Approche clinicopathologique, cytogénétique et moléculaire du lymphome B diffus à grandes cellules NOS primitif du tractus gastro-intestinal:thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention DES anatomie et cytologie p
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Bruetschy, Aude
Directeur(s) : Nicolae, Alina
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction: Le TGI est le site extra-ganglionnaire le plus souvent intéressé par les lymphomes. Il s’agit le plus souvent d’une atteinte secondaire, les lymphomes primitifs du TGI étant rares. Dans ce site anatomique, le DLBCL, NOS est le lymphome le plus fréquemment rencontré. Alors que les altérations génétiques du DLBCL, NOS ganglionnaire ont été largement étudiées, une seule étude a souligné des différences d’altérations géniques entre le DLBCL, NOS PGI et son homologue ganglionnaire. Afin de mieux caractériser cette hémopathie, nous avons entrepris une approche intégrative clinique, anatomo-pathologique, cytogénétique et moléculaire sur une série de 33 cas de DLBCL, NOS de novo PGI. Matériel et Méthodes: 33 DLBCL, NOS avec un tableau tumoral digestif prédominant ont été sélectionnés dans les archives des Services de Pathologie des hôpitaux de Strasbourg (HUS) et des hôpitaux de Colmar et Mulhouse entre 2005-2019. Les cas avec antécédent de transplantation, EBV+ ou issus de la transformation d’un lymphome B indolent ont été exclus. Les données cliniques, biologiques, pathologiques, thérapeutiques et d’évolution clinique des patients ont été collectées. 32/33 cas ont été évalués par FISH avec des sondes ADN break apart encadrant les gènes MYC (8q24), BCL6 (3q27), BCL2 (18q21.3) et MALT1 [18q21.31; n=13 PG] sur coupes tissulaires (n=13) ou sur tissue microarray (TMA, n=20). 24/33 cas disposant d’un ADN qualitativement satisfaisant ont été analysés par NGS en utilisant le Lymphopanel RT3 qui couvre 36 gènes impliqués dans la biologie du DLBCL. Résultats: Il s’agissait de 18 femmes et 15 hommes avec un âge médian de 72 ans (36-94 ans). 14 cas étaient gastriques, 13 intestinaux grêle et 6 coliques. Il s’agissait de tumeurs uniques (85%) <10 cm (65%). Les localisations extra-ganglionnaires hors TGI étaient rares (6%). Les patients présentaient souvent des troubles digestifs (61%) et parfois une perforation (19%). Le diagnostic était fait sur pièce d’exérèse (n=20) ou sur biopsies (n=13). Sur les pièces opératoires, il s’agissait majoritairement d’infiltrations pan pariétales (70%) et/ou d’ulcérations (55%). Les signes d’agressivité tels que des signes B, LDH augmentés, score IPI >2, stade tumoral d’Ann Arbor avancé (IIIE-IV) ont été observés dans respectivement 39%, 75%, 42% et 48% des cas. 31/33 patients ont été traités dont 15 par chirurgie et R-CHOP. 17/24 (71%) patients ont présenté une réponse complète. 18/33 patients sont décédés dont 17 liés au lymphome. La survie globale médiane était de 43 mois (0-197 mois) et la survie globale à 5 ans de 52%. Histologiquement, la prolifération lymphomateuse était diffuse (32/33, 97%) faites de cellules d’aspect centroblastique (81%). Les cellules étaient CD20+ (100%) et 67% des cas étaient de phénotype centro-germinatif (GC) selon l’algorithme de Hans. Aucun cas n’était double expresseur (c-Myc+Bcl2+); les PG étaient plus souvent c-Myc+ que les PI [6/14 vs 1/19; p=0,03]. P53 était surexprimé dans 28% des cas. Ki67 était ≥75% dans 2/3 des cas. Seulement 3/31 cas exprimaient PD-L1, avec un microenvironnement PD-L1+ (≥20%) pour 10/29 cas, plus souvent PI que PG [9/17 vs 1/12; p=0,02]. Le gène BCL6 était réarrangé dans 9/32 cas (28%), MYC dans 4/32 cas et BCL2 dans 2/32 cas. Un seul cas était double-hit (MYC+BCL2+). Aucun cas PG ne présentait de réarrangement de MALT1. 