Purpura rhumatoïde de l’enfant, de la physiopathologie au suivi:Étude observationnelle sur la prise en charge hospitalière et le suivi d’une cohorte régionale:Connaissances et pratiques actuelles des médecins généralistes sur la pathologie, facteurs limit
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Rahimi, Shiva
Directeur : Anne-Cécile Rameau
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (médecine générale), Le purpura rhumatoïde est la vascularite la plus courante de l'enfant. Son diagnostic est clinique et nécessite la présence d'un purpura non thrombocytopénique, associé à une atteinte digestive, articulaire ou rénale. L'atteinte digestive présente à la phase aiguë de la maladie justifie la plupart des hospitalisations. La prise en charge de cette pathologie est essentiellement symptomatique mais nécessite dans certains cas des traitements plus invasifs. L'évolution est favorable dans la très grande majorité des cas mais le pronostic à long terme est conditionné par l'atteinte rénale, dont le diagnostic est parfois tardif et nécessite une surveillance prolongée. La réalisation régulière de bandelettes urinaires et la mesure de la tension artérielle sont les deux éléments clés de la surveillance et permettent de dépister une atteinte rénale débutante. La durée du suivi ainsi que le rythme de surveillance ne sont pas encore systématisés, mais les différentes recommandations conseillent un suivi minimal d'un an après le diagnostic. Notre étude sur une cohorte régionale multicentrique s'est intéressée d'une part à la prise en charge initiale hospitalière des patients, et d'autre part à leur suivi. Nous avons retrouvé des profils et évolutions globalement similaires aux données de la littérature, que ce soit dans leur présentation initiale, leur prise en charge aux urgences, ou dans la fréquence des récidives. Nous avons en revanche observé des disparités dans le suivi et les modalités de surveillance. Deuxième volet de ce travail, l'évaluation des pratiques et des connaissances des médecins généralistes alsaciens sur le sujet du purpura rhumatoïde a fait apparaître un manque de communication entre l'hôpital et le secteur libéral, freinant la possibilité d'un suivi en ville de cette pathologie relativement peu fréquente. Il ressort finalement de nos investigations que la prise en charge initiale du purpura rhumatoïde reste principalement hospitalière, devant une présentation souvent bruyante et la crainte de complications ou de diagnostics différentiels inquiétants. Le suivi, et même la prise en charge initiale dans les cas typiques peu symptomatiques sont en revanche réalisables en cabinet de médecine générale, sous réserve d'une communication de qualité entre l'hôpital, le médecin généraliste et les familles., Rheumatoid purpura is the most common form of vasculitis in children. Its diagnosis is clinical and requires the presence of non-thrombocytopenic purpura, associated with digestive, joint or renal involvement. Gastrointestinal involvement in the acute phase of the disease accounts for most hospitalizations. The management of this pathology is essentially symptomatic but in some cases requires more invasive treatments. The course is favourable in the vast majority of cases, but the long-term prognosis is conditioned by renal involvement, the diagnosis of which is sometimes late and requires prolonged monitoring. Regular urine dipsticks and blood pressure measurement are the two key elements of monitoring and can detect early kidney disease. The duration of follow-up and the frequency of monitoring have not yet been systematized, but the various recommendations recommend a minimum follow-up of one year after diagnosis. Our study on a multicenter regional cohort focused on the initial hospital management of patients, and on the other hand, on their follow-up. We found profiles and trends that were broadly similar to the data in the literature, whether in their initial presentation, their management in the emergency department, or in the frequency of recurrences. On the other hand, we observed disparities in monitoring and monitoring modalities. The second part of this work, the evaluation of the practices and knowledge of Alsatian general practitioners on the subject of rheumatoid purpura, revealed a lack of communication between the hospital and the private sector, hindering the possibility of monitoring this relatively infrequent pathology in the city. Finally, our investigations show that the initial management of rheumatoid purpura remains mainly hospital-based, in the face of an often noisy presentation and the fear of complications or worrying differential diagnoses. On the other hand, follow-up, and even initial management in typical cases with few symptoms, can be carried out in a general practice, subject to quality communication between the hospital, the general practitioner and the families., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Purpura de Schönlein-Henoch, Médecine générale, Pédiatrie, Complications (médecine), Continuité des soins, 610
