La dépression post-natale en médecine générale:revue de la littérature, état des lieux des pratiques et des connaissances en Alsace:Thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine. Diplôme d'État mention D.E.S. médecine générale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Abi-Khalil, Anastasie
Directeur : Benjamin Dahan
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (médecine générale), La dépression postnatale maternelle (DPN) concerne 16,7% des parturientes, tous âges et toutes catégories socio-professionnelles confondues. Elle se définit par des symptômes dépressifs quotidiens se manifestant entre un mois et un an après un accouchement. Elle est largement sous-estimée et sous-traitée, la symptomatologie étant souvent mise sur le compte d’une labilité émotionnelle et d’une fatigue « physiologiques ». Elle peut aussi se manifester par une sémiologie particulière chez le nourrisson. Une DPN non traitée peut être lourde de conséquences sur le développement de l’enfant, mais aussi sur la femme et son couple. Il y a une volonté nationale de promouvoir la santé mentale en France, mais les visites postnatales maternelles prévues par la loi laissent pourtant un interstice où la patiente se retrouve livrée à elle-même. Le médecin généraliste se retrouve en première ligne devant une détresse maternelle, encore faut-il avoir les clés pour la déceler. Nous avons réalisé une revue de la littérature, et nous avons mené une étude épidémiologique déclarative descriptive transversale portant sur les connaissances et les pratiques des médecins généralistes en Alsace, concernant la DPN. Nos résultats mettent en évidence que l’Edinburgh Postnatal Depression Scale, comme outil de dépistage de la DPN, semble peu connue des médecins généralistes. L’instauration d’un traitement médicamenteux n’est jamais aisée, notamment en cas d’allaitement maternel. Le système de soins en psychiatrie périnatale semble performant en Alsace, mais il est probablement insuffisamment sollicité par les médecins de famille. Les résultats de notre travail confortent notre hypothèse initiale et vont dans le sens des données de la littérature : il existe un défaut de dépistage ce qui entraine inévitablement un défaut de diagnostic et donc de traitement., Maternal postnatal depression (PND) affects 16.7% of parturients in France, all ages and all socio-professional categories combined. It's defined by daily depressive symptoms manifesting between one month and one year after giving birth. It's largely underestimated and undertreated, the symptoms often being attributed to “physiological” emotional lability and fatigue. It can also manifest itself by a particular semiology in newborns. Untreated PND can have serious consequences on the development of the child, but also on the woman and her couple. There is a national desire to promote mental health in France, but the postnatal maternal visits provided for by law nevertheless leave a gap where the patient finds herself left to her own devices. The general practitioner finds himself on the front line when faced with maternal distress, but we still need to have the keys to detect it. We carried out a review of the literature, and we conducted a cross-sectional descriptive declarative epidemiological study on the knowledge and practices of general practitioners in Alsace, concerning DPN. Our results highlight that the Edinburgh Postnatal Depression Scale, as a screening tool for DPN, seems little known to general practitioners. Initiating drug treatment is never easy, particularly when breastfeeding. The perinatal psychiatric care system seems efficient in Alsace, but it is probably insufficiently used by family doctors. The results of our work support our initial hypothesis, and are in line with the data in the literature: there is a lack of screening which inevitably leads to a lack of diagnosis and therefore treatment., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Dépression du postpartum, Médecine préventive, Médecine générale, réseau psycho-périnatal, 610
Couverture : FR
Directeur : Benjamin Dahan
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (médecine générale), La dépression postnatale maternelle (DPN) concerne 16,7% des parturientes, tous âges et toutes catégories socio-professionnelles confondues. Elle se définit par des symptômes dépressifs quotidiens se manifestant entre un mois et un an après un accouchement. Elle est largement sous-estimée et sous-traitée, la symptomatologie étant souvent mise sur le compte d’une labilité émotionnelle et d’une fatigue « physiologiques ». Elle peut aussi se manifester par une sémiologie particulière chez le nourrisson. Une DPN non traitée peut être lourde de conséquences sur le développement de l’enfant, mais aussi sur la femme et son couple. Il y a une volonté nationale de promouvoir la santé mentale en France, mais les visites postnatales maternelles prévues par la loi laissent pourtant un interstice où la patiente se retrouve livrée à elle-même. Le médecin généraliste se retrouve en première ligne devant une détresse maternelle, encore faut-il avoir les clés pour la déceler. Nous avons réalisé une revue de la littérature, et nous avons mené une étude épidémiologique déclarative descriptive transversale portant sur les connaissances et les pratiques des médecins généralistes en Alsace, concernant la DPN. Nos résultats mettent en évidence que l’Edinburgh Postnatal Depression Scale, comme outil de dépistage de la DPN, semble peu connue des médecins généralistes. L’instauration d’un traitement médicamenteux n’est jamais aisée, notamment en cas d’allaitement maternel. Le système de soins en psychiatrie périnatale semble performant en Alsace, mais il est probablement insuffisamment sollicité par les médecins de famille. Les résultats de notre travail confortent notre hypothèse initiale et vont dans le sens des données de la littérature : il existe un défaut de dépistage ce qui entraine inévitablement un défaut de diagnostic et donc de traitement., Maternal postnatal depression (PND) affects 16.7% of parturients in France, all ages and all socio-professional categories combined. It's defined by daily depressive symptoms manifesting between one month and one year after giving birth. It's largely underestimated and undertreated, the symptoms often being attributed to “physiological” emotional lability and fatigue. It can also manifest itself by a particular semiology in newborns. Untreated PND can have serious consequences on the development of the child, but also on the woman and her couple. There is a national desire to promote mental health in France, but the postnatal maternal visits provided for by law nevertheless leave a gap where the patient finds herself left to her own devices. The general practitioner finds himself on the front line when faced with maternal distress, but we still need to have the keys to detect it. We carried out a review of the literature, and we conducted a cross-sectional descriptive declarative epidemiological study on the knowledge and practices of general practitioners in Alsace, concerning DPN. Our results highlight that the Edinburgh Postnatal Depression Scale, as a screening tool for DPN, seems little known to general practitioners. Initiating drug treatment is never easy, particularly when breastfeeding. The perinatal psychiatric care system seems efficient in Alsace, but it is probably insufficiently used by family doctors. The results of our work support our initial hypothesis, and are in line with the data in the literature: there is a lack of screening which inevitably leads to a lack of diagnosis and therefore treatment., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Dépression du postpartum, Médecine préventive, Médecine générale, réseau psycho-périnatal, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/273771701
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-352864
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-352864
Type de ressource : Ressource documentaire