La connectivité fonctionnelle des jonctions temporo-pariétales dans la cataphasie:Une étude explorative en IRM fonctionnelle:Thèse présentée pourle diplôme d'État de docteur en médecine. Diplôme d'État mention : psychiatrie, option psychiatrie de la perso
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Vernet, Rémi
Directeur : Jack Foucher
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (psychiatrie, option psychiatrie de la personne âgée), Le constat de l’hétérogénéité des schizophrénies, tant sur le plan clinique que des résultats de la littérature trop souvent inconsistants ou contradictoires, notamment sur le plan de la recherche de corrélats neurobiologiques, nous presse d’utiliser d’autres points de vue que ceux adoptés depuis maintenant quelques décennies (en particulier le DSM). Dans cette étude nous avons fait le choix d’utiliser la classification de Wernicke-Kleist-Leonard pour distinguer différentes formes de schizophrénies. La description du phénotype de la cataphasie, telle qu’elle est développée dans cette classification, débouche assez naturellement sur l’hypothèse que les troubles du langage pourraient constituer l’atteinte primaire dans ce type de schizophrénie. Une étude précédente de notre équipe (Foucher et al, 2018) montrait un hypodébit (rCBF déterminé par une double conjonction ASL et ASL-BOLD) des jonctions temporo-pariétales (JTP) droite et gauche chez les sujets avec une cataphasie comparés aux sujets sains et à des sujets avec une catatonie périodique (un autre phénotype de schizophrénie). Dans la suite de ces résultats, nous nous sommes donnés comme objectif dans ce travail d'étudier la connectivité fonctionnelle de ces régions dans la cataphasie en IRM-BOLD, afin de voir si un profil de dysconnectivité ressortirait par rapport aux sujets sains et à ceux avec une catatonie périodique. Nous avons comparé les mêmes sujets que dans l'étude précédente (inclus dans le protocole CONNECT C3) dans les mêmes groupes, avec un nombre d'individus légèrement plus important (73 sujets dans notre étude 10 sujets avec une cataphasie (sujets d’intérêt), 25 sujets avec catatonie périodique et 38 sujets sains). Nous avons procédé à cette analyse de manière exploratoire, en utilisant une méthode de seed-based connectivity (étude de la connectivité entre une région et tout le cerveau). Les résultats montrent une tendance à une moindre corrélation fonctionnelle dans notre groupe d’intérêt en comparaison aux groupes contrôles (conjonctions statistiques) entre les deux ROI et la pars triangularis gauche ainsi que le gyrus supra-marginal gauche, le lobule pariétal supérieur gauche et le gyrus angulaire droit, et une hypercorrélation avec la tête du noyau caudé droit et gauche. Les résultats de notre étude sont limités dans leur solidité statistique (disparition des différences aux seuils corrigés pour les comparaisons multiples pour les différentes cartes de contrastes ayant servi à l’analyse de conjonction) et dans leur extrapolation par le faible nombre de sujets. Ils nécessitent 'être confirmés ou infirmés sur un nouvel échantillon. S’ils étaient confirmés, ils pourraient soutenir l’hypothèse d’une perturbation primaire des réseaux du langage dans la cataphasie., The heterogeneity of schizophrenia, both clinically and in terms of the often inconsistent or contradictory results of the literature, particularly in terms of the search for neurobiological correlates, urges us to use points of view other than those adopted for several decades now (in particular the DSM). In this study, we have chosen to use the Wernicke-Kleist-Leonard classification to distinguish different forms of schizophrenia. The description of the phenotype of cataphasia, as developed in this classification, leads quite naturally to the hypothesis that language disorders could constitute the primary impairment in this type of schizophrenia. A previous study by our team (Foucher et al, 2018) showed a hypoflow (rCBF determined by a double conjunction ASL and ASL-BOLD) of the right and left temporo-parietal junctions (JTP) in subjects with cataphasia compared with healthy subjects and subjects with periodic catatonia (another schizophrenia phenotype). Following on from these results, we set ourselves the goal in this work of studying the functional connectivity of these regions in cataphasia on BOLD MRI, to see if a pattern of dysconnectivity would emerge compared to healthy subjects and those with periodic catatonia. We compared the same subjects as in the previous study (included in the CONNECT C3 protocol) in the same groups, with a slightly larger number of individuals (73 subjects in our study 10 subjects with cataphasia (subjects of interest), 25 subjects with periodic catatonia and 38 healthy subjects).We carried out this analysis on an exploratory basis, using a seed-based connectivity method.The results show a trend towards a lower functional correlation in our group of interest compared to the control groups (statistical conjunctions) between the two ROIs and the left pars triangularis as well as the left supra-marginal gyrus, the left superior parietal lobule and the right angular gyrus, and a hypercorrelation with the head of the right and left caudate nucleus.The results of our study are limited in their statistical robustness (disappearance of differences at thresholds corrected for multiple comparisons for the different contrast maps used in conjunction analysis) and in their extrapolation by the small number of subjects.They need to be confirmed or invalidated on a new sample.If confirmed, they could support the hypothesis of a primary disruption of language networks in cataphasia, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Schizophrénie, Imagerie par résonance magnétique, Catatonie, Aphasie de Wernicke, cataphasie, trouble de la pensée formelle, 616,8