Couverture : FR
Directeur : Anne-Cécile Rameau
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2023
Description : Médecine (médecine générale), Le purpura rhumatoïde est la vascularite la plus courante de l'enfant. Son diagnostic est clinique et nécessite la présence d'un purpura non thrombocytopénique, associé à une atteinte digestive, articulaire ou rénale. L'atteinte digestive présente à la phase aiguë de la maladie justifie la plupart des hospitalisations. La prise en charge de cette pathologie est essentiellement symptomatique mais nécessite dans certains cas des traitements plus invasifs. L'évolution est favorable dans la très grande majorité des cas mais le pronostic à long terme est conditionné par l'atteinte rénale, dont le diagnostic est parfois tardif et nécessite une surveillance prolongée. La réalisation régulière de bandelettes urinaires et la mesure de la tension artérielle sont les deux éléments clés de la surveillance et permettent de dépister une atteinte rénale débutante. La durée du suivi ainsi que le rythme de surveillance ne sont pas encore systématisés, mais les différentes recommandations conseillent un suivi minimal d'un an après le diagnostic. Notre étude sur une cohorte régionale multicentrique s'est intéressée d'une part à la prise en charge initiale hospitalière des patients, et d'autre part à leur suivi. Nous avons retrouvé des profils et évolutions globalement similaires aux données de la littérature, que ce soit dans leur présentation initiale, leur prise en charge aux urgences, ou dans la fréquence des récidives. Nous avons en revanche observé des disparités dans le suivi et les modalités de surveillance. Deuxième volet de ce travail, l'évaluation des pratiques et des connaissances des médecins généralistes alsaciens sur le sujet du purpura rhumatoïde a fait apparaître un manque de communication entre l'hôpital et le secteur libéral, freinant la possibilité d'un suivi en ville de cette pathologie relativement peu fréquente. Il ressort finalement de nos investigations que la prise en charge initiale du purpura rhumatoïde reste principalement hospitalière, devant une présentation souvent bruyante et la crainte de complications ou de diagnostics différentiels inquiétants. Le suivi, et même la prise en charge initiale dans les cas typiques peu symptomatiques sont en revanche réalisables en cabinet de médecine générale, sous réserve d'une communication de qualité entre l'hôpital, le médecin généraliste et les familles., Rheumatoid purpura is the most common form of vasculitis in children. Its diagnosis is clinical and requires the presence of non-thrombocytopenic purpura, associated with digestive, joint or renal involvement. Gastrointestinal involvement in the acute phase of the disease accounts for most hospitalizations. The management of this pathology is essentially symptomatic but in some cases requires more invasive treatments. The course is favourable in the vast majority of cases, but the long-term prognosis is conditioned by renal involvement, the diagnosis of which is sometimes late and requires prolonged monitoring. Regular urine dipsticks and blood pressure measurement are the two key elements of monitoring and can detect early kidney disease. The duration of follow-up and the frequency of monitoring have not yet been systematized, but the various recommendations recommend a minimum follow-up of one year after diagnosis. Our study on a multicenter regional cohort focused on the initial hospital management of patients, and on the other hand, on their follow-up. We found profiles and trends that were broadly similar to the data in the literature, whether in their initial presentation, their management in the emergency department, or in the frequency of recurrences. On the other hand, we observed disparities in monitoring and monitoring modalities. The second part of this work, the evaluation of the practices and knowledge of Alsatian general practitioners on the subject of rheumatoid purpura, revealed a lack of communication between the hospital and the private sector, hindering the possibility of monitoring this relatively infrequent pathology in the city. Finally, our investigations show that the initial management of rheumatoid purpura remains mainly hospital-based, in the face of an often noisy presentation and the fear of complications or worrying differential diagnoses. On the other hand, follow-up, and even initial management in typical cases with few symptoms, can be carried out in a general practice, subject to quality communication between the hospital, the general practitioner and the families., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Purpura de Schönlein-Henoch, Médecine générale, Pédiatrie, Complications (médecine), Continuité des soins, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/274466155
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-356390
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-356390
Type de ressource : Ressource documentaire