L’augmentation mammaire esthétique primaire:Étude comparative entre les implants mammaires et l’autogreffe de tissus adipeux:Thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine. Diplôme d'État mention chirurgie plastique, reconstructrice et esth
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Auque, Anna
Directeur : Frédéric Bodin
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (chirurgie plastique, reconstructice et esthétique), Introduction : L’augmentation mammaire est l’intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée au monde de nos jours. L’autogreffe de tissus adipeux est une technique chirurgicale récemment autorisée en France en esthétique, peu proposée aux patientes, à l’inverse des implants mammaires qui demeurent l’indication préférentielle dans le traitement de l’hypoplasie mammaire. L’objectif principal de notre étude est de comparer la satisfaction et la qualité de vie des patientes bénéficiant d’une augmentation mammaire soit par prothèses soit par lipofilling à l’aide d’un questionnaire validé et standardisé, le BREAST-Q. Matériels et méthodes : Entre juillet 2017 et juillet 2022, les patientes du service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique du CHRU de Strasbourg bénéficiant d’une augmentation mammaire par implants ou par autogreffe de tissus adipeux ont été incluses. Le critère de jugement principal était la satisfaction et la qualité de vie des patientes évaluées par le questionnaire BREAST-Q au moins six mois après la chirurgie. Résultats : 87 patientes bénéficiaient de la pose d’implants mammaires et 32 patientes bénéficiaient d’une autogreffe de tissus adipeux, soit 119 patientes au total. Le volume moyen était de 332mL par sein pour les implants mammaires et de 250mL réinjecté par sein pour le lipofilling. Le questionnaire BREAST-Q ne montrait pas de différence significative concernant la satisfaction de la poitrine avec un score moyen de 71/100 dans le groupe prothèses et 69/100 dans le groupe lipofilling. Il n’existait pas non plus de différence en termes de bien-être psychosocial et sexuel. En revanche, l’étude révélait une meilleure qualité de vie physique chez les patientes bénéficiant d’une autogreffe de tissus adipeux, avec un score de 96/100 contre 87/100 pour le groupe prothèses. 3,4% des patientes porteuses d’implants présentaient des complications majeures alors qu’aucune n’avait été relevée dans le groupe lipofilling. Dans notre série, 94% des patientes n’ont eu qu’une séance de lipomodelage, de ce fait, 56% d’entre elles auraient souhaité une seconde séance. Conclusion : L’autogreffe de tissus adipeux est une technique chirurgicale efficace et fiable qui présente très peu de complications. Le taux de satisfaction des patientes est comparable à celui des prothèses mammaires. Les patientes expriment une meilleure qualité de vie physique. Ainsi, cette technique est une bonne alternative aux prothèses mammaires et devrait être proposée à toutes les patientes demandant une augmentation mammaire modérée ou ne souhaitant pas de corps étranger, et possédant des réserves graisseuses suffisantes. Toutefois, pour mieux répondre aux attentes des femmes choisissant l’autogreffe de tissus adipeux, il conviendrait de réaliser deux séances de lipofilling à celles qui le souhaitent, afin d’obtenir un volume comparable à celui des implants mammaires., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Implants mammaires, Augmentation mammaire, Lipofilling, autogreffe de tissus adipeux, Breast-Q, 610
Couverture : FR
Directeur : Frédéric Bodin
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (chirurgie plastique, reconstructice et esthétique), Introduction : L’augmentation mammaire est l’intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée au monde de nos jours. L’autogreffe de tissus adipeux est une technique chirurgicale récemment autorisée en France en esthétique, peu proposée aux patientes, à l’inverse des implants mammaires qui demeurent l’indication préférentielle dans le traitement de l’hypoplasie mammaire. L’objectif principal de notre étude est de comparer la satisfaction et la qualité de vie des patientes bénéficiant d’une augmentation mammaire soit par prothèses soit par lipofilling à l’aide d’un questionnaire validé et standardisé, le BREAST-Q. Matériels et méthodes : Entre juillet 2017 et juillet 2022, les patientes du service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique du CHRU de Strasbourg bénéficiant d’une augmentation mammaire par implants ou par autogreffe de tissus adipeux ont été incluses. Le critère de jugement principal était la satisfaction et la qualité de vie des patientes évaluées par le questionnaire BREAST-Q au moins six mois après la chirurgie. Résultats : 87 patientes bénéficiaient de la pose d’implants mammaires et 32 patientes bénéficiaient d’une autogreffe de tissus adipeux, soit 119 patientes au total. Le volume moyen était de 332mL par sein pour les implants mammaires et de 250mL réinjecté par sein pour le lipofilling. Le questionnaire BREAST-Q ne montrait pas de différence significative concernant la satisfaction de la poitrine avec un score moyen de 71/100 dans le groupe prothèses et 69/100 dans le groupe lipofilling. Il n’existait pas non plus de différence en termes de bien-être psychosocial et sexuel. En revanche, l’étude révélait une meilleure qualité de vie physique chez les patientes bénéficiant d’une autogreffe de tissus adipeux, avec un score de 96/100 contre 87/100 pour le groupe prothèses. 3,4% des patientes porteuses d’implants présentaient des complications majeures alors qu’aucune n’avait été relevée dans le groupe lipofilling. Dans notre série, 94% des patientes n’ont eu qu’une séance de lipomodelage, de ce fait, 56% d’entre elles auraient souhaité une seconde séance. Conclusion : L’autogreffe de tissus adipeux est une technique chirurgicale efficace et fiable qui présente très peu de complications. Le taux de satisfaction des patientes est comparable à celui des prothèses mammaires. Les patientes expriment une meilleure qualité de vie physique. Ainsi, cette technique est une bonne alternative aux prothèses mammaires et devrait être proposée à toutes les patientes demandant une augmentation mammaire modérée ou ne souhaitant pas de corps étranger, et possédant des réserves graisseuses suffisantes. Toutefois, pour mieux répondre aux attentes des femmes choisissant l’autogreffe de tissus adipeux, il conviendrait de réaliser deux séances de lipofilling à celles qui le souhaitent, afin d’obtenir un volume comparable à celui des implants mammaires., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Implants mammaires, Augmentation mammaire, Lipofilling, autogreffe de tissus adipeux, Breast-Q, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/273739492
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-352688
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-352688
Type de ressource : Ressource documentaire