Couverture : FR
Directeur : Jack Foucher
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (psychiatrie, option psychiatrie de la personne âgée), Le constat de l’hétérogénéité des schizophrénies, tant sur le plan clinique que des résultats de la littérature trop souvent inconsistants ou contradictoires, notamment sur le plan de la recherche de corrélats neurobiologiques, nous presse d’utiliser d’autres points de vue que ceux adoptés depuis maintenant quelques décennies (en particulier le DSM). Dans cette étude nous avons fait le choix d’utiliser la classification de Wernicke-Kleist-Leonard pour distinguer différentes formes de schizophrénies. La description du phénotype de la cataphasie, telle qu’elle est développée dans cette classification, débouche assez naturellement sur l’hypothèse que les troubles du langage pourraient constituer l’atteinte primaire dans ce type de schizophrénie. Une étude précédente de notre équipe (Foucher et al, 2018) montrait un hypodébit (rCBF déterminé par une double conjonction ASL et ASL-BOLD) des jonctions temporo-pariétales (JTP) droite et gauche chez les sujets avec une cataphasie comparés aux sujets sains et à des sujets avec une catatonie périodique (un autre phénotype de schizophrénie). Dans la suite de ces résultats, nous nous sommes donnés comme objectif dans ce travail d'étudier la connectivité fonctionnelle de ces régions dans la cataphasie en IRM-BOLD, afin de voir si un profil de dysconnectivité ressortirait par rapport aux sujets sains et à ceux avec une catatonie périodique. Nous avons comparé les mêmes sujets que dans l'étude précédente (inclus dans le protocole CONNECT C3) dans les mêmes groupes, avec un nombre d'individus légèrement plus important (73 sujets dans notre étude 10 sujets avec une cataphasie (sujets d’intérêt), 25 sujets avec catatonie périodique et 38 sujets sains). Nous avons procédé à cette analyse de manière exploratoire, en utilisant une méthode de seed-based connectivity (étude de la connectivité entre une région et tout le cerveau). Les résultats montrent une tendance à une moindre corrélation fonctionnelle dans notre groupe d’intérêt en comparaison aux groupes contrôles (conjonctions statistiques) entre les deux ROI et la pars triangularis gauche ainsi que le gyrus supra-marginal gauche, le lobule pariétal supérieur gauche et le gyrus angulaire droit, et une hypercorrélation avec la tête du noyau caudé droit et gauche. Les résultats de notre étude sont limités dans leur solidité statistique (disparition des différences aux seuils corrigés pour les comparaisons multiples pour les différentes cartes de contrastes ayant servi à l’analyse de conjonction) et dans leur extrapolation par le faible nombre de sujets. Ils nécessitent 'être confirmés ou infirmés sur un nouvel échantillon. S’ils étaient confirmés, ils pourraient soutenir l’hypothèse d’une perturbation primaire des réseaux du langage dans la cataphasie., The heterogeneity of schizophrenia, both clinically and in terms of the often inconsistent or contradictory results of the literature, particularly in terms of the search for neurobiological correlates, urges us to use points of view other than those adopted for several decades now (in particular the DSM). In this study, we have chosen to use the Wernicke-Kleist-Leonard classification to distinguish different forms of schizophrenia. The description of the phenotype of cataphasia, as developed in this classification, leads quite naturally to the hypothesis that language disorders could constitute the primary impairment in this type of schizophrenia. A previous study by our team (Foucher et al, 2018) showed a hypoflow (rCBF determined by a double conjunction ASL and ASL-BOLD) of the right and left temporo-parietal junctions (JTP) in subjects with cataphasia compared with healthy subjects and subjects with periodic catatonia (another schizophrenia phenotype). Following on from these results, we set ourselves the goal in this work of studying the functional connectivity of these regions in cataphasia on BOLD MRI, to see if a pattern of dysconnectivity would emerge compared to healthy subjects and those with periodic catatonia. We compared the same subjects as in the previous study (included in the CONNECT C3 protocol) in the same groups, with a slightly larger number of individuals (73 subjects in our study 10 subjects with cataphasia (subjects of interest), 25 subjects with periodic catatonia and 38 healthy subjects).We carried out this analysis on an exploratory basis, using a seed-based connectivity method.The results show a trend towards a lower functional correlation in our group of interest compared to the control groups (statistical conjunctions) between the two ROIs and the left pars triangularis as well as the left supra-marginal gyrus, the left superior parietal lobule and the right angular gyrus, and a hypercorrelation with the head of the right and left caudate nucleus.The results of our study are limited in their statistical robustness (disappearance of differences at thresholds corrected for multiple comparisons for the different contrast maps used in conjunction analysis) and in their extrapolation by the small number of subjects.They need to be confirmed or invalidated on a new sample.If confirmed, they could support the hypothesis of a primary disruption of language networks in cataphasia, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Schizophrénie, Imagerie par résonance magnétique, Catatonie, Aphasie de Wernicke, cataphasie, trouble de la pensée formelle, 616,8
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/273948784
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-353594
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-353594
Type de ressource : Ressource documentaire