Auteur(s) : Lorho, Marie
Directeur : Lise Lecointre
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023

Description : Médecine (gynécologie-obstétrique), Introduction : Le cancer de l’ovaire est le plus meurtrier des cancers gynécologiques dans les pays développés et est dans la majorité diagnostiqué à un stade avancé. La pierre angulaire du traitement repose sur la résection maximale des lésions tumorales avec des chirurgies de plus en plus extensives. Nous avons décidé de comparer les périodes 2010-2017 et 2018-2022 concernant la survie sans récidive. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective au CHU de Strasbourg de janvier 2010 à décembre 2022 incluant les patientes atteintes d’un carcinome séreux de haut grade tubo-ovarien de stade FIGO IIIC ou IV et ayant bénéficié d’une chirurgie de réduction tumorale maximale. Résultats : 98 patientes étaient incluses dans le groupe 2010-2017 et 96 dans le groupe 2018- 2022. Le taux de survie sans progression à 2 ans était supérieur après 2018 (p=0,037) avec une médiane allongée de 4 mois dans ce groupe. Il n’était pas mis en évidence de différence concernant la survie sans progression à 3 ans (p=0,163) et la survie globale à 5 ans (p=0,446). Dans le groupe 2018-2022, les chirurgies étaient plus extensives avec une augmentation des résections au niveau sus-mésocolique permettant un taux de résections in sano plus important (83,7% contre 92,7%, p=0,05) sans augmentation de la morbidité post-opératoire. Conclusion : Malgré un taux de récidive similaire à 3 ans dans les deux groupes, la date de la première récidive était retardée de plusieurs mois chez les patientes bénéficiant d’une chirurgie plus extensive. Ce travail montre l’importance d’une prise en charge dans un centre adapté et spécialisé permettant une résection optimale des lésions., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Tumeurs de l'ovaire, Tumeurs chirurgie, 618.1
Couverture : FR