Intérêt diagnostique et influence pronostique des lymphomes à composante orale:revue systématique de la littérature:thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, mention DES chirurgie orale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Bellot, Ambre
Directeur : Curien, Rémi
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (chirurgie orale), Introduction : La plupart des lymphomes se manifestent inauguralement par une altération de l’état général associée à une ou des adénopathies plus ou moins palpables cliniquement, toutefois dans certains cas les signes d’appels sont plus méconnus, dont les manifestations orales. Ces dernières sont assez aspécifiques, avec de nombreuses présentations (ulcération, tuméfaction muqueuse…), et l’errance diagnostique peut facilement s’installer. Matériels et méthodes : Une revue systématique de la littérature basée sur les critères PRISMA a été effectué. Les équations de recherche et mots clés utilisés dans les différentes bases de données ont permis de référencer 2289 publications et 85 articles ont été inclus dans l’étude. Résultats principaux : Une erreur diagnostique portant sur l’examen de la lésion orale était retrouvée dans 43% des cas, avec au total 45 erreurs. Les principales causes étaient infectieuses (infection odontogène sans précision, abcès dentaire, cellulite faciale d’origine dentaire) représentant la moitié des erreurs (49%). Les traitements principaux étaient l’utilisation d’antibiotiques dans 50% des cas. 18 types différents de motif de consultations ont été rapportés. Les principaux étaient une tuméfaction ou masse buccale ou gingivale plus ou moins douloureuse n=38 (40%), et une tuméfaction cutanée jugale plus ou moins douloureuse n=16 (17%). La description clinique « portrait-robot » était une masse ou une lésion d’aspect ulcérée, érythémateuse ou nécrotique de consistance ferme plus ou moins douloureuse. Sur l’ensemble des localisations cliniques, 87 étaient retrouvées à la partie inférieure et 60 à la partie supérieure de la sphère orale. Le lymphome B diffus à grandes cellules et le lymphome plasmablastique représentaient 55% de l’ensemble des lymphomes. Il était recensé 48 stades I, 18 stades II, 2 stades III et 32 stades IV. L’IPI pour les lymphomes agressifs étaient de 87 avec une majorité d’IPI appartenant au groupe à bas risque entre 0 et 2, 12 lymphomes de bas grade et le lymphome de hodgkin correspondant au groupe défavorable des stades localisés selon l’EORTC. La médiane entre le début des symptômes et l’initiation du traitement était de 2,5 mois. Les traitements : utilisés principalement étaient la chimiothérapie (n=51) et la radio-chimiothérapie (n=34). Les résultats immédiats posttraitement était principalement une rémission complète dans 79% des cas. La médiane de la durée de suivi était de 18 mois. Au dernier statut, 61% des cas étaient en vie sans maladie. Conclusion : Entre les nombreux diagnostics différentiels du lymphome à composante orale retrouvés dans la littérature et les différentes erreurs diagnostiques retrouvées dans cette étude, il devient important de faire comprendre et de sensibiliser les praticiens à cette maladie, afin de surseoir à ces erreurs fréquentes et potentiellement évitables, qui retardent la prise en charge avec un impact péjoratif sur le pronostic. La composante orale du lymphome est une grande simulatrice pouvant être confondu avec un nombre considérable de maladies d’origines différentes. Il est aussi important d’insister sur les traitements instaurés lors de ces faux diagnostics, parfois non sans conséquences. Ceci, rajoute du poids à l’importance de faire le « bon diagnostic », Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Lymphomes, Biopsie, Diagnostic clinique, Manifestations buccales Dissertation universitaire, Erreurs de diagnostic Dissertation universitaire, 617.5
Couverture : FR
Directeur : Curien, Rémi
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2021
Description : Médecine (chirurgie orale), Introduction : La plupart des lymphomes se manifestent inauguralement par une altération de l’état général associée à une ou des adénopathies plus ou moins palpables cliniquement, toutefois dans certains cas les signes d’appels sont plus méconnus, dont les manifestations orales. Ces dernières sont assez aspécifiques, avec de nombreuses présentations (ulcération, tuméfaction muqueuse…), et l’errance diagnostique peut facilement s’installer. Matériels et méthodes : Une revue systématique de la littérature basée sur les critères PRISMA a été effectué. Les équations de recherche et mots clés utilisés dans les différentes bases de données ont permis de référencer 2289 publications et 85 articles ont été inclus dans l’étude. Résultats principaux : Une erreur diagnostique portant sur l’examen de la lésion orale était retrouvée dans 43% des cas, avec au total 45 erreurs. Les principales causes étaient infectieuses (infection odontogène sans précision, abcès dentaire, cellulite faciale d’origine dentaire) représentant la moitié des erreurs (49%). Les traitements principaux étaient l’utilisation d’antibiotiques dans 50% des cas. 18 types différents de motif de consultations ont été rapportés. Les principaux étaient une tuméfaction ou masse buccale ou gingivale plus ou moins douloureuse n=38 (40%), et une tuméfaction cutanée jugale plus ou moins douloureuse n=16 (17%). La description clinique « portrait-robot » était une masse ou une lésion d’aspect ulcérée, érythémateuse ou nécrotique de consistance ferme plus ou moins douloureuse. Sur l’ensemble des localisations cliniques, 87 étaient retrouvées à la partie inférieure et 60 à la partie supérieure de la sphère orale. Le lymphome B diffus à grandes cellules et le lymphome plasmablastique représentaient 55% de l’ensemble des lymphomes. Il était recensé 48 stades I, 18 stades II, 2 stades III et 32 stades IV. L’IPI pour les lymphomes agressifs étaient de 87 avec une majorité d’IPI appartenant au groupe à bas risque entre 0 et 2, 12 lymphomes de bas grade et le lymphome de hodgkin correspondant au groupe défavorable des stades localisés selon l’EORTC. La médiane entre le début des symptômes et l’initiation du traitement était de 2,5 mois. Les traitements : utilisés principalement étaient la chimiothérapie (n=51) et la radio-chimiothérapie (n=34). Les résultats immédiats posttraitement était principalement une rémission complète dans 79% des cas. La médiane de la durée de suivi était de 18 mois. Au dernier statut, 61% des cas étaient en vie sans maladie. Conclusion : Entre les nombreux diagnostics différentiels du lymphome à composante orale retrouvés dans la littérature et les différentes erreurs diagnostiques retrouvées dans cette étude, il devient important de faire comprendre et de sensibiliser les praticiens à cette maladie, afin de surseoir à ces erreurs fréquentes et potentiellement évitables, qui retardent la prise en charge avec un impact péjoratif sur le pronostic. La composante orale du lymphome est une grande simulatrice pouvant être confondu avec un nombre considérable de maladies d’origines différentes. Il est aussi important d’insister sur les traitements instaurés lors de ces faux diagnostics, parfois non sans conséquences. Ceci, rajoute du poids à l’importance de faire le « bon diagnostic », Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Lymphomes, Biopsie, Diagnostic clinique, Manifestations buccales Dissertation universitaire, Erreurs de diagnostic Dissertation universitaire, 617.5
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/258113529
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-359107
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-359107
Type de ressource : Ressource documentaire