133 mutations ont été trouvées dans les 24/33 cas analysés. Le nombre moyen de gènes mutés/cas était de 3,7. Le profil mutationnel des PGI était enrichi en mutations des gènes régulant l’apoptose et le cycle cellulaire [n=18, 75% incluant TP53 (29%), GNA13 (25%), CCND3 (21%), BCL2 (17%)]. Des mutations des gènes de la voie NF-κB étaient récurrentes [n=14, 54%: CARD11 (25%) et PIM1 (21%)]. Un seul cas était muté pour CD79B et aucun pour MYD88. De plus, des mutations des gènes impliqués dans la régulation épigénétique [n=11, 46%: EP300 (21%), MEF2B (13%), CREBBP (13%) et EZH2 (13%)], dans l’immunité [n= 9, (38%): CXCR4 (17%)] et dans la voie de signalisation du BCR [n= 7, 29%: ID3 (17%)] ont été observées. Ces dernières étaient plus souvent observées dans les PG [5/7 vs 2/17; p<0,01]. Conclusions: Le DLBCL, NOS PGI constitue une entité hétérogène de par ses caractéristiques immunohistochimiques, génétiques et moléculaires. Contrairement aux autres DLBCL, NOS primitifs extra-ganglionnaires, il est plus souvent de phénotype GC. Cytogénétiquement, il présente des réarrangements récurrents du gène BCL6 et plus rarement de MYC ou double hit. Son profil mutationnel révèle de fréquentes altérations des gènes impliqués dans la régulation du cycle cellulaire et de l’apoptose. Bien que les mutations touchant les voies NF-κB et BCR soient récurrentes dans les PGI, les gènes impliqués sont différents avec peu de mutations des gènes CD79B et MYD88. Le PGI est un lymphome agressif avec une survie globale à 5 ans de 52%. Le PS≥2, la présence d’une perforation, le stade clinique avancé, le score pronostique IPI >2, le phénotype non-GC et le réarrangement du gène BCL6 sont des facteurs pronostiques défavorables. D’autres études incluant un plus grand nombre de cas sont nécessaires pour valider nos résultats et mieux explorer le rôle du microenvironnement unique du TGI, Introduction : GIT is the most common extranodal site of lymphomas. Lymphomas originating in GIT are rare and secondary involvements are frequent. In this anatomical site, DLBCL, NOS is the most common lymphoma. Whereas genetic alterations of nodal DLBCL, NOS have been widely explored, only one study indicated some genetic variations between PGI DLBCL, NOS and his nodal counterpart. In order to better characterize this lymphoma, we have launched an integrative clinico-pathological, cytogenetical and molecular approach on a series of 33 PGI DLBCL, NOS de novo. Material - Methods : 33 PGI DLBCL, NOS cases with predominant digestive tumor localization were selected from data bases of Strasbourg hospital Pathology Department and of Colmar and Mulhouse hospitals between 2005 and 2019. Cases with transplantation history, EBV+ or derived from indolent B-cells lymphoma transformation were excluded. Clinical, biological and pathological datas plus therapeutic history and outcomes were collected. 32/33 cases were evaluated by FISH with DNA break-apart probes targeting MYC (8q24), BCL6 (3q27), BCL2 (18q21.3) and MALT1 [18q21.31; n=13 PG] genes on tissue slides (n=13) or on tissue microarray (TMA, n=20). 24/33 cases with a qualitatively sufficient DNA were analysed by NGS using Lymphopanel RT3 which includes 36 genes involved in the DLBCL biology. Results : These were 18 women and 15 men with a median age of 72 years old (36-94 years old). 