dissertation universitaire, Récepteurs du facteur de croissance épidermique, Mutation (biologie), Chirurgie, Pronostic (médecine), Survie (médecine), 616.2
Couverture : FR
Directeur : Céline Mascaux
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (pneumologie), Contexte : Les thérapies ciblées anti-EGFR constituent actuellement un des traitements majeurs en termes d’efficacité et de pronostic dans le cadre des carcinomes bronchiques mutés au stade métastatique. Des progrès thérapeutiques récents ont changé l’ensemble de la prise en charge des cancers bronchiques de stades précoces avec mutation d’EGFR. Nous nous sommes intéressés au pronostic et au devenir de ces patients ayant eu une résection complète. Méthode : Au total, sur une période s’étendant de 2015 à 2021, au sein du CHRU de Strasbourg, nous avons identifié 69 patients atteints de CBNPC EGFR mutés traités par chirurgie. Une analyse pronostique est réalisée afin de déterminer la médiane de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) au sein de notre population tout stade confondu, puis en fonction du stade tumoral et du type de mutation d’EGFR. Les taux de SG et de SSP à 1 an, 3 ans et 5 ans sont également calculés. Enfin, une comparaison aux données actuelles de la littérature est effectuée. Résultats : Les médianes de SSP et de SG sont respectivement de 19,58 mois (1,63 ans) et 125,31 mois (10,4 ans). Les taux de SSP à 1 an, 3 ans et 5 ans sont de 75,76%, 21,21% et 6,06%. Quant à la SG, ils sont de 95,43%, 81,12% et 68%. Les taux de survie ne diffèrent significativement selon stade tumoral initial ou le type d’altération du gène de l’EGFR. Il semblerait néanmoins que les stades I ont une meilleure SG par rapport aux autre stades réunis. La présence d’une mutation d’EGFR n’apparait pas comme un facteur pronostic. Conclusion : Nos résultats de SSP et de SG diffèrent de celles décrites de la littérature. Les CBNPC de stade I semblent avoir un meilleur pronostic que les stades II-III et IV confondus. La présence d’une mutation d’EGFR n’apparait pas comme un facteur pronostic de survie. Ainsi, une nouvelle étude d’effectif plus important semble nécessaire afin de vérifier et de préciser davantage ces résultats., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Carcinome pulmonaire non à petites cellules Dissertation universitaire, Récepteurs du facteur de croissance épidermique, Mutation (biologie), Chirurgie, Pronostic (médecine), Survie (médecine), 616.2
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/264968441
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-350352
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-350352
Type de ressource : Ressource documentaire