14 cases were from stomach, 13 were from small intestine and 6 were from colon. Tumors were unique (85%), <10 cm (65%). Extranodal extraGIT localizations were rare (6%). Patients often present digestive disorders (61%) and sometimes perforation (19%). Diagnosis was done on surgical specimens (n=20) or on biopsies (n=13). On surgical specimens, it was mainly pan parietal infiltrations (70%) and/or ulcerations (55%). Aggressiveness signs such as B signs, elevated LDH, IPI score >2, clinical stage Ann Arbor IIIE-IV were observed in respectively 39%, 75%, 42% and 48% of cases. 31/33 patients were treated included 15 by surgery plus R-CHOP. 17/24 (71%) patients had presented complete response. 18/33 patients died included 17 from lymphoma. The median overall survival was 43 months (0-197 months) and 5 years overall survival was 52%. Histologically, lymphomatous proliferation was diffuse (32/33, 97%) mades of centroblastic cells (81%). Cells were CD20+ (100%) and 67% of cases had germinative center (GC) phenotype according to Hans algorithm. No cases were double-expressor (c-Myc+, Bcl-2+). PG cases were most often c-Myc+ than PI cases [6/14 vs 1/19; p=0,03]. P53 was surexpressed in 28% of cases. Ki67 was ≥75% in 2/3 of cases. Only 3/31 cases expressed PD-L1 with a microenvironment PD-L1 (≥20%) in 10/29 cases, more frequently observed in PI than PG cases [9/17 vs 1/12; p=0,02]. BCL6 gene was rearranged in 9/32 cases (28%), MYC in 4/32 cases and BCL2 in 2/32 cases. Only one case was double-hit (MYC+BCL2+). No PG cases presented MALT1 rearrangement. 133 mutations were found from 24/33 analysed cases. The average number of mutated genes per case was 3,7. The PGI mutation status was enriched with mutations of genes regulating apoptosis and cellular cycle [n=18, 75% incluant TP53 (29%), GNA13 (25%), CCND3 (21%), BCL2 (17%)]. Mutations of genes from NF-κB signaling pathway were recurrent [n=14, 54%: CARD11 (25%) et PIM1 (21%)]. Only one case was mutated for CD79B and no one for MYD88. In addition, mutations of genes involved in epigenetic regulation [n=11, 46%: EP300 (21%), MEF2B (13%), CREBBP (13%) et EZH2 (13%)], in immunity [n= 9, (38%): CXCR4 (17%)] and in BCR signaling pathway [n= 7, 29%: ID3 (17%)] were observed. The latter were more often observed in PG cases [5/7 vs 2/17; p<0,01]. Conclusions : PGI DLBCL, NOS constitutes a heterogeneous entity because of these immunochemistrial, genetical and molecular features. In contrary to DLBCL, NOS originating in others extranodal sites, it presents more often a GC phenotype. Cytogenetically, it presents recurrent rearrangements of BCL6 gene and more rarely of MYC and double-hit. Its mutational profil reveals frequent alterations of genes involved in apoptosis and cellular cycle regulation. Although mutations interesting NF-κB and BCR signaling pathway are recurrent in PGI, genes are different with few mutations of CD79B and MYD88 genes. PGI is an aggressive lymphoma with a 5 years overall survival of 52%. PS≥2, perforation, advanced clinical stage, IPI score >2, non-GC phenotype and BCL6 rearrangement are negative pronostic factors. Further studies that include more cases are necessary to validate our results and better explore the GIT unique microenvironment role
Discipline : Médecine (anatomie et cytologie pathologiques)
Mots-clés libres : Lymphome B diffus à grandes cellules Dissertation universitaire, Tube digestif Dissertation universitaire, Analyse de séquence d'ADN Dissertation universitaire, Immunocytochimie, Cytogénétique, 611
Couverture : FR
Directeur(s) : Nicolae, Alina
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Résumé(s) : Introduction: Le TGI est le site extra-ganglionnaire le plus souvent intéressé par les lymphomes. Il s’agit le plus souvent d’une atteinte secondaire, les lymphomes primitifs du TGI étant rares. Dans ce site anatomique, le DLBCL, NOS est le lymphome le plus fréquemment rencontré. Alors que les altérations génétiques du DLBCL, NOS ganglionnaire ont été largement étudiées, une seule étude a souligné des différences d’altérations géniques entre le DLBCL, NOS PGI et son homologue ganglionnaire. Afin de mieux caractériser cette hémopathie, nous avons entrepris une approche intégrative clinique, anatomo-pathologique, cytogénétique et moléculaire sur une série de 33 cas de DLBCL, NOS de novo PGI. Matériel et Méthodes: 33 DLBCL, NOS avec un tableau tumoral digestif prédominant ont été sélectionnés dans les archives des Services de Pathologie des hôpitaux de Strasbourg (HUS) et des hôpitaux de Colmar et Mulhouse entre 2005-2019. Les cas avec antécédent de transplantation, EBV+ ou issus de la transformation d’un lymphome B indolent ont été exclus. Les données cliniques, biologiques, pathologiques, thérapeutiques et d’évolution clinique des patients ont été collectées. 32/33 cas ont été évalués par FISH avec des sondes ADN break apart encadrant les gènes MYC (8q24), BCL6 (3q27), BCL2 (18q21.3) et MALT1 [18q21.31; n=13 PG] sur coupes tissulaires (n=13) ou sur tissue microarray (TMA, n=20). 24/33 cas disposant d’un ADN qualitativement satisfaisant ont été analysés par NGS en utilisant le Lymphopanel RT3 qui couvre 36 gènes impliqués dans la biologie du DLBCL. Résultats: Il s’agissait de 18 femmes et 15 hommes avec un âge médian de 72 ans (36-94 ans). 14 cas étaient gastriques, 13 intestinaux grêle et 6 coliques. Il s’agissait de tumeurs uniques (85%) <10 cm (65%). Les localisations extra-ganglionnaires hors TGI étaient rares (6%). Les patients présentaient souvent des troubles digestifs (61%) et parfois une perforation (19%). Le diagnostic était fait sur pièce d’exérèse (n=20) ou sur biopsies (n=13). Sur les pièces opératoires, il s’agissait majoritairement d’infiltrations pan pariétales (70%) et/ou d’ulcérations (55%). Les signes d’agressivité tels que des signes B, LDH augmentés, score IPI >2, stade tumoral d’Ann Arbor avancé (IIIE-IV) ont été observés dans respectivement 39%, 75%, 42% et 48% des cas. 31/33 patients ont été traités dont 15 par chirurgie et R-CHOP. 17/24 (71%) patients ont présenté une réponse complète. 18/33 patients sont décédés dont 17 liés au lymphome. La survie globale médiane était de 43 mois (0-197 mois) et la survie globale à 5 ans de 52%. Histologiquement, la prolifération lymphomateuse était diffuse (32/33, 97%) faites de cellules d’aspect centroblastique (81%). Les cellules étaient CD20+ (100%) et 67% des cas étaient de phénotype centro-germinatif (GC) selon l’algorithme de Hans. Aucun cas n’était double expresseur (c-Myc+Bcl2+); les PG étaient plus souvent c-Myc+ que les PI [6/14 vs 1/19; p=0,03]. P53 était surexprimé dans 28% des cas. Ki67 était ≥75% dans 2/3 des cas. Seulement 3/31 cas exprimaient PD-L1, avec un microenvironnement PD-L1+ (≥20%) pour 10/29 cas, plus souvent PI que PG [9/17 vs 1/12; p=0,02]. Le gène BCL6 était réarrangé dans 9/32 cas (28%), MYC dans 4/32 cas et BCL2 dans 2/32 cas. Un seul cas était double-hit (MYC+BCL2+). Aucun cas PG ne présentait de réarrangement de MALT1. 133 mutations ont été trouvées dans les 24/33 cas analysés. Le nombre moyen de gènes mutés/cas était de 3,7. Le profil mutationnel des PGI était enrichi en mutations des gènes régulant l’apoptose et le cycle cellulaire [n=18, 75% incluant TP53 (29%), GNA13 (25%), CCND3 (21%), BCL2 (17%)]. Des mutations des gènes de la voie NF-κB étaient récurrentes [n=14, 54%: CARD11 (25%) et PIM1 (21%)]. Un seul cas était muté pour CD79B et aucun pour MYD88. De plus, des mutations des gènes impliqués dans la régulation épigénétique [n=11, 46%: EP300 (21%), MEF2B (13%), CREBBP (13%) et EZH2 (13%)], dans l’immunité [n= 9, (38%): CXCR4 (17%)] et dans la voie de signalisation du BCR [n= 7, 29%: ID3 (17%)] ont été observées. Ces dernières étaient plus souvent observées dans les PG [5/7 vs 2/17; p<0,01]. Conclusions: Le DLBCL, NOS PGI constitue une entité hétérogène de par ses caractéristiques immunohistochimiques, génétiques et moléculaires. Contrairement aux autres DLBCL, NOS primitifs extra-ganglionnaires, il est plus souvent de phénotype GC. Cytogénétiquement, il présente des réarrangements récurrents du gène BCL6 et plus rarement de MYC ou double hit. Son profil mutationnel révèle de fréquentes altérations des gènes impliqués dans la régulation du cycle cellulaire et de l’apoptose. Bien que les mutations touchant les voies NF-κB et BCR soient récurrentes dans les PGI, les gènes impliqués sont différents avec peu de mutations des gènes CD79B et MYD88. Le PGI est un lymphome agressif avec une survie globale à 5 ans de 52%. Le PS≥2, la présence d’une perforation, le stade clinique avancé, le score pronostique IPI >2, le phénotype non-GC et le réarrangement du gène BCL6 sont des facteurs pronostiques défavorables. D’autres études incluant un plus grand nombre de cas sont nécessaires pour valider nos résultats et mieux explorer le rôle du microenvironnement unique du TGI, Introduction : GIT is the most common extranodal site of lymphomas. Lymphomas originating in GIT are rare and secondary involvements are frequent. In this anatomical site, DLBCL, NOS is the most common lymphoma. Whereas genetic alterations of nodal DLBCL, NOS have been widely explored, only one study indicated some genetic variations between PGI DLBCL, NOS and his nodal counterpart. In order to better characterize this lymphoma, we have launched an integrative clinico-pathological, cytogenetical and molecular approach on a series of 33 PGI DLBCL, NOS de novo. Material - Methods : 33 PGI DLBCL, NOS cases with predominant digestive tumor localization were selected from data bases of Strasbourg hospital Pathology Department and of Colmar and Mulhouse hospitals between 2005 and 2019. Cases with transplantation history, EBV+ or derived from indolent B-cells lymphoma transformation were excluded. Clinical, biological and pathological datas plus therapeutic history and outcomes were collected. 32/33 cases were evaluated by FISH with DNA break-apart probes targeting MYC (8q24), BCL6 (3q27), BCL2 (18q21.3) and MALT1 [18q21.31; n=13 PG] genes on tissue slides (n=13) or on tissue microarray (TMA, n=20). 24/33 cases with a qualitatively sufficient DNA were analysed by NGS using Lymphopanel RT3 which includes 36 genes involved in the DLBCL biology. Results : These were 18 women and 15 men with a median age of 72 years old (36-94 years old). 14 cases were from stomach, 13 were from small intestine and 6 were from colon. Tumors were unique (85%), <10 cm (65%). Extranodal extraGIT localizations were rare (6%). Patients often present digestive disorders (61%) and sometimes perforation (19%). Diagnosis was done on surgical specimens (n=20) or on biopsies (n=13). On surgical specimens, it was mainly pan parietal infiltrations (70%) and/or ulcerations (55%). Aggressiveness signs such as B signs, elevated LDH, IPI score >2, clinical stage Ann Arbor IIIE-IV were observed in respectively 39%, 75%, 42% and 48% of cases. 31/33 patients were treated included 15 by surgery plus R-CHOP. 17/24 (71%) patients had presented complete response. 18/33 patients died included 17 from lymphoma. The median overall survival was 43 months (0-197 months) and 5 years overall survival was 52%. Histologically, lymphomatous proliferation was diffuse (32/33, 97%) mades of centroblastic cells (81%). Cells were CD20+ (100%) and 67% of cases had germinative center (GC) phenotype according to Hans algorithm. No cases were double-expressor (c-Myc+, Bcl-2+). PG cases were most often c-Myc+ than PI cases [6/14 vs 1/19; p=0,03]. P53 was surexpressed in 28% of cases. Ki67 was ≥75% in 2/3 of cases. Only 3/31 cases expressed PD-L1 with a microenvironment PD-L1 (≥20%) in 10/29 cases, more frequently observed in PI than PG cases [9/17 vs 1/12; p=0,02]. BCL6 gene was rearranged in 9/32 cases (28%), MYC in 4/32 cases and BCL2 in 2/32 cases. Only one case was double-hit (MYC+BCL2+). No PG cases presented MALT1 rearrangement. 133 mutations were found from 24/33 analysed cases. The average number of mutated genes per case was 3,7. The PGI mutation status was enriched with mutations of genes regulating apoptosis and cellular cycle [n=18, 75% incluant TP53 (29%), GNA13 (25%), CCND3 (21%), BCL2 (17%)]. Mutations of genes from NF-κB signaling pathway were recurrent [n=14, 54%: CARD11 (25%) et PIM1 (21%)]. Only one case was mutated for CD79B and no one for MYD88. In addition, mutations of genes involved in epigenetic regulation [n=11, 46%: EP300 (21%), MEF2B (13%), CREBBP (13%) et EZH2 (13%)], in immunity [n= 9, (38%): CXCR4 (17%)] and in BCR signaling pathway [n= 7, 29%: ID3 (17%)] were observed. The latter were more often observed in PG cases [5/7 vs 2/17; p<0,01]. Conclusions : PGI DLBCL, NOS constitutes a heterogeneous entity because of these immunochemistrial, genetical and molecular features. In contrary to DLBCL, NOS originating in others extranodal sites, it presents more often a GC phenotype. Cytogenetically, it presents recurrent rearrangements of BCL6 gene and more rarely of MYC and double-hit. Its mutational profil reveals frequent alterations of genes involved in apoptosis and cellular cycle regulation. Although mutations interesting NF-κB and BCR signaling pathway are recurrent in PGI, genes are different with few mutations of CD79B and MYD88 genes. PGI is an aggressive lymphoma with a 5 years overall survival of 52%. PS≥2, perforation, advanced clinical stage, IPI score >2, non-GC phenotype and BCL6 rearrangement are negative pronostic factors. Further studies that include more cases are necessary to validate our results and better explore the GIT unique microenvironment role
Discipline : Médecine (anatomie et cytologie pathologiques)
Mots-clés libres : Lymphome B diffus à grandes cellules Dissertation universitaire, Tube digestif Dissertation universitaire, Analyse de séquence d'ADN Dissertation universitaire, Immunocytochimie, Cytogénétique, 611
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, These d'exercice Unistra
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/25811522X
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-358967
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-358967
Type de ressource : Ressource documentaire